J’échangeais
quelques impressions par mail avec un ami, résident depuis quelques mois sur
l’archipel et, comme je trouve son analyse extrêmement intéressante, je tiens à
vous faire partager une partie de ses réflexions.
Tout
a commencé lors d’une visite un peu prolongée, mais en accord avec mon ami,
d’un oncle et de deux très jeunes sœurs de sa compagne.
Il
n’arrivait pas à comprendre l’attitude de cet oncle et de ces deux jeunes
filles à son égard. Une certaine forme d’indifférence, une impression que tout
leur était dû, sans contrepartie aucune, sans un regard, sans un mot et encore
moins un quelconque remerciement. Il n’en demandait certainement pas tant, mais
tout de même, alors que lui faisait tout son possible afin de leur être
agréable.
Je
dois préciser que cet ami sort d’une douloureuse expérience de la vie, qu’il en
a été profondément marqué et qu’il est, en fait, à la recherche d’une
restructuration personnelle. Il cherche à se reconstruire, à retrouver son
équilibre, un certain goût à la vie, après être passé très près du gouffre.
Il
s’agit d’une personne, à mon avis tout du moins, très sensible, un être humain
très droit et un fin psychologue.
Je
vais vous livrer une partie de son analyse et je reviendrai par la suite sur le
‘’Hiya’’ en Filipino ou ‘’Ulaw’’ en Bisaya, qui peut, dans une grande mesure,
expliquer l’attitude des deux très jeunes filles et dans une moindre mesure
celle de l’oncle.
Je le
laisse s’exprimer.
« Pour
ce qui est des Philippines, non pas sous l'angle santé, mais socio-psychologique,
il est vrai que mon regard a bien changé ».
Les
trois premiers mois que j'ai passé ici en début d'année 2013 m'avaient enchanté
à l'exception que je ne savais pas quoi faire de ma liaison.
Bon...
depuis, c'est plus la même chanson.
Mes
idées ne sont pas arrêtées, mais elles ont évolué vers moins de
"béatitude" et parfois avec beaucoup moins de complaisance, il faut
bien le dire.
C'est
dû essentiellement à des expériences "perso", à un peu de lucidité
personnelle, mais aussi à des sujets un peu "tabous" que j'ai discuté
tout à fait librement avec ma compagne et aussi à des tas de lectures glanées ici
et là.
Je
suis dans l'âme un "investigateur" et j'ai la psychologie fine, mais
honnête, pour faire parler les gens en confiance : ce qui m'ouvre l'accès à
bien des données, même si elles ne sont sans doute pas toutes
"infaillibles" ou sûres à 100%.
Bien
sûr je n'ai pas déjà la science infuse comme on dit, mais j'avance à bons pas
sans aucun doute. Certains prendront 5, 10 ou 20 ans pour comprendre
l'essentiel d'un pays, tandis que d'autres en 2 ou 3 ans et d'autres encore ne
comprendront jamais les "choses" même s'ils y restent toute leur vie.
Quand
je parle d'essentiel, c'est d'en comprendre le fonctionnement général, la
psychologie ambiante etc.... je ne parle pas bien sûr de connaître l'histoire
des Philippines sur le bout des doigts ainsi que tous les us et coutumes
particulières à chaque région, etc... etc...
Mais
pour comprendre l'essentiel de base, quand on est assez lucide et clairvoyant,
cela peut aller assez vite, même si on n’est jamais à l'abri d'un
"couac" ou d'une erreur d'appréciation.
Et
c'est une faculté qu'on a en soi ou pas et qui compte tout autant que la durée
du séjour.
Je pense qu'il faut aborder les choses sous deux angles. Comment on voit les philippins, mais aussi comment ils nous voient.
Je pense qu'il faut aborder les choses sous deux angles. Comment on voit les philippins, mais aussi comment ils nous voient.
Et il
faut bien le dire, le deuxième angle est plus ardu à comprendre et à trouver.
Mais
je m'y intéresse beaucoup et ai déjà trouvé certaines réponses, parfois
surprenantes et à contre-courant de ce qui est généralement admis.
Quand
je lis certains commentaires sur certain sites "amateurs" où ça sent
la désinformation "fleur bleue", j'hésite entre la colère ou d'en
rire franchement.
Et
aussi quelques résidents qui avancent parfois des "choses" absurdes
ou naïves que d'autres naïfs vont gober à leur tour.
A se
demander s’ils n’ont jamais discuté, ne fut-ce qu'une seule fois "à cœur
ouvert" avec leur "pinay" !
Quand
tu me dis : L'épouse, la petite amie ou la fiancée joue un rôle extrêmement
important.
Sans elle, nous ne sommes rien.
Sans elle, nous ne sommes rien.
Tout à fait vrai et tu as raison.
Mais
je me dis aussi que c'est quelque part un peu "dramatique".
Car à l'évidence, sans jouer sur les mots, il n'est pas "rien" de se dire qu'on est "rien" alors qu'on paie "tout".
Grand
paradoxe finalement.
En
Europe de l'Ouest, dans certaines couches de la population, un courant
anti-immigration est très palpable.
Un
des principaux thèmes soulevé est que l'on donne des droits et de l'argent à des
gens qui n'avaient ni l'un ni l'autre et qui en profitent allègrement.
En
d'autres termes, de "rien", ils en arrivent à avoir "tout".
Ici
aux Philippines et j'en reviens à une contradiction de taille : nous, européens,
immigrés également, c'est le contraire : de "tout", on en arrive à
n'être "rien".
Etrange
comme concept.
Cela semble anodin et pourtant dans le même temps cela veut tout dire.
Cela semble anodin et pourtant dans le même temps cela veut tout dire.
Même
si c'est la réalité du terrain, j'en conviens.
Pour
ma part, j'ai une frontière.
Les Philippines d'un côté et le "chez moi" de l'autre.
Les Philippines d'un côté et le "chez moi" de l'autre.
Le
"chez moi" est comme une ambassade, une portion de territoire à la
fois philippin et européen.
Et chez moi ou du moins pour ceux qui veulent y vivre ou venir en visite, il y a des règles, non pas dictatoriales, mais tout simplement de respect mutuel.
Je ne
puis payer "tout" et dans le même temps n'y avoir pas de droits ou
accepter que les invités ne se plient pas à des règles communes décentes.
En
d'autres mots, les concepts de respect, d'honnêteté, de franchise ou de politesse
sont des règles universelles connues de tous, même si la mise en pratique peut
différer d'une région à une autre.
Comme
diraient "l'autre", ce ne sont pas des sauvages tout de même !
Une
anecdote.
On
connait une "maid" qui travaille dans le store en face de notre
ancienne maison où tu es venu en octobre. C'est une femme de 40 ans qui a 4
enfants et qui bosse "dure".
J'ai
toujours été poli et souriant avec elle.
C'est
bien simple, lorsqu'on allait chercher deux petits plats le midi, si elle le
pouvait, elle nous en mettait plus qu'à d'autres (si la patronne n'était pas
là... héhé ).
On
n'a jamais rien demandé...
Nous
venons de déménager et elle est passée dans notre rue, il y a 2 jours. On l'a
invitée à boire une limonade et à manger des fruits.
Elle
était toute contente.
Et soudain elle a parlé des "foreigners" dans la subdivision.
Son
discours ?
Je
suis quelqu'un de bien et de gentil comme un certain Danois aussi, mais les autres,
non, ils sont hautains ou pas souriants pour un sou.
Elle
a souvent l'impression d'être "prise de haut".
Même
chose avec un garde à l'entrée qui est venu boire le coup, il y a une semaine.
Son de cloche identique : il n'y a que moi et une dame américaine noire (une jehovah ) qui sommes sympathiques, les autres étrangers c'est pas tout à fait cela.
Son de cloche identique : il n'y a que moi et une dame américaine noire (une jehovah ) qui sommes sympathiques, les autres étrangers c'est pas tout à fait cela.
Bon,
pour moi, les barrières sociales, je n'ai rien à cirer, peut-être qu'ils le
"sentent" après tout.
Je
reprends le clavier et je vais vous parler du ‘’Hiya’’ en Filipino, en fait un
mot Tagalog, que l’on nomme Ulaw en Bisaya. Nous sommes là au cœur de la
culture philippine, cette façon d’agir et de se comporter dans le système du
‘’Smooth Intepersonal Relation’’, le fondement de la société philippine.
Je ne
suis pas certain que ce soit quelque chose que l’on puisse découvrir et comprendre
en deux trois ans. J’ai des enfants métis et cela aide beaucoup, mais même après
dix-sept ans de vie sur l’archipel, je découvre encore de nouveaux aspects de
cette culture.
Hiya,
pour simplifier, ‘’la honte, la peur de perdre la face’’.
Hiya,
c’est un fort sentiment de bienséance, c’est la place du Philippin dans un
cadre social.
L’insulte suprême serait d’accuser un Philippin de ne pas avoir d’Hiya, car cela signifierait qu’il ne connait pas la différence entre le bien et le mal, ou qu’il ne ressent pas le sentiment de honte lorsqu’il se retrouve dans une position socialement inacceptable.
L’insulte suprême serait d’accuser un Philippin de ne pas avoir d’Hiya, car cela signifierait qu’il ne connait pas la différence entre le bien et le mal, ou qu’il ne ressent pas le sentiment de honte lorsqu’il se retrouve dans une position socialement inacceptable.
C’est
quelque chose que je trouve très étrange, quelque chose que je ne retrouve
absolument pas dans ma culture, dans ma pensée, c’est quelque chose qui ne me
viendrait jamais à l’esprit d’enseigner à mes enfants. En fait c’est quelque
chose qui me met mal à l’aise, les enfants philippins ont appris à avoir honte,
on leur enseigne à avoir honte.
J’ai
toujours senti que les Philippins, c’est encore plus vrai pour les enfants,
avaient une très faible estime d’eux-mêmes et je sais maintenant que cette
faible estime qu’ils doivent avoir d’eux-mêmes, en tant qu’individu, leur est
enseignée.
C’est ce que l’on attend d’eux.
Celui
qui n’éprouve pas ce sentiment de honte, celui qui dans un sens ne se sent pas
inférieur, risque fort d’être rejeté, exclu du groupe, considéré comme hors
normes, un fanfaron, un hâbleur, un menteur.
Si je comprends que cela puisse être important au niveau de la culture philippine, car se faire rejeter par les autres n’est pas une mince affaire, c’est quelque chose qui me met très mal à l’aise, même après dix-sept années passées sur l’archipel.
Pour
vous donner un exemple, vous rencontrez un jeune enfant qui est très mignon et
vous lui parlez.
Si vous lui parlez et qu’il est tout seul, il y a de grandes chances pour qu’il ne vous réponde pas.
Si vous lui parlez et qu’il est tout seul, il y a de grandes chances pour qu’il ne vous réponde pas.
On leur a appris qu’ils devaient être timides, qu’ils devaient avoir honte de parler aux gens, encore plus s’il s’agit d’étrangers. Ils se doivent de rester à leur place et leur place est censée être insignifiante, bien inférieure à celle d’un étranger.
Chez
nous, dans notre culture, on nous enseigne que nous sommes tous égaux.
Donc, j’en conclue que le ‘’Hiya’’ va à l’encontre de ce que j’ai appris dans ma culture, à l’encontre de ce que l’on m’a enseigné depuis ma plus tendre enfance.
Donc, j’en conclue que le ‘’Hiya’’ va à l’encontre de ce que j’ai appris dans ma culture, à l’encontre de ce que l’on m’a enseigné depuis ma plus tendre enfance.
Souvenons-nous
du premier article de la Constitution de 1789, dans lequel ‘’tous les hommes
naissent et demeurent libres et égaux en droits’’.
Si
vous obtenez parfois d’un jeune enfant qu’il vous parle et que vous lui dites
qu’il est beau (gwapo, ou qu’elle est belle, maganda), il vous répondra très
certainement qu’il ne l’est pas, certains diront même qu’ils sont laids.
Je peux vous assurer que cela me met particulièrement mal à l’aise, je déteste
vraiment entendre cela.
Néanmoins,
pour les Philippins, un enfant qui dirait qu’il est mignon ou beau, serait
considéré comme un anormal, ce serait quelque chose d’humiliant, une chose
ignoble, horrible à dire pour lui.
Que pensez-vous de cette attitude de la culture philippine de toujours vouloir rabaisser l’individu, de vouloir le dévaloriser ?
Regardons
maintenant comment fonctionne notre pensée d’étranger occidental et essayons de
comparer notre pensée à ce que la pensée d’un Philippin pourrait être sur un
même sujet.
Système
de la pensée occidentale, les hommes sont tous égaux.
Système de la pensée philippine, système hiérarchisé, les hommes ne sont pas tous égaux.
D’où
je viens, nous pensons que peu importe si une personne est riche ou pauvre, si
elle a la connaissance et le savoir ou si elle est inculte, nous sommes tous
égaux.
Ici, la personne avec le plus de richesse ou le plus de savoir va être ‘’plus égale’’ que la personne pauvre ou que celle sans ou avec peu d’éducation.
Je
dirais que la pensée occidentale présente une perspective horizontale de
l’égalité des personnes, alors que la pensée philippine présente une
perspective verticale de cette même égalité, sous forme d’une hiérarchie.
C’est
souvent, si vous parlez un peu le langage local, que vous entendrez une
personne dire à une autre, en parlant d’un tiers, « il est plus élevé que
vous ou il est plus bas que vous ».
Généralement, en tant qu’étranger, vous êtes celui qui est au sommet ou près du sommet.
Si
vous êtes invité à un mariage, il y a de grandes chances que l’on vous place à
la table et à côté des mariés, alors qu’il se peut très bien que vous ne les
connaissiez pas, ou très peu.
Les premières fois j’étais assez gêné de cette
situation, dans laquelle on me considérait en haute estime, alors que je ne
connaissais pratiquement aucune des personnes présentes.
Il y
avait sûrement d’autres personnes qui méritaient plus que moi d’être placées
auprès des mariés.
Nous
les occidentaux avons un fort sens du bien et du mal.
Pour la pensée philippine, la honte, l’embarras, l’humiliation, vont dominer et devenir le système de contrôle majeur.
Pour la pensée philippine, la honte, l’embarras, l’humiliation, vont dominer et devenir le système de contrôle majeur.
Dans la pensée occidentale, une personne peut être bonne à un moment et mauvaise à un autre, tout va dépendre si elle fait une bonne ou une mauvaise chose.
Selon la pensée philippine, une personne qui se situe en haut de l’échelle, en haut de la hiérarchie et qui fait quelque chose de mal, cette chose ‘’mal’’ sera tout simplement ignorée. Il ne faut pas chercher à l’embarrasser, il serait honteux et humiliant de faire une quelconque remarque ou une critique.
Alors
que l’occidental va avoir un profond sens du bien et du mal, de ce qui est le
bien ou de ce qui est mal, le Philippin va lui avant tout penser à : commet
vont réagir les autres et si les autres ne réagissent pas comme moi, je vais me
sentir embarrassé, honteux et humilié.
La
pensée occidentale, ‘’bon ou mauvais’’ ?
La pensée philippine, que vont dire les gens ?
La pensée philippine, que vont dire les gens ?
Pour
nous, occidentaux, nous ne nous inquiétons nullement de ce que peuvent penser
les autres, aussi longtemps que nous pensons que nous adoptons la bonne
attitude pour nous et notre famille.
Ce que peuvent penser les autres ne joue pas vraiment un rôle dans notre façon de faire et d’agir.
Alors que ce que vont penser et ce que pourraient faire les autres est de la plus haute importance pour un Philippin.
Que
pensez-vous de cela ?
Comme vous pouvez le constater, les Philippins sont très préoccupés parce que peuvent penser les autres. Si vous faites ou dites quelque chose qui donne une mauvaise image d’un Philippin, vous lui faites perdre la face, car vous montrez à d’autres personnes qu’il a fait quelque chose de mal.
Si ce
Philippin fait effectivement quelque chose de mal, mais que personne ne le remarque
ou ne semble le remarquer, c’est comme si rien de mal n’avait été fait.
Mais si vous faites remarquer devant tout le monde qu’un Philippin a fait quelque chose de mal, vous pouvez vous attirer de très sérieux ennuis, vous franchissez la ligne rouge, la culture philippine ne permet pas ce genre de digression, surtout venant de la part d’un étranger.
Si un
jour il vous arrive d’avoir à faire des reproches ou une remontrance à faire à un
Philippin, faites le toujours sans témoin, uniquement vous et lui et assurez-vous
bien qu’il n’y a personne d’autre.
En cas de conflit ou de conflit potentiel, pensez toujours à faire intervenir votre épouse, votre compagne ou votre fiancée.
En cas de conflit ou de conflit potentiel, pensez toujours à faire intervenir votre épouse, votre compagne ou votre fiancée.
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