jeudi 16 août 2012

LA MONJA ET AUTRES ÍLES ... DE LA BAIE DE MANILLE !


Les îles de la baie de Manille.

Tout le monde  a entendu parler un jour ou l’autre de Bataan, de Corregidor et du Général Macarthur.

La longue retraite des troupes Américano-philippines sur la presqu’île de Bataan, la marche de la mort ; l’héroïque défense des hommes et des femmes de la forteresse de l’île de Corregidor ; la fuite de Macarthur pour l’Australie et les exactions perpétrées par l’armée Impériale Japonaise.


Mais peu de gens savent que la forteresse sur l’île de Corregidor n’était qu’une partie du système de défense mis en places par les Américains pour protéger la baie de Manille.

Il s’agissait d’un système collectif  de défense qui comprenait le Fort Wint sur Grande Island à Subic Bay ; le Fort Mills, le plus grand, sur Corregidor Island ; le Fort Hugues sur Caballo Island à juste un kilomètre et demi au sud de Corregidor ; le Fort Frank sur Carabao Island, à quelque douze kilomètres au sud de Corregidor et à moins de sept cents mètres des côtes de Cavite ; le dernier et non des moindres, le petit Fort Drum sur l’îlot arasé de Fraile, plus connu sous le nom de ‘’The Concrete Battleship’’.

La Monja Island, une minuscule île située à l’Ouest de Corregidor, étant la seule à ne pas avoir été fortifiée.

La Monja qui est plus un îlot en forme de pyramide qu’une véritable île, est la propriété des descendants de Don Ernesto Jose Albea Y Zapanta.

Annexée par le Gouvernement  américain durant l’occupation des Philippines en 1901, l’île a été retournée aux héritiers de Don Albea Y Zapanta quand les Américains ont donné aux Philippines l’autonomie des pays du Commonwealth en 1935. 

Mais l’île a été traitée comme un protectorat avec des droits d’autonomie particuliers, une entité séparée du Gouvernement US-Philippin de l’époque.

De nos jours ce minuscule bout de terre détient toujours des droits de propriétés tels que définis par le Gouvernement US dans son : ‘’Agreement under the closure of the agreement of the hare harvest cutting law’’. 


Comme toutes les îles Philippines, les îles de la baie de Manille possèdent leurs légendes et, la plus belle pour moi, celle qui aurait donné leurs noms aux îles, est celle de Maria Valez.

Il y a très longtemps, tout au début de la conquête espagnole, de simples prairies humides séparaient Bataan et Cavite. 

Sur la partie sud de la presqu’île de Bataan se trouvait un monastère et non loin de là, sur l’emplacement de ce qui deviendra plus tard la ville de Mariveles, se trouvait un couvent.

A cette lointaine époque un frère tomba amoureux d’une nonne qui se nommait Maria Velez et ils rompirent leurs vœux de chasteté.

La sanction pour une telle faute était très sévère aussi, à peine leur faute découverte ils tentèrent de s’enfuir.

Sous le couvert des ténèbres ils partirent en direction du sud montés sur un cheval. Arrivés sur la partie marécageuse de la prairie, ils empruntèrent un Carabao afin de poursuivre leur fuite en direction du sud. Mais le carabao était trop lent, les soldats lancés à leur poursuite eurent tôt fait de les rattraper et de les faire prisonniers.

Après leur avoir lié les mains les soldats les traînèrent devant le juge nommé le Corregidor, le Correcteur, celui qui décidait alors des sanctions et peines à appliquer à ceux qui enfreignaient les lois.

Pour un pêché d’une telle gravité, la sanction devait être terrible et exemplaire. 


Le Corregidor décida que la peine de mort n’était pas suffisante pour un tel crime.
Il imposa que les deux amants, coupables, soient séparés et emprisonnés pour l’éternité, chacun à une extrémité de la prairie humide.

Mais dans les cieux, une déesse chargées de veiller à la destinée des amants malheureux, trouva que la punition était trop sévère et que le juge avait dépassé les compétences de son autorité. « Je vais montrer à ce Corregidor qu’il ne peut en aucun cas décider d’une punition éternelle contre quiconque, ceci n’est pas dans ses attributions » Encore moins pour un couple de malheureux amants.

D’un autre côté il est vrai qu’ils ont rompu leurs vœux, aussi vais-je faire d’eux un exemple permanent de ma justice ainsi qu’un symbole de la fidélité.

Je décide que Maria Velez repose en permanence sur la partie nord de la baie, du côté de la montagne qui porte de nos jours le nom de Mont Mariveles. Nous allons la transformer en montagne et elle va devenir une l’île rocheuse que nous allons nommer ‘’La Monja’’ Island, la nonne.

Quand au frère, nous allons le transformer en pierre et faire de lui un minuscule îlot que nous placerons de l’autre côté de la baie, aussi éloigné que possible de la Monja, mais néanmoins en vue de cette dernière, de façon à ce qu’il puisse la contempler pour toujours.

Le Corregidor ne fût pas oublié ; lui aussi transformé en pierre et placé entre les deux amants, les séparant ainsi pour l’éternité comme il le souhaitait, il est de nos jours l’île de Corregidor.


Le cheval et le carabao qui avaient favorisé la fuite des deux amants ne furent pas non plus épargnés. A l’endroit exact où ils avaient pris les deux amants sur leurs dos, favorisant par là même leur fuite, eux aussi se retrouvèrent îles. Le Caballo proche et au sud de Corregidor, le Carabao tout près de la côte de Cavite.

La déesse ouvrit alors à la mer ce qui est maintenant la baie de Manille, avec une profondeur qui varie de douze à vingt mètres.

C’est donc grâce à la punition infligée par la Déesse, que nous avons de nos jours cinq îles et îlots à l’entrée de la baie de Manille.

En fait il existe une sixième île minuscule (Limbones), qui se situe sur la partie sud à de l’entrée de la baie, sur la province de Batangas.


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