Ce n’est pas
un scoop, la chose est dans les cartons de la nouvelle administration du
Président Duterte depuis un certain temps, en fait depuis son entrée en
fonction. En juin 2016, le 14 pour être précis, c’est par l’intermédiaire du
Ministre du budget Benjamin Diokno que l’annonce en a été faite.
Afin de
couvrir les dépenses supplémentaires, principalement celles liées à
l’augmentation conséquente des salaires de certaines catégories de personnels,
mais également à la suppression de l’impôt sur le revenu des travailleurs les plus
défavorisés, le gouvernement envisage d’augmenter la VAT (la TVA) et de faire
passer cette dernière de 12 à 15 %.
La VAT que je préfère
Le
gouvernement envisage également d’augmenter la taxe sur les carburants de 4, 53
à 10 pesos par litre.
Le premier
budget de l’administration Duterte est de 3.350 milliards de pesos, en
augmentation de 11,6 % sur le précédent.
Une source
bien placée fait savoir que le ministère des finances (Carlos Dominguez,
ministre des finances) envisage également de supprimer l’exemption de TVA dont bénéficient une
trentaine de produits et services, ainsi que treize types de transactions.
Le ministre
des finances Carlos Dominguez a dit : « soit nous faisons passer le
taux de TVA de 12 à 15 %, soit nous supprimons les exonérations dont
bénéficient de trop nombreux produits et services ».
D’autre part,
la taxe (accise) sur les produits pétroliers n’a pas été modifiée depuis 1997
et cette augmentation viendra compenser le manque à gagner du gouvernement du
fait de la baisse envisagée des taux d’imposition.
Ces nouvelles
recettes devraient générer 500 milliards, selon une source de la Chambre des
Représentants.
Le Congrès
prévoit également de taxer plus les riches, de supprimer l’impôt sur le revenu
des couches de la population les plus défavorisées et de faire passer de 32 à
25 % celui des classes intermédiaires. Ce qui devrait entrainer une perte
fiscale de 92 milliards de pesos par an pour le gouvernement.
Tabon cave in Palawan
Les efforts
des services fiscaux vont plus particulièrement se focaliser sur les
professions libérales comme les médecins, avocats, ingénieurs… dont il est
prouvé que moins de quarante pour cent d’entre eux paient la totalité des
impôts et taxes dont ils sont redevables.
Les mesures
fiscales de réduction de l’impôt sur les revenus des personnes physiques, de la
taxe sur la consommation, de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt foncier, de
l’impôt sur le revenu du capital et de la taxe sur les transactions, sont des
mesures de pertes de revenus pour le gouvernement.
L’impôt sur
les revenus et la taxe sur la consommation des particuliers seraient ramenés de
32 à 25 %, mais seraient compensés par la limitation des exemptions de TVA
(VAT) aux aliments non transformés et aux produits de première nécessité.
L’impôt sur
les bénéfices des sociétés sera ramené de 30 à 25 % ; la perte sera
compensée par la rationalisation des incitations fiscales et l’octroi aux
entreprises d’incitations limitées dans le temps.
Le
gouvernement envisage également la possibilité de baisser la taxe foncière (à
la fois sur l’actif et sur les transactions) ou d’abolir la taxe sur les
successions et sur les donations. La perte de revenus ainsi générée serait
compensée en centralisant l’évaluation des propriétés, en augmentant ces
évaluations afin qu’elles soient plus proches des prix du marché, ceci avec une
augmentation obligatoire de la valeur tous les cinq ans.
Lors de son
premier discours sur l’état de la nation (SONA), le Président Duterte n’a pas
mentionné de nouvelles impositions fiscales. Néanmoins, il a annoncé qu’il
envisageait d’imposer d’avantage les riches afin de financer les augmentations de salaires des
enseignants, des militaires, de la police et des programmes sociaux ;
comme une allocation de riz pour les plus pauvres parmi les pauvres par
exemple.
La
proposition fiscale devrait être votée cet été (entre juin et septembre 2017)
et entrer en vigueur en janvier 2018.
Pour l’année
fiscale 2016, le BIR (Bureau of Internal Revenue) à collecté 791 milliards de
pesos en impôts sur les biens et services, ainsi que 396 milliards de TVA.
Afin de
devenir un pays à revenus élevés d’ici une génération, les Philippines ont
besoin d’investir sept pour cent (7 %) de leur PIB chaque année.
Des investissements sont nécessaires dans les infrastructures, dans la santé et la protection sociale, dans l’éducation, ceci aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
Des investissements sont nécessaires dans les infrastructures, dans la santé et la protection sociale, dans l’éducation, ceci aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
Si environ
3,5 % du PIB peuvent être trouvés en améliorant
le fonctionnement de l’administration fiscale et en contrôlant mieux les dépenses, les
autres 3,5 % devront être trouvés dans la réforme de la politique fiscale. Ceci
est valable, à la condition toutefois que la croissance reste forte, au-dessus
de 5 % au minimum et que les catastrophes naturelles épargnent, partiellement
tout du moins, l’archipel.
D’ici 2019,
le gouvernement veut augmenter les rentrées fiscales de trois pour cent (3 %)
du PIB, ceci en améliorant l’équité,
l’efficacité et en simplifiant le système fiscal. Pour faire court, je dirais
que le gouvernement philippin souhaite diminuer quelque peu les impôts et
taxes, mais faire en sorte que ceux-ci rentrent réellement dans les caisses.
Attirer des investissements (avec une politique de faible taxation), de façon à
créer des emplois et réduire ainsi la pauvreté.
Carabao
Les
Philippines ont une faible efficacité fiscale par rapport aux autres pays de la
région.
Pour exemple, les Philippines ont un taux de TVA de 12 %, comparé au taux de la Thaïlande qui est de 7 %. Pourtant, les deux pays recueillent les mêmes recettes, autour de 4,2 % de leur PIB.
Pour exemple, les Philippines ont un taux de TVA de 12 %, comparé au taux de la Thaïlande qui est de 7 %. Pourtant, les deux pays recueillent les mêmes recettes, autour de 4,2 % de leur PIB.
Les Philippines ont une efficacité fiscale qui est de 35 %, alors que la Thaïlande est à plus de 60 %.
Selon Miro
Quimbo, l’ancien Président de la Chambre des Représentants (un peu l’équivalent
de notre Assemblée Nationale), seulement 6,8 millions sur les 36 millions de Philippins
qui travaillent sont taxés !
Ce qu’il oublie de dire ce brave monsieur, c’est que la très grande majorité de ces travailleurs sont payés… Au maximum 450 pesos (€ 9) par jour, ceci pour la « National Capital Region », nettement moins en province. Je connais des personnes qui, à Ternate, c'est-à-dire à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, perçoivent entre 150 et 250 pesos par jour, quand il y a du travail.
Entre € 3 et € 5 par jour, souvent pour des jobs qui usent.
Maintenant,
il oublie également ces plus ou moins douze millions d’OFW, ces travailleurs
qui ont un job à l’étranger et qui indirectement sont taxés !
Quimbo dit
aussi que : « seulement seize pour cent de tous les Philippins
travaillant paient des impôts sur le revenu ».
Si 100 % des
salariés paient conformément à ce qu’ils doivent payer (facile, c’est directement déduit de leurs
salaires), seulement quarante pour cent (40 %) des professions libérales, comme
médecins, ingénieurs, avocats, etc.,
paient, plus ou moins, les impôts qu’ils doivent.
Ce
pourcentage tombe à 31 % pour les entrepreneurs et propriétaires de magasins.
Futur resort ?
Les sociétés
et dirigeants, qui gagnent dix millions et plus, devraient-être taxés à 33 % au
niveau de l’impôt des personnes morales et physiques ; mais la plupart de
ces dirigeants et sociétés bénéficient de facilités fiscales qui les en
dispensent.
Quimbo
ajoute : « Une des raisons pour laquelle ceux qui ont de gros revenus
ne paient pas est parce que le système est devenu trop complexe, trop compliqué
».
« Les
taux d’imposition sont tout simplement
trop élevés ! »
En fait, nous avons les taux les plus élevés de toute l’Asie-du Sud-est. Pourtant, en termes de recouvrement, nous sommes les plus mauvais de l’ASEAN !
Plus les taux
d’imposition sont élevés, plus l’évasion fiscale l’est aussi.
Pour ceux qui
comme moi sont installés au pays des 7.107 îles et qui tirent leurs revenus de
pensions de retraite, c’est encore quelques points de pouvoir d’achat que nous
allons perdre dès la mise en place de cette augmentation de la VAT ! La
mesure devrait passer en août 2017 et être mise en application en janvier 2018.
Vous avez des questions ? Laissez un commentaire ou contactez moi sur mon mail :
maretraiteauxphilippines@gmail.com
À toutes et à tous je souhaite une excellente semaine, que la Force vous accompagne.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
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la jungle, les forêts, des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
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