jeudi 5 juin 2014

LES ARTISANS DU COEUR ... LA MAISON DE MARICEL !

Les Artisans du Cœur, la maison de Maricel.

Avec les grandes vacances des enfants, les nombreux passages de Français et francophones à Ternate et mes projets en cours, j'ai pris quelque retard dans la narration de l'avancement des travaux de la seconde maison construite par les Artisans du Cœur. Merci de ne pas m'en tenir rigueur.

Je vous ai déjà parlé de Pascal, Pascal qui vit au nord de l’île de Panay, non loin de Roxas City et qui nous a donné son vécu du passage du super typhon Haiyan sur son petit village du centre des Visayas.

http://expatauxphilippines.blogspot.com/2013/11/yolanda-le-recit-de-pascal.html

La construction de la maison de Monique étant maintenant terminée, Pascal s'est lancé dans la deuxième construction, celle de la maison de Maricel. Fort de sa première expérience, il pense être en mesure de faire plus vite et moins cher. 


Comme nous l’a très bien expliqué Pascal et même si son habitation n’a subi que des dégâts mineurs, il a été fortement affecté par la réaction de ses voisins, voisins qui ont tout perdu dans la catastrophe.

Ces voisins semblaient s’intéresser plus à son sort qu’à leur propre sort, pourtant ces gens ont tout perdu, ils n’ont plus rien, ils vivent désormais dans des abris de fortune, fait de bric et de broc, de la récupération.

Aussi s’est-il posé la question, comment venir en aide à ces pauvres parmi les pauvres, comment les aider, que faire pour leur assurer un futur, si ce n’est brillant, tout de même un peu  moins difficile ?


Pour cela Pascal, seul et sans aucune aide financière au départ, s'est lancé dans l'aventure de construire un abri pouvant résister aux intempéries. Pour sa voisine Monique dans un premier temps, puis l'idée faisant son chemin, pourquoi ne pas construire quelques autres petites maisons pour ceux qui ont tout perdu dans la catastrophe.

Aidé par quelques amis qui se trouvent en France et qui ont créé une association, ''Les Artisans du Cœur'', Pascal se trouve désormais engagé dans la construction de petites habitations destinées aux familles avec enfants qui se retrouvent à la rue.


Il faut savoir que la saison des pluies sévie actuellement dans cette partie des Philippines. Contrairement à ce que l'on peut lire dans brochures des agences de voyage et autres tours opérateurs, il existe plusieurs types de climats sur l'archipel et, alors que Manille va entamer sa longue période de sécheresse, d'autres régions entament la saison des pluies. 

Le battage médiatique est maintenant retombé. Qui s'intéresse désormais au sort de ces malheureuses familles ? Quelques personnes comme Pascal qui, loin de l'éclairage médiatique des gros titres des journaux et autres reportages télévisuels, effectue un travail de terrain, un travail efficace et qui apporte une aide réelle et concrète aux personnes qui en ont le plus besoin.

Comme je l'ai déjà écrit, nous ne sommes pas équipés pour l'urgence, nos moyens sont par trop limités pour cela. Par contre, nous pouvons agir sur la durée, car nous avons la chance d'être sur place depuis longtemps et je l'espère pour encore de nombreuses années.

Vous souhaitez aider Pascal dans son entreprise, entreprise que j'ai rebâptisée ''l'Espoir renait'', je vous donne ses coordonnées :   

Les coordonnées de Pascal :
Métrobank
Roxas City Philippines
Savings Account
1413141363990

Pascal, Bernard, Raymond CHATEL


Adresse e-mail :  pascal.chatel@yahoo.com


                                                    Bonjour les amis,

Avec Darlyn nous sommes déjà depuis peu sur notre nouveau projet.
Auparavant, juste un petit mot pour remercier Domy, pour son résumé du chantier de Monique paru sur le blog EXPAT AUX PHILIPPINES dans la rubrique MA RETRAITE AUX PHILIPPINES.

Je vous invite également à lire le sujet que Domy a écrit : « Manille contre Province ». Je suis complètement d’accord avec lui. Par ailleurs, je souhaite du plus profond de mon cœur que nos petits abris avec notre porte en SOLID WOOD fixent durablement nos familles en province car si ici, la vie est dure, elle n’est en rien comparable avec la vie des squatters et autres miséreux de Manille

                            Notre nouvel abri pour Maricel et sa famille

Rappelez vous :
Maricel est mariée, a 4 enfants. Le petit dernier a 2 ans (petite rectification 3 ans)
Maricel et son mari exploitent 1 hectare de rizières.
Il ne perçoit un revenu que 3 fois dans l’année, lors de la vente de son riz. Sur l’hectare qu’il exploite, il donnera un pourcentage au propriétaire du terrain. Ses revenus sont très aléatoires.
Pour cette famille, le typhon a été terrible mais avec les conditions climatiques qui ont suivies, les conséquences sont devenues encore plus terribles sur les revenus espérés de la première récolte de riz.

Une période plus heureuse pour notre famille, le début de notre propre chantier. Je vous assure que ce moment est magique. Les visages s’épanouissent et l’émotion est intense. Larmes de bonheur. Un bonheur tellement  improbable sans notre aide, l’accession à un abri en dur.

Nous avons donc, passage obligatoire, rencontré la propriétaire du terrain. A la demande de celle-ci, notre construction sera située à un emplacement différent du lieu de vie actuel de notre famille. Pas grave dans la mesure où le plus important est d’avoir l’accord. Et puis, de vous à moi, le nouveau terrain est mieux situé, même si pour la mise en œuvre de notre abri, nous allons rencontrer un gros problème : l’acheminement des matériaux. Mais une fois finie, la vie y sera agréable.

La propriétaire sa fille et Ruchel le mari de Maricel


                 Nous sommes allés également voir la petite maison de Monique.
                                                                                                                                                           Monique et Maricel partagent un moment de bonheur qui provoque une nouvelle fois des larmes. Je me fais cette remarque, constatée à plusieures reprises : si nos amis Philippins peuvent endurer beaucoup de malheur tout en conservant leur beau sourire, il en est de même quand ils sont confrontés à un moment de bonheur. Il faut dire que les coups durs font davantage partis de leur quotidien.


Le dernier en date s’est passé quelques jours après cette photo : notre petit Dave s’est fait une blessure au ventre. Résultat : 4 jours à l’hôpital.
                                       
                                                        Roxas Mémorial Hôpital

Je  vais faire une petite parenthèse sur cet hôpital car mon regard de bon franchouillare  en a encore pris un sacré coup.
 Je suis allé rendre visite à Dave.
Cet hôpital est pour les pauvres de chez les pauvres. Les tarifs sont très bas mais les conditions sont également terribles. Ne cherchez pas la moindre hygiène, il n’y en a pas. Chambre commune, 30 malades de tous âges (dont des anciens en fin de vie,…), de toutes maladies (de peau,…), accidentés dont notre petit Dave. 

En plus des 30 malades, il faut compter 30 Gardes malades jour et nuit. Les Gardes malades sont des membres de la famille ou des amis. Ils sont là pour subvenir au besoin du malade : toilette, repas, achat de médicament … Ils dorment par terre, mangent sur place,… en gros, ils vivent dans la chambre. Le personnel médical s’occupe uniquement des soins. Notre petit Dave a une perfusion  sur la main. Pour ne pas que celle-ci bouge, elle est fixée sur un petit morceau de contre plaqué de 5mm (et pas de « première jeunesse, je vous le jure). Je vous parle de ceci car j’ai vraiment été choqué par ces conditions en milieu dit hospitalier.

                                                   Bien revenons à notre chantier


Nous n’aurons pratiquement pas de sable à acheter. Ruchel se charge de le récupérer dans la rivière qui est juste à coté.

Un  maximum de parpaings seront également réalisés sur place car une nouvelle fois nous avons des problèmes d’approvisionnement. De plus, malgré le retour de l’électricité, les prix sont restés inchangés.  J’ai donc acheté une forme.
Nous réaliserons une économie supplémentaire.


En ce qui me concerne, je vais m’absenter des Philippines pour quelques temps. Darlyn suivra le chantier pour nous. Je vous tiendrai informer régulièrement comme d’habitude.
Patrick demande des retours d’informations sur sont blog (critiques constructives, idées, conseils, aides...).
                     
          BIEN NOUS ALLONS BOIRE UN JUS DE COCO A VOTRE SANTE


Amicalement
Pascal , Darlyn , Jade



Je reprends la plume ou plutôt le clavier pour vous dire que j’ai également fait l’expérience de ce que l’on nomme ici ‘’l’hôpital Municipal’’ ou Provincial Hospital et ce à Maragondon.

C’est vraiment basic, mais néanmoins efficace pour de petits problèmes de santé ou de petits bobos.
Par contre, à éviter pour quelque chose de sérieux.

Ma première expérience, sérieuse coupure au bolo sur l’avant bras gauche. Une artère de sectionnée et le sang jailli sous pression à plus de deux mètres. Tricycle car je ne peux conduire et direction les ‘’urgences’’, mais ici tout est urgence, à la condition de ne pas être pressé. Malgré le garrot, une de mes cravates avec un morceau de bois pour faire tourniquet, le sang continu à pisser.


Ma tension a chuté… normal me direz-vous.
Pose d’un dextros (goutte à goutte) et attente du réparateur, pardon du docteur.
Supportant très mal certains anesthésiques, je demande un test.
Pas disponible !

Un petit cachet et me voilà parti, avec ma bouteille de dextros et toujours en tricycle, en direction du San Lorenzo Ruiz Hospital de Naïc. Là, entre les mains expertes de deux chirurgiens femmes, je recevrai des soins d’une qualité exceptionnelle, avec réparation de l’artère et d’une ou deux grosses veines.

Plus récemment, mon fils aîné André nous fait ce qui me semble être une crise d’asthme.
Nous sommes seuls à la maison, le reste de la famille se trouve à Manille, je ne sais dans quel centre d’attraction.

J’ai bien du Salbutamol à la maison, au cas où, mais je ne suis pas toubib et comme il semble réellement avoir des difficultés à respirer, nous prenons, en motocyclette, la direction de l’Hopital Municipal de Maragondon. Trois minutes plus tard nous sommes aux urgences ; prise en charge immédiate et le docteur confirme crise d’asthme.

Achat, pour quelques dizaines de pesos, d’un tube et d’un masque, branchement du tube sur une sorte de compresseur et voici mon fils qui vapote.

Comme je n’ai rien à faire et que je ne peux être d’aucune utilité, je déambule dans ce petit hôpital. Une salle séparée du reste des bâtiments par un porche et où se trouvent des femmes, la maternité. Un couloir, dans lequel se trouve André, toujours vapotant et deux salles de part et d’autre du couloir. Une grande salle commune ou les patients sont accompagnés de leurs proches, comme le décrit très bien Pascal et une autre salle, fermée celle-là, où je pense se trouvent les malades contagieux, voire les personnes en fin de vie.  


Une infirmière m’apporte une chaise et m’invite à m’asseoir.

Je décline poliment, les nuées de moustiques qui volettent dans ce couloir ne m’incitent pas à rester immobile. Ce qui est marrant, si l’on peut dire, c’est que sur un des murs de ce couloir se trouve une grande affiche sur laquelle sont présentés les dangers de la Dengue et comment faire pour ne pas avoir de moustiques. Supprimer en premier lieu tout ce qui pourrait être eau stagnante où les insectes pourraient pondre leurs œufs.

Marrant, tout autour de l’hôpital il n’y a que cela, de l’eau stagnante et croupissante.
L’affiche indique également les symptômes et comment soigner cette maladie : simple, il n’y a aucun médicament efficace contre ces cochonneries. Oui, cochonnerie au pluriel, car pour faire simple, il y a au moins quatre versions de la Dengue.  

Une heure après notre départ, nous étions de retour à la maison avec une ordonnance.
Passage à la pharmacie, achat de Salbutamol en mini bouteilles plastiques et de quelques autres médications. André a passé une excellente nuit, mais depuis, nous conservons systématiquement ce genre de médicaments à la maison.


Donc, comme vous pouvez le constater, l’hôpital Municipal, uniquement pour de petite bricoles, ou en cas d’extrême urgence s’il n’y a pas d’autre hôpital à proximité. 

Je vais mettre en ligne les dernières nouvelles et photos dans les prochaines semaines.



Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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