Aujourd’hui
nous allons rendre visite au lac et au volcan Taal. Un volcan actif, le
deuxième plus actif des Philippines pour être précis, qui se situe à une
cinquantaine de kilomètres dans le Sud de Manille. Afin d’éviter les
embouteillages, monstrueux dans et à proximité de la capitale, nous allons
partir de Ternate, notre petite ville qui se situe dans la province de Cavite,
en limite de la province de Batangas.
Le cratère Binintiang Malaki.
Après un trajet d’un peu plus d’une heure, nous étions de retour à Ternate et
je les installais dans la petite maison que nous avons au bord de la
rivière. Je leur
donnais alors deux heures pour se reposer un peu, se rafraichir et se préparer
pour aller dîner.
Sachant
qu’ils n’avaient que peu dormi durant les trente-six dernières heures, je n’ai
pas souhaité les emmener trop loin. Lolo Claros à Maragondon, ville qui se
situe à deux kilomètres de Ternate, a fait l’affaire pour le dîner. Lolo
Claros, un petit restaurant simple, sans prétention, spécialisé dans le poulet
de printemps et qui présente une carte néanmoins diversifiée. De plus, il y a
de la San Miguel Light, même si cette dernière est en cannette d’aluminium… on
ne peut pas tout avoir. Retour deux petites heures plus tard et au dodo pour ce
couple qui se trouvait bien fatigué.
Ce matin,
nous leur avons fait porter un petit-déjeuner complet, avec pan de sal, toasts,
céréales et des fruits, dont quelques délicieuses mangues ‘’Carabao’’. Il est
maintenant presque huit heures, le van et son chauffeur sont là, allons les
récupérer. Et ils sont prêts, un exploit après leurs dernières quarante-huit
heures bien mouvementées. Embarquement dans le van, van dans lequel nous sommes
désormais six personnes : le couple, mon épouse et moi-même, le chauffeur,
ici nous disons driver et ma fille aînée, qui n’ayant pas cours ce jour, a
souhaité nous accompagner.
Et, en
voiture Simone !
Nous passons Maragondon, puis les faubourgs (un grand mot) de Naïc et prenons à droite au niveau du Barangay San Roque… direction Indang, nous allons ainsi éviter Trece Martires, la capitale provinciale où il y a parfois des embouteillages. Moins d’une quinzaine de kilomètres entre Naïc et Indang, pourtant, sans nous en apercevoir, nous sommes passés d’une altitude de pratiquement zéro à plus de trois cents mètres. Indang… attention aux sens interdits, il y a un passage pour la montée et un autre pour la descente, mais tout ceci est parfois un peu compliqué, pour le cartésien que je suis tout du moins. Mais le chauffeur connaît, bien qu’il se soit retrouvé en sens unique et donc interdit pour notre véhicule lors de notre dernier passage.
Nous passons Maragondon, puis les faubourgs (un grand mot) de Naïc et prenons à droite au niveau du Barangay San Roque… direction Indang, nous allons ainsi éviter Trece Martires, la capitale provinciale où il y a parfois des embouteillages. Moins d’une quinzaine de kilomètres entre Naïc et Indang, pourtant, sans nous en apercevoir, nous sommes passés d’une altitude de pratiquement zéro à plus de trois cents mètres. Indang… attention aux sens interdits, il y a un passage pour la montée et un autre pour la descente, mais tout ceci est parfois un peu compliqué, pour le cartésien que je suis tout du moins. Mais le chauffeur connaît, bien qu’il se soit retrouvé en sens unique et donc interdit pour notre véhicule lors de notre dernier passage.
Aucun
problème et sachez le, tout s’arrange toujours aux Philippines ; de plus
en souriant.
Prenons
maintenant la direction de Mendez. Il y a également la possibilité de passer
par Alfonso, mais… ne compliquons pas les choses. Peu ou pas de panneaux
indicateurs, aussi faisons au plus simple, tout droit, vers l’Est, en direction
du soleil.
Étonnant, il
y a de nombreuses fleurs dans les jardins et même sur les bas-côtés de la
route. Il faut dire que nous sommes désormais à une altitude qui avoisine les
quatre cents mètres, l’air est déjà (légèrement) plus frais. Un petit stop à une station
d’essence, plus pour ces dames que pour remplir le réservoir. Je souhaite que
les toilettes soient correctes, autrement je risque d’entendre parler du pays.
Étonnant quand on songe que les Philippines sont tout de même plus le pays de
mon épouse que le mien ; de plus, pour pisser, je me contente la plupart
du temps d’un arbre et peu importe l’essence… de l’arbre. De plus, le van étant
un Nissan diésel, peu nous importe l’essence. Stoppons là les digressions !
Mendez,
encore cinq kilomètres et nous rejoignons la Hi Way, celle qui va de Nasugbu à Tagaytay. Prenons à
gauche, puis à droite, au niveau de la fourche,
en direction du centre-ville de Tagaytay.
Quatre à cinq kilomètres de descente vertigineuse et nous voici à Talisay,
au bord du lac Taal.
La dernière fois que j’ai fait ce trajet, c’était sous des trombes d’eau et croyez moi, ne conduisant pas, je n’en menais pas large. Néanmoins, sans incident nous arrivons au bord du lac et je dirige tout le monde vers le Taal volcano observatory, Un endroit d’où il sera, pour tout un chacun, possible de prendre des photos extraordinaires du volcan et du lac.
Le cratère principal en 1901, sans le lac
La dernière fois que j’ai fait ce trajet, c’était sous des trombes d’eau et croyez moi, ne conduisant pas, je n’en menais pas large. Néanmoins, sans incident nous arrivons au bord du lac et je dirige tout le monde vers le Taal volcano observatory, Un endroit d’où il sera, pour tout un chacun, possible de prendre des photos extraordinaires du volcan et du lac.
Le patron de la Bangka, patron que j’avais pris la précaution de
prévenir de notre arrivée, est là à nous attendre. Embarquement sur une Bangka et
une petite virée d’une demi-heure sur le lac avant d’aborder l’île sur laquelle
se trouve le volcan. Donc, nous avons une île, île qui se situe au milieu d’un
lac qui est un ancien cratère, cratère qui se situe sur une île, tout cela au
milieu d’un lac qui est une ancienne caldera, le tout sur l’île de Luzon, entre
Océan Pacifique et Mer de l’Ouest des Philippines.
Débarquement sur l’île, au milieu du lac, là où se trouve le cratère du
volcan et en route pour ce dernier distant tout au plus de deux kilomètres.
Il y a la possibilité de louer des chevaux, mais étant donné la
condition physique de ces animaux, je déconseille vivement. Maintenant, si les
choses s’améliorent, pourquoi pas !
Les personnes qui effectuent la visite de l’île qui se situe sur le lac
et où se trouve le volcan, sont relativement peu nombreuses. De ce fait, la
grande majorité des gens qui se contentent de visiter Taal en contemplant le volcan
à partir des hauteurs, font une grossière erreur. Le petit cône que l’on peut
apercevoir sur la partie Nord de l’île, celui qui est partiellement ouvert sur
le lac, n’est pas le volcan. Pas le volcan actuel tout du moins. Ce petit
cratère est le cône d’éjection de l’éruption de 1911, son nom Binintiang Malaki.
L'île est formée de la réunion de quarante-sept cônes de tufs,
stratovolcans et autres cônes volcaniques culminants à quatre cents mètres
d'altitude et dont certains sont encore immergés. Sur le flanc sud-ouest de
l'île se trouve un autre cratère, le Tabaro, qui est le siège des dernières
éruptions du Taal.
Le cratère actuel, celui qui est plus ou moins en activité, se situe au
milieu de l’île, invisible même des hauteurs de Tagaytay et contient un lac
duquel émerge une île minuscule.
Durant la période que je nommerai moderne, période qui s’étend de l’arrivée des Espagnols à nos jours, trente-trois éruptions du Taal ont été enregistrées ; la dernière datant de 1977.
En montant doucement vers le cratère principal en suivant un sentier
sinueux, nous remarquons quelques habitations locales. Ce qui veut dire que des
gens vivent et habitent ici et ce malgré le danger que représente le volcan
toujours considéré comme actif. Lors de la montée il me semble apercevoir
quelques fumerolles ici et là. De plus, l’odeur d’œufs pourris, caractéristique
d’émanations de dioxyde de souffre, confirme que le volcan est toujours en
activité.
Il fait chaud, mais ce n’est pas uniquement la température de
l’air ; en touchant le sol de la main il est possible, à certains
endroits, de ressentir la chaleur du sol. Il se passe quelque chose
là-dessous ! Il se pourrait que de la lave en fusion ne soit pas très
éloignée de la surface.
L’endroit est extrêmement poussiéreux, encore plus poussiéreux lorsqu’il
n’a pas plu depuis plusieurs semaines. Aussi nous utilisons les masques de
papier qui nous ont été donnés par le patron de la barque et nous les
conservons durant toute l’ascension.
Néanmoins, je constate qu'il y a de plus en plus de végétation sur l'île, peu à peu la nature reprend ses droits.
Néanmoins, je constate qu'il y a de plus en plus de végétation sur l'île, peu à peu la nature reprend ses droits.
Nous sommes maintenant devant le cratère principal, celui qui s’est rempli d’eau qui et qui forme désormais un petit lac. L’ascension aura duré un tout petit peu plus d’une demi-heure, sans forcer, à notre rythme. Néanmoins, il est temps de faire une petite pause, de boire et de prendre des photos. Malheureusement le temps est un peu brumeux et c’est tout juste si nous distinguons les pics et contreforts qui se trouvent par delà le lac principal.
Donc nous nous trouvons sur une île au milieu d’un lac.
Sur cette île se trouve un cratère rempli d’eau d’où émerge une île
minuscule.
En 1901 s’est produite une éruption qui a créé un cône et un cratère à
l’intérieur du cratère actuel, cratère qui est maintenant sous les eaux.
À cette époque, le lac qui se trouve devant nous n’existait pas, mais il y avait trois lacs beaucoup plus petits.
À cette époque, le lac qui se trouve devant nous n’existait pas, mais il y avait trois lacs beaucoup plus petits.
Sur l’île principale les spécialistes ont référencé quarante-trois cônes
et cratères
Le lac Taal se trouve dans l’ancienne Caldera, le chaudron principal du
volcan, celui qui a explosé entre 100.000
et 500.000 années avant notre ère. Les dimensions de ce lac : vingt-cinq
kilomètres par dix- huit, une surface de plus de deux cents trente-quatre
kilomètres carrés pour une circonférence de cent quinze kilomètres. Essayez d’imaginer
l’apocalypse que cela à du être lorsqu’il a explosé.
Le lac, longtemps relié à la mer, a vu son accès à cette dernière bloqué
par la grande éruption de 1754. Éruption qui a ravagé toutes les villes et les
villages qui se trouvaient sur ses rivages et dont il est encore possible de
voir les vestiges sous plusieurs mètres d’eau.
Alors que le soleil est au zénith et qu’il fait de plus en plus chaud,
nous prenons le chemin de retour en direction de notre Bangka. Nous profitons
de la fraîcheur relative durant la traversée et retrouvons notre chauffeur qui
s’était assoupi. Les lacets, les virages en épingles à cheveux, mais en
remontant cette fois-ci… ce qui est nettement moins impressionnant, mais tout
aussi dangereux.
Il est une heure et
trente minutes ; la ‘’Rontonda’’,
un grand rond point fleuri qui se situe dans le centre de Tagaytay et en avant
pour le restaurant Joséphine où nous allons déjeuner. Nous en profiterons pour
prendre quelques photos, il y a à cet endroit un point de vue qui embrasse
l’ensemble du cirque de Taal.
Impressionnant et grandiose le précipice, cet à pic sur plus de cinq cents mètres de dénivelé. On en a le vertige. La brume s’est quelque peu dissipée et nous devrions réaliser de magnifiques clichés.
Une fois rassasiés, le chauffeur nous conduira jusqu’à la ville de Taal.
Nous visiterons la basilique de Saint Martin de Tours avant de nous rendre dans
quelques boutiques où se vendent les Balisongs, ces couteaux papillons
spécialités de la ville.
Puis ce sera le retour sur Ternate où nous dînerons d’un BBQ préparé dans
le jardin terrasse.
Pour plus d'information sur le volcan et la lac Taal.
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maretraiteauxphilippines@gmail.com
À toutes et à tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la Force vous accompagne.
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7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
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un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
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