lundi 12 août 2013

PINATUBO ... PASSÉ ET PRÉSENT !

Grimper le Mont Pinatubo ?
Une belle balade pour ceux qui se trouvent à proximité de Manille.


Nous avons tous la mémoire courte.

En juin 1991, une des catastrophes naturelles les plus importantes du 20ème  siècle survenait aux Philippines.

Le Mont Pinatubo, un volcan éteint de longue date, explosait en envoyant plus de dix kilomètres cubes (10 km3) de magma dans les airs et plus de 20 millions de tonnes de dioxyde de soufre (SO2) dans l’atmosphère.

Qui s’en souvient encore de nos jours ?



Les cendres vont monter jusqu’à une altitude de 24 kilomètres et obscurcir le ciel sur une surface de plus de 130.000 kilomètres carrés (km2).

Le Mont Pinatubo c’est ce volcan qui a fait éruption le 15 juin 1991 en éjectant des millions de tonnes de cendres et en provoquant des dégâts considérables, certains sont toujours visibles de nos jours. 

Il y a de cela vingt-deux ans de cela, tout de même.

Deuxième plus violente éruption de tout le 20ème siècle,  après celle du  Novarupta en 1912 dans l’Alaska, elle a obligé à l’évacuation de dizaines de milliers de personnes qui vivaient sur les pentes du volcan ou à proximité.

Pour tout arranger le typhon Yunya, arrivé au même moment, a transformé les cendres en une boue qui s’est écoulée sur 232 kilomètres carré et ce sur une épaisseur de plusieurs mètres.
Mais revenons sur les événements et sur l’historique de ce volcan.

Le volcan se situe à 87 kilomètres au Nord-ouest de la capitale Manille, sur la grande île de Luzon.

A proximité du volcan, les Américains possédaient deux bases militaires importantes ; Subic Bay la base navale et Clark Air Base, qui jouxtait la ville d’Angeles City.

La Base Navale de Subic Bay, transformée en zone franche après l’éruption du volcan, se situe à 37 kilomètres au Sud du sommet. Mais Clark Air Base, qui se trouvait beaucoup plus près du Pinatubo, à 14 kilomètres à l’Est, a vu ses installations et facilités totalement détruites.


Petit historique de l’irruption

Histoire géologique.

Avant l’éruption de 1991, le sommet du volcan se trouvait à 1745 mètres au-dessus du niveau de la mer et il surplombait les plaines environnantes de seulement 600 mètres. Les autres monts du complexe montagneux, que l’on nomme Cabusilan Mountains, se trouvaient à environ 200 mètres au-dessous du sommet du Pinatubo.

Ce volcan ancien et que tout le monde croyait éteint avait été, sommairement et géologiquement parlant, étudié par F G. Delfin, dans le cadre d’un projet de la Philippine National Oil Company, ceci en 1983 et 1984.

Exploration et forages de puits tests dans le cadre d’une exploitation géothermale future du site. 

A l’occasion de cette exploration, F G. Delfin avait reconnu deux périodes de la vie de la montagne, périodes qu’il avait classifiées d’ancestrale et de moderne Pinatubo.

L’activité de l’ancestral Pinatubo aurait commencé il y a environ 1,1 million d’années et se serait terminée des dizaines de milliers d’années avant la naissance du Pinatubo moderne.
Il s’agissait alors d’un sommet unique qui culminait à 2300 mètres au-dessus du niveau de la mer.

C’était un ‘’andésite et dacite stratovolcano’’, nettement moins explosif que le volcan des temps modernes. Les satellites qui l’entourent, comme les Monts Negron, Cuadrado et Mataba, étaient probablement actifs aux mêmes périodes.


Le Pinatubo moderne.

Après une très longue période de sommeil le volcan s’est réveillé il y a environ 35.000 ans pour sa plus puissante explosion de tous les temps. Cette explosion aurait été cinq fois plus puissante que celle survenue en 1991.



Le cratère actuel du Pinatubo est impressionnant, mais pour ceux qui visitent les Philippines, je vous invite à aller faire un tour à Tagaytay, là où se situe le plus petit ‘’volcan du monde’’, le Taal volcano.

Installez vous tranquillement à la terrasse d’un des restaurants qui surplombent le lac et ouvrez grands vos yeux.

Le lac, au milieu duquel se situe l’actuel volcan, n’est que la ‘’Caldera’’, le chaudron d’un ancien volcan géant ; 15 kilomètres de large et 20 kilomètres de long. Essayez d’imaginer l’apocalypse que cela a pût être quand cette masse de terre, de roches, de lave et de cendres a explosé et s’est envolée dans les airs. 

Ils ont certainement assisté à un spectacle dantesque les hommes préhistoriques qui vivaient dans le coin.


Mais, revenons à notre Pinatubo moderne.

Les dernières éruptions se sont produites il y a 17.000 ans (Sacobia Eruptive Période), 9.000 ans (Pasbul Eruptive période), 6.000 / 5.000 ans (Crow Valley Eruptive Période), 3.900 / 2.300 ans (Maraunot Eruptive Période) et enfin il y a 500 ans (Buag Eruptive Période).

Chacune de ces éruptions semble avoir été très violente, éjectant à chaque fois des masses considérables de matériaux. La dernière éruption, celle de 1991, semble avoir été la plus petite de toutes celles qu’a connu le volcan !

Au début de l’année 1991 les flancs du volcan sont recouverts de forêts denses et d’une jungle impénétrable dans laquelle vit le peuple des Aetas.

Les Aetas sont un peuple indigène, dont une partie vivait sur les flancs du volcan et ses environs depuis plusieurs centaines d’années. Une population qui avait fuit les persécutions des Espagnols, durant leur conquête des Philippines commencée en 1565.

Ce sont des chasseurs cueilleurs, qui étaient parfaitement adaptés à l’environnement local, qui cultivaient également le blé, le riz et élevaient quelques animaux. 

L’épaisse jungle qui recouvrait les montagnes environnantes regorgeaient de gibier et les quelques parties plates, arrosées par la mousson, leur permettait de pratiquer l’agriculture et d’élever des animaux, grâce à un sol extrêmement fertile.


Environ 30.000 Aetas vivaient ainsi, répartis dans 25 villages sur les flancs des montagnes.


L’éruption de 1991

En juillet 1990, un puissant séisme de magnitude 7,7 secoue la région centrale de l’île de Luzon.

Tremblement de terre que l’on peut comparer à celui survenu à San Francisco en 1906.
Même si son épicentre se situait du côté de la Municipalité de Rizal, à environ une centaine de kilomètres au Nord-est du Pinatubo, de nombreux volcanologues supposent que le tremblement de terre pourrait être responsable de l’éruption du Pinatubo.

Deux semaines après le séisme, des résidents locaux ont rapporté que des fumées s’échappaient du volcan. Les scientifiques dépêchés sur place ne découvriront que de petits glissements de terrain, aucune activité éruptive n’est constatée.

Le 15 mars 1991, une succession de tremblements de terre est ressentie par des villageois qui se trouvent sur le flanc situé au Nord-ouest du volcan. Durant les deux semaines qui suivent ces manifestations, des tremblements de plus en plus violents sont ressentis, de la cendre éjectée recouvre les alentours et il devient évident qu’une forme d’activité volcanique s’est mise en route. 

Les séismographes enregistrent des centaines de petites secousses.

Le 2 avril le volcan se réveille.

Une première éruption a lieu à proximité du sommet, le long d’une faille de 1,5 kilomètre.
Les scientifiques installent des équipements pour suivre et analyser le volcan. Ils sont également à la recherche d’indices concernant les précédentes éruptions. 

Les analyses effectuées au Carbon 14 révèlent des éruptions majeures durant les derniers millénaires.

Elles sont estimées s’être produites il y a 5.500, 3.500 et 500 ans. La cartographie géologique entreprise démontre que les plaines alentours sont constituées de coulées de boues et de cendres descendues des flancs du volcan.

L’activité volcanique augment durant le mois de mai. 

Les émissions de dioxyde de souffre sont en rapide augmentation, 500 tonnes le 13 mai, 5.500 tonnes par jour à partir du 28 mai.

Puis soudainement, à partir du 28 mai, les quantités de dioxyde émises diminuent sensiblement, ce qui inquiète les spécialistes. 



Le dégazage du magma pourrait être bloqué quelque part ! 

Ce qui pourrait entraîner l’augmentation de la pression dans la chambre magmatique et provoquer une formidable éruption explosive.

La première éruption du magma débute le 3 juin, la première large explosion le 7 juin, explosion qui génère une colonne de cendres de plus de sept kilomètres de haut.
The Philippines Institute of Volcanology and Seismology (PHILVOCS) lance un bulletin d’alerte indiquant la possibilité d’une éruption majeure dans les deux prochaines semaines.

Avec l’aide de l’US. Géological Survey, PHILVOCS commence à faire évacuer les zones à risques.

Trois zones sont définies, des cercles concentriques centrés sur le sommet du volcan.
La zone 1, un cercle d’un rayon de 10 kilomètres, la zone 2, de 10 à 20 kilomètres et enfin la zone 3 de 20 à 40 kilomètres.

Cinq niveaux d’alertes sont également mis en place.

Du niveau 1, faible activité séismique, au niveau 5, éruption majeure en cours.
Journaux, radios, télévisions et ONG tiennent en permanence les habitants informés.

Les Aetas qui vivent sur les flancs du volcan, certainement informés du danger par des connaissances ancestrales qui nous dépassent, ont commencé à évacuer dès les premières explosions du mois d’avril.

Un peu comme ces tribus des îles Andaman qui ont été averties par des signes que nous ne percevons plus, de l’arrivée imminente d’un Tsunami en 2004.

Certains Aetas vont changer jusqu’à neuf fois de camps, s’éloignant chaque fois un peu plus de leurs villages.  

La première évacuation qui concerne la zone 1, la zone des 10 kilomètres, est ordonnée le 7 avril.
La seconde évacuation qui concerne la zone 2, commence le 7 juin, quand l’alerte atteint le niveau 4.

Le 13 juin le niveau d’alerte atteint 5 et l’évacuation de la zone 3 est décidée.

Ce sont plus de 60.000 personnes qui quittent la zone des 30 kilomètres qui entoure le volcan.
La majorité d’entre eux sera temporairement relogée sur Manille et Quezon City ; 30.000 dans le seul Amoranto Velodrome de Quezon City, transformé pour l’occasion en camp de réfugiés.



Le 7 juin la première éruption magmatique débute par la formation d’un dôme de lave au sommet du volcan. Durant les cinq jours qui suivent le dôme gonfle sensiblement et atteint un diamètre de 200 mètres pour une hauteur de 40.

Une petite explosion, qui se fait entendre le 12 juin à 03 h 41, marque le début d’une nouvelle et plus violente phase de l’éruption. Quelques heures plus tard de fortes explosions qui vont durer une demi-heure vont envoyer une colonne de cendres qui va rapidement atteindre 19 kilomètres d’altitude.

Des nuées ardentes (pyroplastic flows) vont dévaler du sommet en direction des plaines, en empruntant les vallées et lits des rivières. Les nuées ardentes sont des mélanges de gaz et de rocs qui peuvent atteindre des vitesses de 700 kilomètres à l’heure.

Quatorze heures plus tard, une éruption qui dure 15 minutes, expédie une colonne de cendres jusqu’à une altitude de 24 kilomètres avec de très nombreux éclairs dans son sommet.

Une troisième et très violente explosion débute à 08 h 41 le 13 juin. Durant deux heures elle est précédée de nombreux petits séismes. Une fois de plus la colonne éruptive atteint les 24 kilomètres d’altitude.

Puis, durant trois heures, tout est calme.

L’activité séismique recommence, les grondements du sol se font de plus en plus intenses durant les 24 heures qui suivent.

A 13 h 09 le 9 juin, une éruption qui ne dure que trois minutes génère une haute colonne de cendres qui va monter jusqu’à 21 kilomètres au-dessus du sommet.

Deux heures après cette quatrième explosion, une période d’éruptions ininterrompue commence, elle va durer vingt-quatre heures et être caractérisée par de violentes nuées ardentes qui vont dévaler les flancs du volcan.

A 14 h 30 le 15 juin, tous les séismographes de la Base de Clark sont détruits par des nuées ardentes. 

Les quelques appareils encore en fonctionnement autour du volcan montrent des variations importantes de la pression atmosphérique.

Le même jour le typhon Yunya, Diding pour son nom local, frappe le nord de Luzon.
Son centre passe à moins de 75 kilomètres au nord du Pinatubo.

Les observations visuelles du volcan deviennent impossibles du fait de la pluie.
Les mesures effectuées montrent que les cendres atteignent une altitude de 34 kilomètres durant la plus violente phase de l’éruption que connait le volcan ce jour-là.



Les nuées ardentes atteignent des lieux situés à plus de 16 kilomètres du sommet.
Les pluies qui se mélangent aux cendres provoquent des coulées de boues massives, villes et villages disparaissent sous des mètres de ce mélange, les ponts comme les routes sont emportés, plus aucune végétation, tout est gris, noir parfois.

Le nuage de cendre recouvre maintenant une surface de 125.000 kilomètres carrés, c’est tout Luzon qui est dans la pénombre, puis dans le noir total. Il n’y a plus de jour et le sol est partout recouvert de cette boue, de ces torrents de boue qui dévalent de la montagne, emportant tout sur leur passage.

Des pluies de cendres sont enregistrées sur l’ensemble de l’archipel, au Vietnam, au Cambodge, en Malaisie … la Mer de Chine du sud en est couverte.


Douze jours après la première éruption magmatique du 3 juin 1991, le 15 juin 1991, aux environs de 22 h 30, neuf heures après le bouquet final, les vagues de pression avaient diminuées et retrouvaient leurs niveaux d’avant le début de l’éruption. Les volcanologues estiment que 22 h 30 ce 15 juin 1991, marque la fin définitive de l’éruption du Pinatubo (jusqu’à la prochaine).

Pour vous donner une idée, durant ces treize jours d’activité, le volcan a craché 800.000 tonnes de zinc, 660.000 tonnes de cuivre, 550.000 tonnes de chrome, 330.000 tonnes de nickel, 100.000 tonnes de plomb,  10.000 tonnes d’arsenic, 1.000 tonne de cadmium et 800 tonnes de mercure. Plus, bien évidemment, des millions de tonnes de minéraux et de gaz.


Les conséquences de la catastrophe  

L’ancien sommet a explosé et a été remplacé par un chaudron de 2,5 kilomètres de diamètre.
Alors qu’il culminait à une altitude de 1.745 mètres, le sommet du Pinatubo n’est plus maintenant qu’à 1.485 au-dessus du niveau de la mer. Une perte de 260 mètres !

Les pertes humaines ont été de 847 personnes, pour la plupart ensevelies sous les décombres.

De nombreuses toitures s’étant affaissées sous les poids conjugués des cendres et des trombes d’eau déversées pat le typhon Yunya.

Les évacuations ordonnées en temps et en heure ont certainement permis d’éviter des milliers de morts. Néanmoins, des centaines mourront par la suite, du fait d’un manque d’hygiène et de médicaments dans les camps de réfugiés.

Après l’éruption, environ 500.000 personnes continuent à vivre à proximité du volcan, dans la zone des 40 kilomètres. Environ 150.000 à Angeles City et 30.000 à Clark Freeport Zone.


Huit cents kilomètres carrés de rizières entièrement détruits, 800.000 têtes de bétails et animaux de fermes tués, laissant de nombreux fermiers sans aucune ressource.

Du fait des coulées de boues qui se répètent chaque année durant la saison des pluies, seules des cacahuètes, des cassaves ou des patates douces peuvent être plantées.

Trois cents soixante-quatre communautés et environ 2,1 millions de personnes ont été directement affectés par cette catastrophe. Plus de 8.000 maisons ont été complètement détruites, 73.000 endommagées, les ponts emportés, les routes détruites, c’est toute une région dont l’activité économique s’est arrêtée durant plusieurs années.

Je suis passé dans cette région en mai 1995, quatre ans après l’éruption. 

Entre San Fernando et l’embranchement qui mène à Subic Bay, un paysage lunaire.

Les seules maisons encore visibles, celles qui avaient été dégagées, en général au bord de la route, restaient entourées par plus de quatre mètres de cendres et de boue.

Ici et là un toit ou deux avaient été dégagés, seules parties visibles de ce qui avait été des habitations.

Les champs n’étaient plus que grisaille où rien ne poussait.

Pas une seule tête de bétail, qu’aurait-elle pu manger ?

De-ci, de-là, une tête de cocotier sans feuille émergeait, seule partie visible d’un arbre qui fait plus de dix mètres de haut.

Plus étrange, ce village fantôme que nous avons traversé après avoir quitté la grande route surélevée.

Nous roulions dans une sorte de sillon, entre deux masses de cendres et de boues bien plus hautes que notre véhicule, quand tout à coup est apparu le porche d’une église. Mais seul le porche avait été dégagé, le reste de l’édifice demeurant dans sa gangue de matériaux éjectés par le volcan.

Encore plus étrange cette statue, elle aussi dégagée, seul vestige humain de ce qui devait avoir été la place principale d’un village. Pas un être vivant dans cet endroit, même pas un chien errant, seules la désolation et la tristesse semblaient encore hanter ces lieux.

Au niveau des ponts, en franchissant les rivières, l’on pouvait commencer à se faire une idée de ce que pouvait avoir été la catastrophe. Des centaines d’engins de travaux publics, des grues, des bulldozers, des pelleteuses, des camions bennes, s’activaient dans le lit des rivières afin d’en retirer les matériaux accumulés. D’autres étaient occupés à la construction de berges en ciment, afin de canaliser les flots de boues qui ne manqueraient pas de débouler de la montagne, dès l’apparition des premières pluies de la mousson.

Depuis, j’y suis repassé à de nombreuses reprises. La situation s’est nettement améliorée, les champs de riz reverdissent à nouveau, quelques arbres ont fait leur apparition, les gens sont revenus, pas tous, mais la vie renait autour du Pinatubo.


Le volcan a eu un impact non négligeable sur l’environnement.

La prodigieuse éruption a eu pour effet d’envoyer un énorme volume de cendres et de gaz dans la haute atmosphère, bloquant ainsi une partie des rayons du soleil. La température de l’hémisphère nord a diminuée de 0,5 à 0,6 º C dans l’année qui a suivi l’éruption et le nuage qui s’était formé a persisté pendant trois ans.

La destruction de la couche d’ozone et l’agrandissement du trou d’ozone au-dessus de l’antarctique a aussi été une conséquence directe de l’éruption.

 

L’impact sur les peuples indigènes

C’est le peuple Aeta qui a le plus souffert du fait de l’éruption.
Dès que la zone qui entoure le volcan a été déclarée sûre, nombreux sont ceux qui sont retournés dans leurs anciens villages.

Ils n’y ont trouvé que destruction et désolation.

Quelques-uns ont réussi à revenir à leur ancienne forme de vie.
Nombreux sont ceux qui se sont fait embaucher par les fermiers des basses terres, d’autres se sont dirigés vers la grande ville pensant y trouver un emploi.

Peu ont réussi à s’en sortir … une poignée d’entre eux survie à Ternate, je vous en parlerai un autre jour.


Après le bouquet final du 15 juin 1991, l’activité du volcan a considérablement diminuée.
Il y a eu quelques petites éruptions de cendres jusqu’en août.

Puis l’activité est restée très basse jusqu’en juillet 1992, époque à laquelle un nouveau dôme de lave s’est formé dans le chaudron. Depuis, le volcan est tranquille.

Le chaudron et le lac qui s’est formé au fond de ce dernier sont devenus des attractions touristiques.

La route préférée pour y accéder passe par le Barangay Santa Juliana dans la ville de Capas.


Comment s’y rendre ?


L’idéal est de partir très tôt le matin, après avoir passé la nuit à Angeles-City, Clark ou San Fernando.

Le point de départ de la course  se situe à Capas, au Nord-est du Mont et au niveau du Barangay St. Juliana. Il faut compter environ une heure pour venir d’Angeles City, mais aux environs de cinq heures du matin !

Démarrage de Capas entre six et huit  heures du matin. De Capas à l’endroit où commence la randonnée, il faut compter une petite heure, en Jeep.

La grimpette jusqu’au cratère va vous prendre environ deux heures.

La montée est assez facile durant la première heure et demie. Vous passerez sur des rochers, des endroits sablonneux et longerez de petits torrents. Les dernières 20 à 30 minutes sont plus pentues avant d’atteindre le lac situé au milieu du cratère.

Le retour, même si vous êtes un peu fatigué, prend moins de deux heures (1 H 45 la dernière fois).


Sur une base de cinq personnes, vous devez compter:

-  500 pesos par tête, pour le guide, l’entrée en y incluant la taxe de conservation et de protection du site,
-  4.000 pesos pour la location d’un 4 x 4 avec chauffeur. Le prix peut être légèrement négocié.
Il n’est pas besoin de réserver à l’avance, simplement il faut arriver à St. Juliana entre six et huit heures du matin, pas de départ après huit heures.


Ce qu’il faut emporter :


- Des chaussures de marche, de sport ou de solides flip-flop,
- Des lunettes de soleil et une crème solaire,
- De l’eau, beaucoup d’eau, éventuellement une ou deux SanMig lits, pour les amateurs
- Un peu de nourriture, snacks, sandwichs … et une petite jacket, au cas ou.

Petite précision, le parcours est balisé.
Pour raisons sanitaires, il est formellement interdit de se baigner dans les eaux du lac.





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