Le couple ‘’type’’ Filipina-occidental :
Pourrait-on définir le couple type formé d’une
‘’Filipina’’ et de son partenaire ‘’occidental’’ ? Pourrait-on, sans
généraliser, faire une sorte de moyenne ?
Si oui, à quoi peut-il bien ressembler ce couple ?
A mon avis il y a quatre grandes catégories d’étrangers
qui viennent aux Philippines pour chercher et trouver femme(s) et/ou épouse et
de nombreuses sous catégories.
-
Les retraités, souvent mariés de longue date avec leurs
‘’Pinay(s)’’ et qui viennent couler des jours heureux sous les tropiques ;
d’autres qui trouvent chaussures à leurs pieds une fois installés.
-
Des personnes d’une quarantaine d’années qui viennent aux
Philippines pour une raison ou pour une autre, qui tombent sous le charme d’une
‘’Pinay’’ et qui font ou refont leur vie.
Soit aux Philippines, soit en ramenant la ‘’Pinay’’ dans leur pays.
Soit aux Philippines, soit en ramenant la ‘’Pinay’’ dans leur pays.
-
Et enfin ceux, qui pour la plupart du temps ne sont
jamais venus en Asie, qui ne connaissent absolument pas les Philippines, qui
savent tout juste situer le pays sur Google Hearth (et encore avec beaucoup
d’hésitation), décident de marier une Filipina. Ils ont entendu parler de la
beauté de la femme philippine, de son comportement exemplaire en tant qu’épouse
et mère de famille, de sa fidélité, de son adaptabilité, de son dévouement,
etc.
Le fait qu’elle soit catholique et profondément religieuse ne peut-être qu’un plus à leurs yeux.
Le fait qu’elle soit catholique et profondément religieuse ne peut-être qu’un plus à leurs yeux.
Intéressons-nous dans ce post à cette dernière catégorie.
Il peut s’agir d’un célibataire qui a des difficultés à
trouver chaussure à son pied dans son pays d’origine, qui n’apprécie peut-être
pas les mouvements féministes, la façon de vivre des femmes occidentales, etc. soit
d’un homme qui a déjà été marié, donc d’un divorcé avec ou sans enfants, qui
après une ou plusieurs déceptions essaie une autre voie pour trouver une
compagne, se remarier et fonder une famille.
Il s’agit généralement d’hommes entre 35 et 50 ans, qui
ont déjà une certaine expérience, souvent malheureuse, un emploi stable et qui
souhaite marier une Filipina pour la faire venir dans leur pays d’origine.
Dans la plupart des cas il n’y a pas d’idée
d’expatriation, au départ tout du moins.
Simplement trouver une femme qui corresponde plus à leur idée de la femme, la marier et la faire venir dans leur pays pour fonder le foyer parfait, le couple idéal, à leurs yeux tout du moins.
Je ne vais jamais essayer de forcer ou même de favoriser
en quoi que ce soit le rapprochement entre occidentaux et Filipina, je souhaite
rester le plus neutre possible, bien qu’étant marié avec ma ‘’Pinay’’ depuis
plus de quinze ans, Pinay qui m’a donné cinq superbes enfants.
Dans ce post je vais vous donner l’exemple d’une relation
type qui fonctionne parfaitement, ce qui n’est pas le cas de toutes les
relations et mettre en garde certains futurs candidats sur les dangers et les
difficultés que l’on peut rencontrer dans ce type de démarche qu’est la
recherche d’une femme philippine.
Ce pourrait également, à quelques détails d’importance près, la recherche d’une femme Thaï, Cambodgienne, Lao, Vietnamienne, Chinoise … (j’en connais qui s’en mordent encore les doigts, les poignets et les avant-bras).
Ce pourrait également, à quelques détails d’importance près, la recherche d’une femme Thaï, Cambodgienne, Lao, Vietnamienne, Chinoise … (j’en connais qui s’en mordent encore les doigts, les poignets et les avant-bras).
Tout d’abord, le sujet du mythe de la Filipina et là je
vous arrête tout de suite, on n’épouse pas un mythe ! On adore un mythe,
on vénère un mythe, on n’aime pas un mythe et encore moins on l’épouse … sauf à
vouloir aller au-devant de graves difficultés.
Ne courrez pas totalement aveugle à la recherche du
mythe, vous courrez à la catastrophe !
D’un autre côté je suis totalement disposé à favoriser,
éventuellement en faisant partager ma petite expérience, une relation
équilibrée, heureuse et qui bénéficie aux deux partenaires.
Mais tout ceci doit être mûrement réfléchi, ne partez pas
à l’aveuglette.
Ce n’est pas seulement une relation à distance (très longue distance) que vous allez commencer, c’est également une relation inter-culturelle et vous pouvez me croire … ce n’est pas évident.
Revenons-en à notre couple moyen, celui que l’on retrouve
le plus souvent.
Lui Alan, 39 ans. Il est blanc, ressortissant d’un pays
européen, protestant, à un bon job dans une administration, a reçu une
excellente éducation, éducation supérieure à la moyenne nationale et un plan de
carrière qui se déroule devant lui sans problème majeur.
Il a été marié, sans enfant et le mariage s’est terminé en
fiasco, en divorce il y a quelques petites années.
C’est quelqu’un de relativement conservateur et qui se sent particulièrement mal à l’aise avec les jeunes femmes plutôt émancipées et libres de son pays ; il n’est pas trop confortable avec les mouvements féministes et recherche une relation qu’il voudrait plus traditionnelle, en ce sens il a décidé de regarder du côté des Philippines.
Petite parenthèse : pourquoi les Philippines
attirent-elles autant de candidats au mariage d’hommes en provenance des USA,
du Royaume Uni, d’Allemagne et quelques autres ? La Pinay, en général tout
du moins, parle anglais, ce qui facilite grandement la conversation … parler d’amour
sur le net avec une traduction de Google, bonjour l’amour !
Notre ami Alan a donc décidé de partir à la recherche d’une
épouse philippine, principalement parce qu’il a entendu dire que les Philippines
sont plus traditionnelles et famille que les femmes de son pays.
Donc Alan
souhaite rencontrer une telle femme et commencer une vie de famille pour lui
traditionnelle.
Pour trouver une femme philippine qui souhaite rencontrer
et marier un occidental, il commence par surfer sur la toile, sur des sites et
des forums spécialisés, puis il s’inscrit sur des sites de rencontres.
Il envoie des messages à plusieurs de ces jeunes filles, celles qui lui semblent le mieux correspondre à ses goûts et à ses désirs.
Il envoie des messages à plusieurs de ces jeunes filles, celles qui lui semblent le mieux correspondre à ses goûts et à ses désirs.
Et il reçoit de très nombreuses réponses.
Principalement des jeunes femmes des Visayas, mais également de Luzon et peut-être une dizaine de Mindanao. Il commence à faire une sélection en fonction des affinités et discute plusieurs mois avec des jeunes filles pour lesquelles il ressent une certaine attraction et dont il a l’impression que cela est réciproque.
Après un an, il n’est plus en contact qu’avec trois jeunes femmes, dont une de Cebu avec laquelle il se sent très proche et à l’aise.
Principalement des jeunes femmes des Visayas, mais également de Luzon et peut-être une dizaine de Mindanao. Il commence à faire une sélection en fonction des affinités et discute plusieurs mois avec des jeunes filles pour lesquelles il ressent une certaine attraction et dont il a l’impression que cela est réciproque.
Après un an, il n’est plus en contact qu’avec trois jeunes femmes, dont une de Cebu avec laquelle il se sent très proche et à l’aise.
Quatorze mois se sont écoulés depuis sa décision de
chercher une femme aux Philippines et il décide qu’il est temps d’effectuer une
première visite et cette première visite sera pour Rhina, la jeune femme de
Cebu.
C’est une fervente catholique, mais qui néanmoins est ouverte au mariage avec non catholique, à la condition qu’il soit croyant, gentil et amoureux.
Elle à 22 ans, n’a pas d’enfant et n’a jamais été mariée auparavant.
Elle a eu un fiancé, une relation qui a duré trois ans, mais elle a brutalement rompue quand elle s’est aperçue que ce dernier avait d’autres ‘’fiancées’’.
Elle s’est inscrite sur un site de rencontre, au début un
peu pour faire comme certaines de ses amies, au moins l’une d’entre elles a
ainsi trouvé un mari et vit désormais à l’étranger.
Comme de nombreuses ‘’Pinay’’ elle a entendu des rumeurs
au sujet d’étrangers qui abusaient des Filipinas, que certaines d’entre elles
avaient été assassinées par des occidentaux.
Mais d’après elle, d’après ce qu’elle croit savoir, les occidentaux abusent moins des femmes que les hommes de son propre pays.
D’autre part pour elle, les occidentaux sont plus beaux, certains ressemblent même à des acteurs de cinéma et sont plus respectueux des femmes. Ils sont de plus beaucoup mieux préparés, financièrement parlant, pour offrir une vie meilleure à la femme et aux enfants.
Donc après plusieurs mois de correspondances, d’appels
téléphoniques, de conversation et d’échanges de regards sur le net … Alan et Rhina
vont enfin se rencontrer.
Il arrive à l’aéroport de Mactan où elle l’attend avec
quelques membres de sa famille (une petite vingtaine par exemple).
Un petit restaurant pour reprendre des forces après un long vol, peut-être un petit shopping au Centre Commercial local et en route pour la petite ville de province de Rhina.
En bus, taxi ou jeepney, direction le domicile de Rhina
où elle va faire les présentations. Le papa, la maman, les oncles et les
tantes, les frères et sœurs, les nièces et neveux, les très nombreux cousins,
les voisins et relations … cela fait du monde.
Alan qui s’est informé des coutumes locales a apporté des
‘’pasalubong’’, ces petits cadeaux que celui qui arrive est censé apporter. Une
bouteille d’alcool pour le père, des chocolats pour la mère, des tee-shirts,
des casquettes de baseball, des montres à trois sous et plein de bombons.
Mais il pense qu’il ne va pas y en avoir assez, vu la foule qui se presse dans la maison, mais également dans la cour et jusque dans la rue. Tout le monde veut voir et toucher le ‘’Kano’’.
Il va rester ainsi, proche de la famille durant les dix
premiers jours suivant son arrivée.
Il sort avec Rhina ; ils visitent la ville, font du shopping, quelques petits restaurants, deux ou trois excursions dans les environs, de longs après midi sur la plage et des ballades amoureuses qui s’éternisent dans la nuit. Mais il y a toujours un chaperon qui veille ! Une amie, un membre de la famille, des gamins, ils ne sont jamais seuls.
Après une dizaine de jours Alan propose un voyage sur
Bohol et Siquijor, un voyage en amoureux, enfin seuls … il n’est pas de bois
notre Alan.
Et … Rhina accepte sans difficulté, ils vont enfin et pour la première
fois devenir amants.
Mais je vous raconterai cela dans un prochain post, la
suite des aventures d’Alan et Rhina.
Le retour d’Alan huit mois plus tard, le mariage, la galère pour faire venir l’épouse dans le pays d‘Alan, les premières années.
Le retour d’Alan huit mois plus tard, le mariage, la galère pour faire venir l’épouse dans le pays d‘Alan, les premières années.
Pour vous donner une petite idée de ce que cela peut
coûter, Alan a dépensé environ € 120 à 150 par jour durant son séjour. Somme à
laquelle il faut ajouter le prix de son billet d’avion et les cadeaux.
La cérémonie du mariage, mariage à l’église, comptez entre € 2.500 et 3.000.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme toujours sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
www.expatauxphilippines.blogspot.com
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Générer des revenus’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
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