mardi 21 novembre 2017

MÉTISSE ... ET MUSIQUE !

Nostalgie, réalisme, vieillesse ? Allez-savoir... Alzheimer je ne pense pas, dans la mesure où les noms et même les images me reviennent facilement en mémoire ; de plus je retrouve facilement le chemin de la maison, même un peu chargé. Les Creams, que j’ai vu se produire dans une Université du Sud de l’Angleterre en mille neuf cents soixante-neuf, année prédestinée, je m’en souviens comme si c’était hier.


Il faut dire aussi que j’étais bien accompagné. Une beauté, une métisse de père Ghanéen  et de mère  anglaise, une jeune fille chaude comme de la braise qui, m’ayant fait la faveur de m’offrir ce qu’elle avait de plus précieux, je ne pouvais laisser seule. Croyez-moi, je ne sais ce qu’est devenue cette jeune fille, qui devait avoir seize ou dix-sept ans a l’époque, toujours est-il que mieux valait la surveiller de près. 

Car, quand je parle de braise, en fait j’aurais dû employer, « cœur de réacteur de centrale nucléaire ».

Maintenant pour les puristes, pour ceux qui aiment aller au fond des choses, sachez que cela s’est passé un soir d’été anglais, dans une prairie, sous un gros arbre et que mon postérieur s’en souvient encore… Il faut dire que les moustiques anglais sont presque aussi féroces que leurs congénères asiatiques

Le problème que j’ai connu à l’époque, suite à cette petite aventure, est que je me suis fait virer, avec mon frère, le pauvre, du château où nous logions! Nous nous sommes retrouvés à dormir dans une famille typique anglaise au centre du village. 


Batman's

Mais comme nous passions la journée au château, aucun problème pour retrouver ma centrale nucléaire et de faire s'entrechoquer nos neutrons et protons ; il se pourrait même qu’il y ait eu fission, que nous ayons fissionnés. Un cas la demoiselle, surtout pour son âge. Il y avait tant de pièces vides et inoccupées dans cette vieille bâtisse. Sans parler des champs de blé ou d’orge ; je dois dire que dans ces moments, on ne fait pas très attention à ce qui a été planté.

Il faut dire que malgré mon jeune âge, j’avais frappé très fort durant cet été anglais.

Une jeune Suisse, mais je précise qui était majeure et de plus pas vierge ; une jeune bonne anglaise attachée à la maison et une petite fille de celle qui gérait le château. Et je pense que c’est en partie du fait de cette dernière, avec laquelle pourtant l’histoire avait tourné court, que j’ai eu droit  à mon bannissement.  Mais, ma jeune métisse ayant également confessé nos aventures à la Mère  Suth…… la Mère supérieure, allez savoir. 

Je me suis pris un sermon, en anglais, je ne vous dis pas… je n’ai rien compris ou presque rien. Heureusement, à cette époque mon anglais était très moyen, pour la parfaite compréhension d’un sermon au sujet d’une histoire de fesses et de virginité disparue tout du moins.

Du fait des graves accusations qui s’abattent sur nombre de mes congénères ces derniers temps, je tiens à préciser que :
premièrement je n’ai jamais agressé une fille ou une jeune femme, que je n’ai jamais eu de mots ou de gestes déplacés envers la gent féminine et deuxièmement que de celles qui sont restées plus ou moins longtemps avec moi, aucune n’a jamais déposé plainte. 



Batman's

De plus, j’étais, à l’époque, encore mineur… mais, avec deux pleines années d’expérience au Cambodge. Un autre monde, sexuellement parlant tout du moins, surtout pour un jeune homme de quinze ans vigoureux à souhait. Mais, ceci pour un autre billet ou plus sûrement dans mes mémoires.

Néanmoins, et afin de conserver la version originale de l’histoire dans son intégralité, je dois avouer avoir reçu une claque monumentale de la part de ma jeune métisse.
Au début, de ce qui n’était alors qu’un flirt un peu poussé, devant son refus d’aller plus loin, je lui ai demandé si elle préférait les blacks ? Erreur de ma part, je me suis pris une gifle magistrale… mais, une gifle pour une virginité, en y repensant, je recommencerais tous les jours ; malheureusement ce n’est plus de mon âge. 

C’est beau l’innocence de la jeunesse ! C’est pourquoi j’insiste sur l’obligation que devraient  avoir les parents de laisser leurs enfants découvrir leur sexualité entre eux, sans aucune interférence des adultes.

Bon, maintenant je vous dois quelques petites explications.
L’endroit, superbe, dans le comté du Sussex, (encore un nom prédestiné), avec je dois le dire une famille anglaise exceptionnelle, était réservé aux enfants de familles aisées. Enfants venus passer les vacances d’été, ou partie de celles-ci, afin de perfectionner leurs connaissances de la langue de Shakespeare.




Ma jeune métisse était fille de ministre, la suissesse fille de banquier et il en était ainsi de la petite dizaine de pensionnaires que nous étions.  

 
Pelouses, gazon anglais sur l’arrière du château,qui nous servait de terrain de foot et de rugby. Les enfants de la famille d’accueil y jouaient également au cricket ; mais, n’ayant aucun intérêt pour ce jeu, je les laissais faire, sans au grand jamais intervenir et encore moins participer. Il y avait également une petite rivière qui coulait au fond de la propriété, rivière jamais pêchée et remplie de truites ; je me suis régalé.

Pour ceux qui veulent tout savoir, le château, en fait un manoir du 14ème siècle nommé Batman’s, était l’ancienne demeure  de l’écrivain anglais Rudyard Kipling. Oui, celui qui a écrit le livre de la jungle, mais également le poème « IF, Tu seras un homme mon fils ». Comme ce poème a parfois influencé ma vie, je vous le donne en version originale et pour ceux qui ne maîtrisent pas ou mal la langue, je vous donne la traduction (qui n’est pas de moi, mais de Jules Castier)   

Version originale,

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream —and not make dreams your master
If you can think —and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build’em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings —nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds’ worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And —which is more— you’ll be a Man, my son!

Batman's Manor


Traduction :
Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ;
Si l’attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l’air trop bon, ni parler trop sagement ;

Si tu rêves, — sans faire des rêves ton pilastre ;
Si tu penses, — sans faire de penser toute leçon ;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon ;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par les coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, — en un seul coup —
Et perdre — et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ;
Si tu forces ton cœur, tes nerfs, et ton jarret
À servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l’arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : “Tiens bon !”

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,

Et, — bien mieux — tu seras un Homme, mon fils.


Autre version, d’André Maurois :

SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS


Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;


Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;


Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,

Si… Tu seras un homme, mon fils

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.




En fait, ce n’est rien de tout cela dont je souhaitais vous parler, mais une chose en amenant une autre et les idées faisant de même, j’ai quelque peu bifurqué.

Mais de quoi voulais-je bien vous parler ?
Ah oui, cela me revient, en fait ce sont les Bee Gees (Disque Odessa  que j’écoute en ce moment) qui me remémorent mon sujet du jour, les chansons et groupes des années soixante-dix et quatre-vingt.

Nous étions gâtés !

Qu’ont-ils les jeunes de nos jours, à part découvrir ou redécouvrir les groupes qui ont fait le bonheur de nos jeunes années ?

Des tubs éphémères et souvent de mauvaises factures, du Rap et de la Techno ?
Limité, vous ne trouvez pas ?


Et pourtant, ils en ont du matériel à leur disposition ! Ils peuvent écouter leur musique dans de bien meilleures conditions que nous pouvions le faire. Nous qui bricolions amplis, enceintes et platines avec plus ou moins de bonheur.

Souvenez-vous, nous avions :


île de Wight 1970

Les Beatles, les Bee-Gees, Creedence Clearwater Revival, Chicago Transit Autority, Eagles, les Moody Blues, les Doors, les Who, Crosby, Stills Nash & young, Iron Butterfly, Jefferson Airplane, Scorpions, Areosmith, Temptation, ACDC, Black Sabbath, Deep Purple, Genesis, Led Zeppelin, Pink Floyd, Police, Procol Harum, Queen, les Birds, Ten Years After… et j’en oublie des dizaines, comme par exemple les Shadows, pionniers du rock britannique.

Et certains de ces groupes tournent toujours, quarante ans après !

Nous avions même des groupes français, pour n’en citer que quelques-uns : les Charlots, la Bande à Basile, Il Était une Fois, Téléphone, Santa Esmeralda, le Martin Circus… Loin, très loin derrière les groupes anglais et américains, mais tout du moins ils avaient le mérite d’exister.

Quelques-uns des groupes qui ont fait mon bonheur et pas que le mien. Des morceaux qui reviennent régulièrement quarante ans après leur sortie. Les morceaux qui passent de nos jours, seront-ils toujours en vogue dans quarante ans ? J’en doute !

Il n’y a presque rien de nos jours, plus de Jimmy Hendrix, plus de Lennon ni de Janice Joplin, d’Alice Cooper ou de Morrison.


Festival de l'île de Wight 1970

Qu’est-ce qu’une ‘’rave’’ d’aujourd’hui, comparée aux festivals de Woodstock ou de l’île de Wight ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse de nostalgie, plutôt d’une constatation.
La musique nous l’écoutions presque religieusement, en bande, entre copains, parfois avec des filles. Il y avait souvent des boumes, des surprises parties, nous étions rarement seuls. Pas question ne nous enfermer, de nous abrutir devant un écran, qu’il soit de télévision, d’ordinateur ou d’écran de téléphone portable. La Télévision en était à ses débuts, l’ordinateur était dans les cartons des chercheurs et le portable… se voyait dans des films comme Startreck.

Il  y avait à l’époque les produits interdits et consommées en grande quantité me direz-vous. Je vous répondrais qu’à mon avis il y a autant de produits illicites qui sont consommés de nos jours. Peut-être même plus !

Non, peut-être est-ce le fait que nous cherchions en groupe, que nous prenions ce qu’il y avait de meilleur chez les uns et chez les autres afin de faire un tout. De nos jours, chacun ou presque est devenu trop individualiste, c’est le système qui le veut.

Il ne faudrait pas que le groupe donne de mauvaises idées, aussi faisons en sorte de détruire le groupe, de détruire la famille. Aux Philippines, les enfants sont presque toujours en groupe que l'on nomme ici ''Barkada'', la bande. 

Il ne faut pas que les gens puissent échanger des idées, les idées sont considérées comme subversives de nos jours, seul le politiquement et surtout commercialement correct doit subsister, la voie de son maître. Le laissons "Mamie faire" doit disparaître. Faisons tout pour marginaliser, voire éliminer ceux qui pourraient penser autrement.  

Qu’en pensez-vous ?
La musique populaire d’hier était-elle meilleure ou moins bonne que celle d’aujourd’hui ?



À tous je souhaite une excellente fin de semaine.

Avis, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.

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