mardi 16 octobre 2012

ARE YOU ... HOMESICK ?


Homesickness en anglais, ce qui peut se traduire par nostalgie, le mal du pays en français.

Pour faire court, je vais vous poser une question très simple : votre terre natale, votre pays d’origine, vous manquent-ils ?

Oh, il ne doit pas être très difficile pour nombre d’entre vous d’éprouver une certaine nostalgie au regard de votre vie passée. La famille, les amis, le climat, la langue, la nourriture, le mode de vie, tout est maintenant différent. Vous avez peut-être même perdu vos repères, ou vous allez les perdre, au début de votre séjour tout du moins.


Rien que de plus normal, vous entamez, ou vous avez entamé une nouvelle vie et les choses risquent d’être et de se passer quelque peu différemment de ce que vous avez connu avant que de poser le pied sur une des îles de l’archipel.

De plus, en fonction de votre expérience personnelle, la situation ne sera pas la même, je dirais que chaque cas est une exception. 

Mais je vais dans ce post essayer de m’adresser plus particulièrement aux personnes qui n’ont que peu, voire pas d’expérience de la vie à l’étranger.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul ou la seule dans cette situation.

Je discutais très récemment avec une jeune femme philippine, mariée avec un Américain et qui vit aux Etats-Unis depuis un an. Elle me disait être vraiment ‘’homesick’’, qu’elle avait la nostalgie de sa vie passée, que son pays lui manquait et qu’elle avait du mal à s’adapter à la vie de San Francisco. Oui, elle est amoureuse de son mari, mais quelque chose lui manque, elle ne se sent pas bien dans sa peau et l’envie de revenir vivre aux Philippines trotte dans sa tête.

Je lui ai suggéré de trouver et de rencontrer d’autres Filipinas qui sont dans la même situation qu’elle, ce ne sont pas les Philippins qui manquent à San Francisco.

Je lui ai également fait remarquer que si elle venait vivre aux Philippines avec son époux, c’est ce dernier, Mark, qui se retrouverait dans cette situation et comme il a un bon job aux States, il est souhaitable qu’il le garde. Plus tard peut-être, lorsque l’âge de la retraite approchera pour Mark, il sera alors temps d’envisager de venir se poser sur l’archipel.



A ce que j’ai eu la possibilité de constater, en généralisant quelque peu, il semblerait que ce mal du pays intervient au bout d’un an et se poursuit pendant les trois années suivantes, avant que d’avoir tendance à s’atténuer au fil du temps. Certains ne s’y font pas et c’est le grand retour, parfois dramatique, difficile dans tous les cas.

Le week-end dernier, vendredi soir pour être précis, je dînais en compagnie de mon ami John, oui le John Doe que vous connaissez déjà, au Cubana Café sur Burgos street (les connaisseurs apprécieront) et nous avons abordé le sujet d’un éventuel retour dans nos pays d’origine.

Pour nous ‘’l’horreur’’. Cela nous a bien fait rigoler, nous en rigolons encore.

Retourner en Angleterre pour John (il est sujet de sa très Gracieuse) ou en France pour moi ? Eventuellement pour quelques jours, voire quelques semaines, surtout pas plus, nous n’y avons plus nos places, cela ne nous intéresse absolument pas, qu’y ferions nous ?


Deux pépés à la terrasse d’un café, descendant quelques demis de bière en se remémorant leurs souvenirs d’enfance ?
Pas vraiment notre genre.

Après les salades (oui nous devenons de plus en plus salades), notre discussion a rapidement virée sur le planning de la soirée et, toujours pour les connaisseurs, nous nous sommes arrêtés sur Rogue, Ivory et Tickle, ceci pourrait faire le début d’un autre post, mais sur :

Lorsque des personnes me demandent si j’ai le mal du pays du fait que je vis loin de mon pays d’origine, loin de ma famille, loin de mes amis, loin de mes attaches … je souris.

Cela fera seize ans en février prochain que je vis en permanence aux Philippines.
Un rapide calcul me donne plus de trente-cinq ans d’expatriation.

Un ami américain me disait récemment : « Well it’s true, c’est vrai, cela va faire sept ans que je vis ici et je dois avouer que de temps en temps j’ai le mal du pays. Mais pas assez souvent pour que je puisse me préoccuper du problème. Cela ne dure en général que quelques minutes, voire quelques heures et cela m’arrive de moins en moins souvent ».

Une autre question qui est souvent posée : « Est-ce que la famille vous manque ? »

Je viens juste d’avoir mes parents via ‘’Webcam’’ (yahoo Messenger qui fonctionne plus ou moins en ce moment), mais cela suffit à maintenir le contact, à se voir, à faire parvenir des photos, à papoter de choses et d’autres.


Il est loin le temps ou le seul moyen de communication se trouvait être la lettre ou la carte postale, aux bons soins de services postaux plus ou moins rapides et efficaces.

D’Asie du Sud-est en direction de la France, une quinzaine de jours étaient la norme entre la date d’expédition et celle de réception par le destinataire. 


De nos jours nous disposons du téléphone, des e-mails, de la vidéo-conférence, les distances sont considérablement raccourcies. 
Le seul petit inconvénient qui demeure, le décalage horaire, mais pour ce dernier rien à faire, ou plutôt il faut faire avec.

Les amis, c’est un peu comme la famille, rien ne vous empêche de les joindre par webcam et donc de rester en contact avec eux aussi souvent que vous le souhaitez.

Se faire des amis ici, je dois avouer, en ce qui me concerne tout du moins, que ce n’est pas aussi facile que cela peut paraitre au premier abord.

L’on pourrait penser que quelques Français répartis sur une terre étrangère chercheraient à se regrouper. Cela est vrai dans quelques grandes villes du pays, comme Manille, Davao, Cagayan de Oro peut-être. Mais nombreux sont ceux qui vivent dans ou près de la famille de leur épouse, pas spécialement dans la jungle, dans des villes de province et ici les déplacements terrestres sont particulièrement longs et parfois difficiles.


Pour ceux qui parlent couramment l’anglais il est possible de se faire des amis étrangers ; des Américains, des Anglais, des Ecossais, des Allemands ou autres, ils sont beaucoup plus nombreux sur l’archipel que les Français. Majoritairement mes amis sont étrangers, souvent des personnes qui ont une grande expérience de l’expatriation, des ‘’expats’’ professionnels en quelque sorte.

En ce qui concerne le climat, c’est un choix que vous avez fait en venant vivre ici.
Le fait qu’il n’y ait pas de saisons marquées, sauf la saison des pluies et la saison sèche et encore pas partout sur l’archipel ; que les jours et les nuits aient à peu près la même durée tout au long de l’année ; que la température puisse allégrement atteindre les 36º C ; que le soleil puisse briller pendant trois mois sans que tombe une seule goutte d’eau, cela peut en perturber certains. 

Sans oublier les typhons, parfois violents, les tremblements de terre et les volcans qui se réveillent.

C’est vous qui avez choisi de vivre ici, c’est votre choix, vous étiez, je le pense tout du moins, parfaitement informé de la situation.  

La langue est une barrière pour nombre d’entre vous, je n’insisterai jamais assez sur la nécessité de parler au moins l’anglais dans ce pays et de vous mettre à la langue régionale aussi rapidement que possible. Parler le langage local va vous ouvrir de nouveaux horizons, cela va vous faire découvrir le pays sous un autre jour. 


L’attitude des Philippins va grandement changer à votre égard si vous êtes capables d’échanger quelques phrases avec eux dans leur langue.

Vous ne serez plus un Joe, un touriste ou un Kano, vous deviendrez partie intégrante du paysage.

Il est également possible de se faire quelques bons amis philippins, j’en ai une bonne dizaine, certains que je vois quotidiennement, d’autres à intervalles plus ou moins réguliers.

La nourriture est un problème pour nombre d’entre nous.

Je dois dire que fromages et charcuterie me manquent parfois, que dis-je, me manquent souvent.
Le pain j’ai résolu, je fais mon pain, idem pour le jambon salé, séché, que je fais à l’ancienne.
Je me lance parfois dans la confection d’un petit pâté, spécialement quand je trouve sur le net une recette qui me semble particulièrement alléchante.

Et surtout, c’est là un des secrets d’une expatriation réussie, je m’occupe. Je suis tellement occupé que j’ai l’impression que les journées ne sont pas assez longues pour tout ce que je souhaite faire, sans obligation tout de même.


Pour ce qui est du mode de vie, je vous donne ma recette.

Lorsque je me trouve à l’extérieur, en présence de Philippins, j’adopte plus ou moins leur mode de vie, leur façon de faire et de se comporter, par contre à la maison cela ressemble plus au mode de vie d’une famille française.

Allez-vous avoir le mal du pays quand vous nous rejoindrez ?
Bien sûr, de temps en temps.

Il n’y a aucune façon d’y échapper, un jour ou l’autre il vous rejoindra, mais il y a des moyens de le minimiser. Restez en contact avec la famille et les amis et surtout n’oubliez pas de vous occuper sainement.
Donc et ce plus particulièrement pour ceux qui n’ont que peu d’expérience de la vie dans un autre pays que celui dans lequel ils ont vécu jusqu’à ce jour, attendez vous à une période difficile.

Nous sommes tous plus ou moins passés par ce stade de ce que l’on peut nommer le mal du pays …  mais, nous sommes toujours vivants et surtout ‘’heureux’’.


À tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la Force vous accompagne.

Avis, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.

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