Pirates, vous avez-dit pirates… aux Philippines ?
Mais, sachez que, depuis des décennies, c’est la principale
occupation d’une partie de la population des îles du Sud de l’archipel. De
Basilan à Sulu, de Sulu à Tawi-Tawi et jusqu’au Sud de Palawan, parfois plus
loin, se situe le Royaume ancestrale des pirates Mahométants.
Le 28 avril de cette année (2017) CNN, la chaîne américaine,
titrait :
« Un Allemand a été décapité par les militants d'Abou Sayyaf
dans le sud des Philippines, ceci quelques jours après l’expiration du délai
pour payer sa rançon ». CNN ICI et le Monde.
Les responsables philippins et allemands ont confirmé que
Jurgen Kantner, âgé de 70 ans, avait été tué après avoir été détenu pendant
trois mois par le groupe militant islamiste.
C'était la deuxième fois que Kantner était enlevé. Il avait
été kidnappé et détenu préalablement avec sa partenaire, Sabine Merz, par des
pirates somaliens pendant près de deux mois en 2008.
Le ressortissant allemand Jurgen Kantner et sa compagne,
Sabine Merz, ont été faits prisonniers une première fois en 2008, avant d’être
libérés quelques mois plus tard, par des pirates somaliens qui les avaient
capturés. Ceci après paiement d’une rançon !
Abu Sayyaf a publié une vidéo horrible de ses militants qui
tuent l'homme (Jurgen Kuntner) avec un couteau courbé. La vidéo a été
distribuée par le site Intelligence Group.
Acte de barbarie, c’est dégueulasse, les heures les plus
sombres de l’humanité, etc.
"Le chancelier fédéral condamne l'acte abominable, qui
montre une fois de plus combien les terroristes sont sans scrupules et
inhumains. Nous devons tous rester ensemble et nous battre contre eux", a
déclaré Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière allemande Angela
Merkel.
Belles paroles, des déclarations comme seuls les politiques
(en tout petit) savent nous en sortir.
Mais, au fait… ils n’ont jamais payé la rançon demandée !
À la limite, je peux comprendre, un récidiviste, mais alors…
qu’ils ferment leurs ‘’gu…les’’.
D’un autre côté, ce gus, ce Jurgen, que cherchait-il ou que
recherchait-il ?
Kidnappé une première fois en Somalie, ce Klong (il faut
bien appeler les gens par leur nom), vient s’aventurer avec son voilier dans
des eaux qui sont depuis des siècles réputées dangereuses, car infestées de
pirates.
Insouciance, gloriole, vanité, orgueil, mégalomanie ?
Je suis le plus fort, rien ne peut m’arrêter ?
Oui, peut-être que c’était son problème, mais dans ce cas on
n’entraîne pas une tierce personne dans ce genre d’aventure, surtout une femme.
Cela fait plus de vingt ans que je vis aux Philippines et,
régulièrement dans mes petits blogs, j’invite les personnes qui me lisent à ne
pas s’aventurer dans une zone qui se situe à l’ouest d’une ligne joignant
Iligan à Cotabato. En y incluant la presqu’île de Zamboanga, les îles de
Basilan et de Sulu, ainsi que les îles de la région de Tawi-Tawi.
Pourquoi ?
Tout simplement du fait que ces zones demeurent hors du
contrôle des autorités de Manille et ce depuis des siècles. C’est un autre
monde.
Voici ce qu’écrivait le
journaliste et écrivain français Edmond Plauchut à ce sujet dans les
années 1860.
« Avant de quitter à regret cet admirable archipel des
Philippines où j’avais séjourné dix années, je résolus de faire une excursion
au village de Butuan. C’est sur ce point,
alors inconnu du globe, par 128° 44’ de longitude et 8° 48’ de latitude,
à l’extrémité orientale de l’île de Mindanao, qu’en 1521… »
« Soulou (de nos jours Sulu) a une population de 100,000
âmes environ ; elle se compose de descendants de Malais, de captifs chrétiens
et de Guimbas. Ces derniers, considérés comme les aborigènes de l’île, sont en
grande partie réduits en esclavage et tendent avec rapidité à s’absorber dans
les envahisseurs. Ceux qui vivent encore indépendants se sont réfugiés sur les
montagnes de l’intérieur et s’y nourrissent de racines et de gibier ».
« Le sol de l’île est montueux et très fertile ; il produit
le riz, le maïs, la canne à sucre ; le café est excellent, et, comme celui de
Mindanao, peut rivaliser avec le moka. L’huître à perles, l’écaille de tortue,
les ailerons de requins, — ce dernier produit recherché par les gourmets de
Chine, — procurent de grandes richesses à ceux qui s’occupent de ces trafics.
En touchant ce sol aux produits si riches, malgré l’aspect verdoyant de ses
plaines bien cultivées, on éprouve un vif sentiment de répulsion pour cette
fertilité due à un incessant labeur d’esclaves ».
« Ce sont en effet des Guimbas fugitifs ou arrachés à leurs
montagnes, des Indiens enlevés violemment à leur gai village, des pêcheurs
jetés par un typhon sur les côtes de cette île inhospitalière, qui cultivent
ces immenses plantations. Il en est dont le sort est affreux ».
« Je m’étais fait débarquer avec tous les officiers de
l’escadre, A peine avions-nous fait quelques pas hors du débarcadère que nous
nous vîmes entourés d’une population farouche, armée avec une sinistre
profusion de krishs, de campilans et de longues lances barbelées. Quelques
datos à cheval, revêtus de la cuirasse et le casque en tête, firent la haie
autour de nous. Nous ne distinguâmes que peu de femmes dans cette multitude et
celles qui se montraient étaient vêtues d’oripeaux sordides. Je sus plus tard
que les jeunes femmes du pays, fort belles, dit-on, avaient été tenues, le jour
de notre débarquement, strictement renfermées dans les harems des chefs jaloux
».
« Le gouverneur espagnol, après avoir exprimé au jeune
sultan Mojamed le regret d’avoir été dans l’obligation d’interrompre le cours
d’un deuil sévère, lui fit connaître en peu de mots la volonté de l’Espagne. En
échange d’une promesse formelle d’aider de toute son autorité à extirper la piraterie
de l’archipel sur lequel il était appelé à régner, il recevait de la reine
Isabelle II le titre de sultan de Soulou, Tavi-Tavi (de nos jours Tawi-Tawi) et
Bornéo. L’Espagne lui assurait aussi l’appui de ses forces dans le cas où ses
sujets mécontents auraient un jour la fantaisie de le détrôner. Cette partie du
discours était à l’adresse de quelques chefs, ennemis déclarés des Espagnols et
dont la richesse avait pour origine la piraterie ».
Mojamed promit, d’une voix mal assurée, tout ce qu’on lui
demanda. Il fut proclamé sultan. L’escadre, à un signal donné, fit feu de
toutes ses batteries ; mais la foule, réunie autour du jeune souverain, garda
un silence morne et très significatif.
Autre témoignage, celui d’un américain qui a passé quelques années
au pays des 7.107 îles à la fin du 19ème
siècle.
« Cela fait des années que l’Espagne envoie des hommes et
des navires de guerre afin d’éradiquer les sauvages et d’amener les îles du Sud
sous la domination complète de l’Empire ».
« Cela fait des années que l'Espagne a envoyé des hommes et
des navires de guerre à Mindanao pour éradiquer les sauvages et amener l'île
sous sa totale domination, mais sans résultat ».
De jeunes garçons du nord ont été recrutés et incorporés
dans des régiments indigènes pour aller vers le sud, sur cette fausse promesse
que les philippines ne font qu’une et indivisible.
Les prisons de Manille ont été vidées et les condamnés,
armés de Bolos et de hachoirs à viande, ont suivi leurs frères les plus justes
au front. Des troupes indigènes, bien formées y sont allées ; les troupes
espagnoles sont parties ; les officiers ont tout essayé, mais il s’agissait et
il s’agit toujours d’une lutte sans fin. D’une lutte qui ne pourra jamais se
terminer sur le terrain, d’une lutte ancestrale qui ne pourra se solder que par
un monstrueux bain de sang ou des négociations longues et difficiles.
À noter que de nos jours, la pratique d’utiliser, non pas
des prisonniers, mais des policiers ripoux en première ligne est plus que
jamais d’actualité au pays des 7.107 îles. De nombreux policiers, impliqués
dans le trafic de drogue, au lieu d’être emprisonnés, ont été envoyés à Marawi
en première ligne.
Ce qui s’est déroulé à Marawi ces dernières semaines n’est
que la poursuite logique d’un conflit qui remonte à plusieurs centaines
d’années. Deux cultures différentes, deux conceptions totalement opposées, non
pas de civilisation, car dans le cas des habitants de religion musulmane de
Mindanao il s’agit d’une culture
autochtone très prononcée, mais ce n’est pas une civilisation. Plus simplement
le choc de deux cultures, l’une que l’on pourrait nommer Christiano-Occidentale et la
seconde ‘’Arabo-Islamique’’, choc dans lequel la religion joue un grand rôle.
L'Islam aux Philippines a atteint les îles du Sud à la fin
du 14ème siècle et s’est étendu à toutes les Philippines jusqu’au 16ème siècle.
Aujourd’hui, l’islam est surtout présent à Mindanao et sur l’archipel de Sulu.
Environ quatre millions de Philippins sont musulmans, soit 4,3 % de la
population.
J’aurais tendance à dire un peu plus, peut-être 6 à 7 %.
En 1380, l’arabe Sarif Maqdum arriva à Mindanao comme
missionnaire musulman. Il prépara le chemin pour Raja Baginda, qui rassembla toutes les îles de Jolo en
une annexion malaise par des colons malais. Le reste des conquérants malais fonda un sultanat
dans le Sud, à Mindanao, contribuant ainsi à la présence d'un islam dominant, que les vieilles
coutumes locales toléraient pourtant largement avant.
L’un de ces chefs musulmans, Shariff Mohammed Kabungsuwan,
de Johor en Malaisie,
membre de la maison royale de Malacca, atteint au milieu du
16ème siècle l’état central de Mindanao. Là-bas, il épousa une princesse autochtone et fonda en 1475
le sultanat de Maguindanao. Il commença alors à étendre le domaine de sa souveraineté dans
les environs.
À cette époque, des Malais musulmans fondèrent également le
Raja Sulayman, une forteresse à l’embouchure du fleuve Pasig, à Manila (Manille). Cette
forteresse provenait de Brunei, elle fût dirigée par Raja Muda, qui était l'un des gendres du sultan de Brunei qui
régnait alors, Abdul Kahar. Bien que l’islam s’étendît alors jusqu'à Luçon, l’animisme resta
longtemps la religion dominante des îles des Philippines.
Les colons musulmans conduisirent dans leur zone d’influence
une politique de structuration en un seul état territorial, qui fut régi par
des Rajas ou des sultans. Pourtant, ni
la conception d’un état politique unifié, ni une stratégie contrôlée de partage
des territoires, comme chez les paysans sédentaires de Luçon, ne purent faire
s’étendre l’islam au-delà de la région où il s’était établi.
Quand les Espagnols atteignirent les îles des Philippines au
16ème siècle, la majorité des environ 500 000 habitants des colonies correspondaient à des
Baranggays. Dans le Sud des Philippines, l’islam était au point de prendre racine plus profondément,
de sorte que les musulmans locaux, qui furent appelés des Maures (Moros) par les Espagnols, ne
purent être jamais complètement assujettis.
Les Espagnols estimèrent en 1625 qu’environ 100 000 Maures
vivaient à Mindanao, soit 12 % de la population totale.
Voici ce qu’écrivait un autre voyageur français au sujet de Soulou (Sulu) vers 1860.
L'empire de Soulou, fondé peut-être dès le 13ème siècle, avait subi des fortunes diverses, des crises (Jolo des Espagnols, Soloo des Anglais, les Soulouans l'appellent Tianggi, le marché) redoutables, dont il avait toujours su se relever. Le régime politique était ce qu'il est encore aujourd'hui : une oligarchie de datos (seigneurs féodaux) soumis, d'une façon plus ou moins effective, au pouvoir suprême du sultan.
L'empire de Soulou, fondé peut-être dès le 13ème siècle, avait subi des fortunes diverses, des crises (Jolo des Espagnols, Soloo des Anglais, les Soulouans l'appellent Tianggi, le marché) redoutables, dont il avait toujours su se relever. Le régime politique était ce qu'il est encore aujourd'hui : une oligarchie de datos (seigneurs féodaux) soumis, d'une façon plus ou moins effective, au pouvoir suprême du sultan.
Le commerce, le prosélytisme musulman et surtout la
piraterie absorbaient l'activité du royaume. Mais ces entreprises n'allaient pas sans de graves conflits
avec les forces hollandaises et espagnoles.
Les Soulouans, pirates dans l'âme et bons marins, ravageaient
périodiquement les côtes des îles Bisayas, ruinaient les pueblos et emmenaient les habitants
en esclavage.
Vingt fois l'Espagne avait envoyé des expéditions contre
Soulou ; elles étaient presque toujours revenues victorieuses, après avoir délivré les Indiens
captifs et imposé au sultan des traités solennels.
Quand leurs villages étaient incendiés et leurs praws coulés à fond, les datos, réunis sous les canons espagnols, juraient de se soumettre aux exigences du vainqueur. Mais les engagements pris étaient invariablement violés.
Dans ces mers, hérissées d'écueils, dont les cartes sont
encore incomplètes et où les croisières permanentes des grands voiliers sont
contrariées par la régularité des moussons, les praws légers, naviguant aussi
bien à l'aviron qu'à la voile, avaient une grande supériorité.
De nos jours, les voiliers n’ont aucune chance contre les
embarcations rapides utilisées par les pirates.
Les Espagnols partis, la piraterie renaissait avec l'élan
d'une industrie avide de réparer ses pertes.
Depuis quelque temps déjà les sultans paraissaient
comprendre la supériorité de l'Espagne et la défaite irrémédiable dont les
menaçait la civilisation. Ils auraient voulu ,sans doute, respecter plus
sincèrement les traités consentis, mais ils n'en avaient pas le pouvoir.
Leur autorité n'avait de valeur que pour prélever le tiers
sur le butin de leurs sujets, tribut toujours religieusement payé ; il leur
était impossible de surveiller efficacement tout un peuple de datos disséminés
dans les cent cinquante îles et îlots compris dans leurs domaines; d'ailleurs
l'autorité des sultans tirait toute sa force de l'idée religieuse et elle eut
perdu tout prestige en essayant de faire respecter les populations catholiques
des Philippines.
En réalité, ces souverains, si redoutés, étaient soumis à
leurs vassaux; ils étaient contraints de tolérer des pirateries continuelles,
bien que prévoyant les conséquences fatales qui devaient être le résultat.
Nous avons donc un homme, Jurgen Kantner, un ressortissant
allemand de soixante-dix ans qui, malgré toutes les mises en garde et elles
sont nombreuses, alors qu’il a déjà fait l’expérience d’un kidnapping dans
d’autres eaux, vient s’aventurer dans les eaux du Sud de l’archipel des
Philippines.
De plus, en voilier et seul ou presque !
Mais que recherchait-il ?
En février 2012, deux ornithologues, un Néerlandais et un
Suisse sont enlevés dans les îles de Tawi-Tawi ; je crois me souvenir qu’ils
étaient également arrivés en voilier. Le Suisse parvient à s’échapper en décembre 2014. htmlch/info/suisse ICI
En avril 2014, enlèvement de deux Allemands, Srefen Okonek et Henrike Dielen,
arrivés à bord d’un yacht, dans la partie occidentale Sud de l’île de
Palawan.
Ils sont libérés six mois plus tard contre rançon. ICI
Comme déjà expliqué dans d’autres billets, si ce sont bien
les Abu Sayyaf(s) qui revendiquent les kidnappings et qui demandent rançons,
dans la plupart des cas ce ne sont pas eux qui ont procédé au kidnapping.
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