mercredi 23 septembre 2015

KAWAYAN ... LE BAMBOU !

Kawayan est le nom du bambou en Tagalog, mais êtes-vous sûre, certain, que vous connaissez bien le bambou ?

Savez-vous que la majestueuse et magnifique herbe appelée Bambou est omniprésente dans la vie Philippine.

La légende locale ne veut-elle pas que le premier homme et la première femme soient issu d’un bambou ?

Un jour, alors qu’un oiseau (certainement un gros pic-vert) donnait des coups de bec dans un énorme bambou, celui-ci se fendit sur toute sa longueur ; de l’intérieur en jaillirent Silalak le premier homme et Sibabay la première femme.
Ils se marièrent et de nos jours les philippins sont tous leurs descendants.

En fait il serait plus raisonnable de parler des bambous ; en effet, aux dernières nouvelles il existerait 70 genres et plus de 1.450 espèces de cette plante !
Vingt et une de ces espèces sont endémiques aux Philippines et huit sont réellement utilisées.

Le Philippin, tout du moins dans les zones rurales de nos jours, a totalement intégré le bambou dans son mode de vie et les habitants de la ville de Ternate ne dérogent pas à la règle.

Si la très grande majorité des maisons du centre-ville sont maintenant construites avec des parpaings et du ciment, il n’en est pas de même pour les habitations des barangays  (quartiers)  périphériques.

Nombreuses sont encore les habitations entièrement faites de bambou.
Armature, murs (cloisons), plancher, charpente, portes, fenêtres, escaliers, tout sauf la couverture, est fait de bambou. Les meubles comme lits, tables, chaises, cabinets, sont également réalisés avec du bambou. Les enclos pour les cochons, les cages pour les poules, le parc pour le bébé, les clôtures et même le mât pour l’antenne de télévision … du bambou, encore et toujours du bambou !


Comme il y a plus de 1.500 utilisations du bambou répertoriées, je ne vais pas vous dresser une liste rébarbative, mais je vais vous donner les principales utilisations que font les gens de Ternate de cette plante miraculeuse.

La principale et seule ‘’industrie’’ de Ternate, les sticks de bambou pour les BBQ.
BBQ, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le barbecue et les sticks sont les brochettes sur lesquelles l’on va enfiler viande ou poisson, avant de les faire griller sur un feu de charbon de bois.

Deux tailles, vingt et trente centimètres.

Recette du stick pour barbecue : prend une tige de bambou de 10 à 15 centimètres de diamètre, la découper en morceaux de vingt ou trente centimètres à la scie égoïne ; au ‘’bolo’’, le coupe-coupe local, fendre le bambou qui est creux en petites pièces de deux à trois millimètres d’épaisseur ; enlever délicatement la peau en frottant, toujours à l’aide du bolo et épointer à un bout. Réunir par une ficelle afin de faire un fagot de cent pièces et faire sécher au soleil … sur la Highway, la grande route, de préférence.  

La bangka philippine, avez-vous remarqué de quoi sont faits les flotteurs et les balances ?
Un ou plusieurs gros bambous, le plus droit possible pour les flotteurs et des pièces travaillées au feu pour les balances qui ont souvent la forme d’ailes d’oiseau.
Ce que vous ne voyez pas, c’est que le fond du bateau est recouvert d’une sorte de caillebotis également fait de bambou, il en est de même pour de nombreuses autres pièces que vous ne pouvez reconnaître du fait de la peinture qui les recouvre.
 
Les armatures des cages ou pièges à poissons et à calmars sont également faites de lattes de bambou. Il y a encore quelques dizaines d’années, l’ensemble des cages, trappes et nasses était entièrement réalisé avec ce matériau.

Regardez dans les champs, nombreux sont ceux qui sont clôturés avec des barrières de bambou, de nombreux portails et portillons sont également faits de bambou...
  

Les ‘’fishponds’’, ces parcs à poissons que l’on trouve aussi bien en eau douce que dans les eaux peu profondes des mers de l’archipel, sont également réalisés avec des plots de bambou.

Les supports des élevages d’huîtres sur cordages sont également faits de bambou.
Pour les maisons flottantes, les radeaux, les barahan (pontons), c’est encore et toujours le bambou qui va être utilisé.

Allez faire un tour au marché, il vous y sera possible d’y trouver des pousses de bambou.
Oui, le bambou se mange !
Tout du moins les jeunes pousses de certaines espèces ressemblent de par leur composition au riz, au maïs ou au blé. En fonction des régions ces pousses seront cuisinées de différentes façons : ‘’Lunpia ou Lumpia’’, dinengdeng’’ et ‘’paklay’,’ dans les Visayas ; ‘’bulanglang’’ dans la région de Batangas ; ‘’pickled labong’’ dans la région Tagalog ou ‘’guinataang’’, ‘’labong’’ pour les Bicolaños, etc.

Chaque région possédant un nom et des recettes différentes pour ce même produit qu’est la pousse de bambou.

Ma recette préférée, nature en salade.
Préparer une sauce vinaigrette, ajouter éventuellement sel, poivre et moutarde en fonction des goûts et affinités, mettre au froid et manger en salade. Sans être extraordinaire, cela se laisse manger et de plus c’est excellent pour la santé.



Cette plante est certainement la plus résistante sur Terre.
Des bambous, situés au niveau zéro de la ville d’Hiroshima, non seulement ont résisté au bombardement atomique, mais elles ont remis de nouvelles pousses dans les jours qui ont suivi le déchainement de l’atome en août 1945.

C’est également une des plantes qui poussent le plus vite au monde.
Si certaines esp
èces peuvent grandir de plus d’un mètre par jour, l’on constate que la majorité d’entres elles poussent de trois à dix centimètres par jour et qu’elles peuvent atteindre plus de 30 mètres de haut.

On se sert également du bambou pour fabriquer des cendriers, des vases, des pots à crayons, des verres, des récipients pour cuire les aliments, pour faire fermenter le vin de palme, etc.
Les vieilles pièces, une fois hors d’usage, sont utilisées pour la cuisson des aliments.

Dans les environs il est possible de trouver des alimentations en eau réalisées avec des pièces de bambou, il remplace les tuyaux, les gouttières, l’eau courante grâce au bambou.
Des ponts, des passerelles, des échelles, sont installés dans la forêt afin de franchir des obstacles naturels. Il est aussi utilisé comme échafaudage dans la construction de maisons, mais également d’immeubles de plus de dix étages.

On en fait également des instruments de musique, qui aux Philippines ne connait pas le grand orgue de Las Piñas ?
Des flûtes, des xylophones, des flûtes à pan, etc.

Vous souvenez-vous que le premier filament de la lampe électrique de Thomas Edison était fait de fibres de bambou ? Idem pour la première aiguille de phonographe ?


Vous connaissez bien évidemment les meubles, les objets décoratifs, les arcs et les flèches, les lances, les cannes de marche et les cannes à pêche, les nattes, les pare soleil, les parquets, les jouets, les manches pour outils, tous ces objets réalisés avec du bambou vous sont familiers.

Mais savez-vous que l’on fait également des vêtements, des chaussures, de la bière (oui je dis bien de la bière, celle que l’on boit bien glacée), du bio fuel, des voitures, des enceintes acoustiques, des ordinateurs, des cadres de vélo, des casques de moto (homologués), des couches culottes, des cercueils, des draps de lits plus doux que la soie, des serviettes, des briquettes équivalentes à du charbon de bois, du papier, etc., avec le bambou.

Les Chinois s’en servaient comme support pour écrire et ils l’utilisent toujours comme plante médicinale ; des produits de soins et de beauté sont également élaborés à partir de cette plante.

De plus c’est un produit écologique, un produit vert, une énergie renouvelable ; vous le coupez et … automatiquement il va repousser, pas besoin de le planter, en deux à trois ans vous avez de nouveau un matériau que vous pouvez utiliser.

Il convertit 35 % de CO2 en oxygène de plus qu’un arbre normal et il ne demande aucun entretien.

C’est également une magnifique plante d’ornement, pour intérieur et extérieur.

Je reviendrai dans un prochain post sur les plus récentes découvertes faites sur le bambou et croyez-moi, vous serez étonnés.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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