lundi 10 février 2014

CONNAISSEZ-VOUS ... LE BALISONG ?

Vous connaissez le yo-yo, tout le monde connait le yo-yo, ce jeu considéré comme le plus ancien au monde après la toupie. Mais savez-vous que, si son origine est inconnue, son nom actuel vient du Tagalog, une des langues Philippines.

Se pourrait-il que le yo-yo soit originaire de l’archipel des Philippines ?


Mais, il était connu en Grèce il y a plus de deux mille ans !
Les grecs auraient-ils visité les Philippines à l’époque du Christ, comme certains le supposent ?

A la fin du XVIIIe siècle, les Britanniques connaissent ce jeu sous le nom de ‘’bandalore’’, puis il passe en France apporté par les émigrés de la Révolution française, où il est appelé émigrant ou émigrette.

Aujourd’hui ce n’est pas du yo-yo dont je souhaite vous parler, non je voudrais vous parler d’un autre objet dont l’origine reste mystérieuse, tout du moins controversée, je veux parler du Balisong.
Fan knife, butterfly knife, couteau papillon, couteau pliant ou Balisong, tels sont les principaux noms donnés à cet objet.

Qui a inventé le Balisong ?

L’évidence ; un livre français, daté de 1710, nommé le ‘’Perret’’ décrit parfaitement, avec des dessins, le ‘’butterfly knife’’. Ce qui tendrait à prouver que le Balisong est originaire de France où il serait né à la fin des années 1600, voire au début des années 1700. Une copie de ce livre peut être vue au Musée de la ville de Thiers en Auvergne, ville renommée pour sa fabrication de couteaux, lames et ses industries de la coutellerie.


Ce qui vient contredire ceux qui affirment que le Balisong est originaire des Philippines où il serait né au début des années 1900.

Certainement né en France, le Balisong s’est par la suite propagé en Allemagne, en Angleterre et en Espagne.

Il existe des pièces fabriquées en Allemagne par Bongten & Sabin qui sont estampillées D.R.G.M 1867, ainsi qu’un catalogue de Bongsen & Sabin daté de 1895 dans lequel sont présentés des Balisongs.
Nous trouvons également des Balisongs fabriqués en Espagne et qui portent MDCCXCV, chiffres romains qui se traduisent par 1895.

Un autre exemple nous est donné par un Balisong à la poignée d’argent, fabriqué en Angleterre et qui  porte les marques gravées suivantes : WM, une couronne, un lion et un d.  Ce qui se traduit par William Morton, celui qui a fabriqué le couteau ; la couronne est un symbole qui donne la pureté de l’argent utilisé ; le lion est la marque (enregistrée) de fabrique de la Rockingham Works dans la ville de Sheffield ; le d stylisé est un symbole standard qui date la pièce de 1873.

Donc il semble presque certain que le Balisong ne soit pas originaire des Philippines où il serait né au début des années 1900.


Il y a de grandes chances qu’un Européen, les Philippines étaient alors une colonie espagnole, ait importé le savoir-faire et qu’il ait débuté une fabrication sur l’archipel. Ou plus simplement importé un exemplaire qui aurait par la suite été copié par les locaux. Ce pourrait être également un Filipino qui ait fait cette démarche, car ils étaient nombreux à se rendre en Europe à la fin du 19ème siècle.

Quand je dis que le ‘’Balisong’’ n’est certainement pas philippin, en fait je m’exprime mal.
Je devrais dire que l’invention de ce style de couteau n’est certainement pas une invention philippine.

Mais le mot ‘’Balisong’’ est lui un nom bien philippin.

Il s’agit d’un des deux ‘’Barangays’’ de la province de Batangas dans lesquels sont fabriqués ces couteaux, le deuxième étant le Barangay Pandayan. Ces deux barangays se situent dans la ville de Taal, sur la province de Batangas, où parfois ce genre de couteau est également nommé ‘’Batangas blade’’.

L’art de la fabrication du Balisongs aux Philippines remonte à l’année 1905.
Certains disent qu’il a été inventé, je dirais perfectionné, par Perfecto de Leon en tant qu’arme.

Selon l’histoire, il est possible de faire remonter les origines du Balisong aux environs de l’an 800, car
ses ancêtres se retrouveraient dans une arme ancienne utilisée dans le ‘’Kali’’, un art de combat d’origine Malayo-polynésienne. A mon avis, il s’agirait plutôt d’une arme d’origine européenne, adaptée à un sport de combat local.

C’est depuis devenu un produit philippin qui se vend dans le monde entier.



Le nom Balisong veut dire ‘’corne brisée’’, Bali voulant dire casser et ‘’sung’’ poignée.
Les manches des premiers Balisong étaient tous réalisés en corne de ruminants. Depuis l’on utilise également du bois, du métal et du plastique.

De nos jours il vous est possible de choisir votre ‘’Balisong’’ parmi différents modèles et styles. Il vous sera possible de porter votre choix sur un Dibuyod, un Bayonet, un Double lame, un Razor, un Rambo ou bien sûr celui à la lame standard.

Le long des rues de la ville de Taal, il vous est possible de voir les Taaleños en train de fabriquer des Balisongs.

Les forges ancestrales où l’on met les lames en forme à partir de feuilles de métal, l’affutage de ces mêmes lames, la fabrication, la décoration des manches et la finition. Le travail est entièrement réalisé à la main, aucune industrialisation dans la fabrication des Balisongs.

Taal est l’endroit où il est possible de voir ces artisans et artistes fabriquer à l’ancienne des couteaux de qualité, des modèles uniques qui gardent l’empreinte de leurs créateurs. Des maîtres dans leur spécialité, des maîtres qui  transmettent leur savoir-faire de génération en génération.

Attention que dans de nombreux pays la législation sur les armes interdit le port de ce type de couteau.
C’est le cas aux Philippines. Renseignez-vous avant que de commander votre Balisong aux Philippines.
Sachez que, lorsque vous achetez un Balisong original, c’est d’une œuvre d’art dont vous faites l’acquisition.



Le Balisong, un souvenir à rapporter de Taal, mais n’oubliez pas de goûter aux Tapang Taal et Langanisang Taal. Pour un Balisong de qualité, comptez entre US $ 50 et 250. 


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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