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mercredi 20 avril 2016

PLAGE ET BAIGNADE ... À KAYOGNOK !

Dans quelques jours je vais fêter mes vingt années de présence et surtout d’une vie bien remplie aux Philippines.

Comme je le dis souvent, il y a beaucoup de bon, un peu de moins bon, mais je peux vous assurer que, dans l’ensemble, le bilan est largement positif. Si c’était à refaire je peux vous garantir que je signe immédiatement. Et je ne suis pas le seul, loin de là, à le dire haut et fort ; it’s more fun in the Philippines ! « C’est plus amusant aux Philippines ! »


                                                Ocean Villas Puerto Azul

Pour vous donner un exemple de la vie simple que je mène ici, je vais vous dévoiler ce que nous avons fait hier dimanche 16 avril 2016. L’idée germait depuis quelques jours, le ‘’Dragon’’ et les enfants semblaient partant et quelques achats effectués la veille confortaient mon opinion, nous allions faire une balade en mer avec toute la famille.

La Bangka, testée le vendredi sur un parcours d’une quarantaine de kilomètres, m’avait donné entière satisfaction ; le petit moteur diesel, bien qu’un peu bruyant, fonctionnait à la perfection.
Donc le dimanche, levé vers cinq heures trente, je passe à la barque pour les derniers préparatifs tandis qu’Hanna se mets aux fourneaux. Au menu Pancit Malabon et pâtes Carbonara.

Jerrycan d’eau potable, diesel, cordages, trousse à outils, bouées pour les enfants, la nourriture, des vêtements pour se changer, serviettes, assiettes, couverts et verres, tentes, glacière, etc. Le tout sera transporté par un tricycle loué pour l’occasion, un véritable déménagement, comme chaque fois que les Philippins vont à la plage. Ah, le ‘’Kaiser’’ est arrivé, il va aider à l’embarquement.


                                 La Bangka à l'ancre sur la plage de Kamandag

Huit personnes dans la barque et trois chiots qui vont prendre leur bain de mer afin de se débarrasser d’éventuels insectes. Le départ a été fixé à dix heures, mais sera retardé d’une bonne demi-heure du fait d’un moteur quelque peu récalcitrant. Il fume, mais refuse de démarrer, alors que testé moins d’une heure auparavant il tournait à la perfection.

Cela permet à Brandon et à sa compagne Joy, un peu en retard, de se joindre à nous.
Nous sommes désormais dix personnes, trois chiots et il reste de la place à bord, le tiers arrière du bateau n’est pas occupé. Démarrage du moteur revenu à de meilleurs sentiments, sortie de la rivière, passage des bancs de sable, puis cap sur la partie Est de l’île de Corregidor afin d’éviter les hauts fonds.

Je ne suis pas remonté suffisamment au Nord et nous nous trouvons bientôt dans des champs d’algues, la plaie du coin en cette saison. Avec des fonds qui varient entre six et huit mètres à cet endroit de la Baie, les sommets des algues arrivent jusqu’à la surface. Et ce qui devait arriver arriva, de nombreuses algues se sont enroulées autour de l’hélice et diminuent considérablement l’efficacité de cette dernière. Je stoppe le moteur et avec l’aide de mon fils aîné nous dégageons les algues de l’hélice.

                                                    Nous avons de la visite

Redémarrons et je zigzague entre les plaques d’algues en prenant un cap plus au Nord. Nous sommes désormais hors des champs d’algues et cap plein Ouest en direction de la falaise qui sépare Kayognok, notre destination finale, de Kaylabne.

Voyons défiler sur notre gauche les resorts de Bucana, de Dalaroy, du Ternate Beach Resort, de Roy Marcus, puis le complexe touristique de Puerto Azul et de ses annexes, un autre petit resort au fond d’une baie, avant de contourner une haute falaise survolée par de nombreux aigles et d’entrer dans la baie de Kayagnok.

Nous sommes un dimanche, durant la période des vacances et il y a là quatre ou cinq bangkas de touristes. Une activité de plus en plus prisée des pêcheurs locaux, le transport de touristes. Vu la raréfaction des poissons et crustacés, c’est pour eux une activité bien plus rentable que la pêche.

La Bangka est mise à l’ancre, les affaires amenées à terre à l’ombre des arbres, les tentes sont dressées, les enfants se baignent, les adultes boivent des jus de fruits et une petite bouteille d’Imperador pour les hommes. Il est midi, il fait chaud, très chaud, la température doit allègrement dépasser les 35º C et l’eau est à peine rafraichissante. Puis l’on attaque le Pancit, les pâtes et quelques gâteaux en dessert. Avons suffisamment de glace dans la glacière et les boissons sont fraîches à souhait, l’Imperador descend comme du petit lait.

                                                    Kayognok la partie Est

Nous passerons ainsi l’après-midi, entre ombres des arbres et baignades, entre manger et boire.

Pas de cris de singes se chamaillant aujourd’hui, il fait trop chaud, ils doivent faire la sieste. Même les oiseaux de la forêt se sont faits silencieux, écrasés par la chaleur qui règne. Seuls les aigles aux vols majestueux poursuivent leurs planés sur les corniches et la baie, j’en ai compté plus d’une vingtaine.

Je décide que le retour se fera aux alentours de cinq heures, ce qui nous laissera une heure et demie de jour pour rentrer, ce qui devrait être juste, mais suffisant.

                                                Kayognok la plage et la baie

Embarquement des affaires et des passagers, installation à bord… oui, mais le moteur est toujours un peu récalcitrant ou alors mes forces faiblissent. Le ‘’Kaiser’’ s’y essaye, mais lui aussi manque de forces et nous perdons un bon quart d’heure à démarrer.

La mer est plus calme qu’à l’aller, le vent a fortement diminué et les vagues sont moins hautes.
Néanmoins, nous sommes maintenant face au vent et au courant, donc nous allons nettement moins vite qu’à l’aller. Nous entrons dans la rivière alors que le soleil est passé depuis longtemps derrière les collines et c’est pratiquement de nuit que nous nous amarrons à l’emplacement habituel.

Retour à la maison où nous dînons de ce qui reste du déjeuner, Pancit et Carbonara, plus quelques fruits en dessert. Brandon se fend d’une bouteille d’Imperador que nous descendrons à trois dans la soirée, il faut dire que pour quelqu’un qui ne boit plus il a la descente rapide. Quant au ‘’Kaiser’’, bien qu’étant toujours dans sa phase d’apprentissage, je peux vous assurer qu’il apprend vite.

Ma fille aînée Hannica préférant les vidéos aux photos, je vais faire le nécessaire afin de vous mettre quelques photos de cette journée à Kayognok dans un prochain billet.


À toutes et à tous je vous souhaite une excellente journée, à bientôt sur nos îles.

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vendredi 10 mai 2013

INCIDENT ... AU TERNATE BEACH RESORT !


Ne me touchez pas !

Lundi dernier, petite frayeur au bord de l’eau.

De bonne heure ce jour-là, une des personnes que j’avais installées au Ternate Beach Resort, décide d’aller faire une petite trempette dans la baie de Manille. Alors que ses compagnons dorment toujours, elle se rend sur la plage distante d’une cinquantaine de mètres des chambres et hop, à l’eau.

L’eau est tiède, peu, voire pas de différence entre la température de l’eau et celle de l’air. Il fait grand jour, mais du fait des collines qui dominent le resort sur sa partie Est, le soleil n’est pas encore visible. Nager, avancer doucement dans cette eau tiède et calme, un plaisir.


Du côté de la mer le regard embrasse une grande partie de la baie de Manille. Juste en face, à une vingtaine de kilomètres,  l’île du Caballo, l’île du cheval et, en forme de têtard, l’île de Corregidor, le Roc, la Forteresse, le Gibraltar de l’Est. Puis, plus loin, un sommet encore un peu embrumé qui culmine à 1.700 mètres, le Mont Samat qui se situe sur la presqu’île de Bataan.



Sur la première photo, l'île du Carabao qui abrite le Fort Frank, en arrière plan l'île de Corregidor et au fond, dans la brume, la presqu'île de Bataan. (photo prise hier, le 10 mai 2013).

Bataan, la seconde guerre mondiale, les Japonais, la marche de la honte, la marche de la mort ! Corregidor, la Forteresse, le Tunnel Malinta, la défense héroïque, la capitulation … Les Philippines sous domination japonaise.

Si vous portez, toujours face à la mer, votre regard sur la droite, là-bas, tout là-bas à une quarantaine de kilomètres, Manille, la capitale. Par beau temps il est possible de distinguer les grattes ciel qui se trouvent du côté de Pasay et Malate. 

Sur la gauche des falaises escarpées survolées par des aigles pêcheurs, semblent tomber dans la mer. 


Imaginez une main aux doigts écartés.

Entre les doigts des criques, au fond  de ces criques des plages, souvent magnifiques, mais uniquement accessibles par la mer. Le seul est unique accès, la mer ; pas de bateau, pas de plage de sable blanc au fond des criques !

Ouille, la personne qui se baigne vient de pousser un cri et de faire un bond dans l’eau. Elle s’efforce de regagner le bord aussi rapidement que possible, lorsqu’elle fait un nouveau bond en poussant un nouveau cri. Que se passe-t-il ?

Elle semble se frotter le bras gauche alors qu’elle n’a plus maintenant de l’eau que jusqu’aux cheville et qu’elle court toujours. Elle se laisse tomber sur le sable et se gratte furieusement le dos. Elle se relève et en gémissant se met à courir en direction des chambres.

Là ses compagnons vont constater que son bras gauche et son dos son marqués par des zébrures rouges d’une vingtaine de centimètres de long. Cela semble la faire souffrir, en fait et là j’en parle en connaissance de cause, cela brûle.


Problème, la personne blessée semble faire une allergie, son visage enfle, ses yeux sont gonflés et pleurent, de plus elle éprouve des difficultés à respirer.

A ce moment l’un de ses compagnons prend une excellente initiative, demander aux locaux, au personnel du resort ce qu’il faut faire.

J’ouvre une petite parenthèse : dans ce pays que la plupart d’entre nous connaissent très mal, toujours se renseigner auprès des locaux. Piqûres d’insectes, de serpents, de coraux d’anémones, de coquillages, de poissons, etc. toujours demander aux locaux.

Décision est prise d’emmener immédiatement la personne à l’hôpital le plus proche, celui de Maragondon distant de deux kilomètres.

Là elle va, aussitôt arrivée, être prise en charge ; rapide diagnostic, une petite piqure et dix minutes plus tard le visage commence à désenfler et la respiration reprend un rythme normal. 

Plus de peur que de mal !

Que s’est-il passé ?
Vous vous souvenez du film ‘’l’année des méduses ?’’

Et oui, il y a des personnes qui sont allergiques à certains poisons ou venins dont se servent animaux, poissons, crustacés, insectes, serpents et autres bestioles afin de se protéger des prédateurs.

Ma mère, pour vous donner un exemple, est allergique au venin de la guêpe.

Donc nous avons quelqu’un qui est allergique aux méduses, tout du moins à un poison dispensé par une ou plusieurs sortes de méduses.

Il s’agit d’une plage où nous allons régulièrement plusieurs fois par semaine, la plupart du temps avec les enfants. Tous et à plusieurs reprises nous avons été piqués par ces bestioles, plusieurs de nos amis également, mais jamais personne jusqu’à ce jour n’avait développé une quelconque allergie.

En fonction de la méduse, de son espèce, de sa taille, les brûlures peuvent être plus ou moins violentes ; cela va de la petite rougeur qui gratte à la zébure plus ou moins longue, néanmoins moins fréquente et qui elle fait réellement mal. Mais jamais au grand jamais nous n’avons été obligés d’emmener quelqu’un à l’hôpital pour ce genre de blessure (bobo).

Pour les méduses nous utilisons du vinaigre … Attention que le vinaigre va rendre neutre le poison qui n’a pas encore été injecté, pas celui qui est passé dans l’organisme.

Et pour les tentacules qui pourraient rester, nous utilisons une carte de crédit (ou similaire) comme racloir. Prendre la précaution de faire une pâte avec de la farine ou de la poudre à pâtissier, voire de la mousse à raser, de la boue ou du sable mouillé. Déposer cette pâte sur les parties touchées, attendre une minute et racler.

Je donne ces quelques informations très fragmentaires estimant qu’une toute petite lueur est préférable au noir complet.



Je sais que parmi les lecteurs de ce petit blog il y a des plongeurs, des gens beaucoup plus expérimentés que moi. Je compte sur eux pour compléter ce billet, pour partager leurs connaissances, expériences et savoir faire.

Merci à vous les pros de la plongée.


Pour ceux qui seraient intéressés, quelques informations complémentaires, sur mon post : ‘’Do not … touch me’’. 

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jeudi 16 août 2012

LA MONJA ET AUTRES ÍLES ... DE LA BAIE DE MANILLE !


Les îles de la baie de Manille.

Tout le monde  a entendu parler un jour ou l’autre de Bataan, de Corregidor et du Général Macarthur.

La longue retraite des troupes Américano-philippines sur la presqu’île de Bataan, la marche de la mort ; l’héroïque défense des hommes et des femmes de la forteresse de l’île de Corregidor ; la fuite de Macarthur pour l’Australie et les exactions perpétrées par l’armée Impériale Japonaise.


Mais peu de gens savent que la forteresse sur l’île de Corregidor n’était qu’une partie du système de défense mis en places par les Américains pour protéger la baie de Manille.

Il s’agissait d’un système collectif  de défense qui comprenait le Fort Wint sur Grande Island à Subic Bay ; le Fort Mills, le plus grand, sur Corregidor Island ; le Fort Hugues sur Caballo Island à juste un kilomètre et demi au sud de Corregidor ; le Fort Frank sur Carabao Island, à quelque douze kilomètres au sud de Corregidor et à moins de sept cents mètres des côtes de Cavite ; le dernier et non des moindres, le petit Fort Drum sur l’îlot arasé de Fraile, plus connu sous le nom de ‘’The Concrete Battleship’’.

La Monja Island, une minuscule île située à l’Ouest de Corregidor, étant la seule à ne pas avoir été fortifiée.

La Monja qui est plus un îlot en forme de pyramide qu’une véritable île, est la propriété des descendants de Don Ernesto Jose Albea Y Zapanta.

Annexée par le Gouvernement  américain durant l’occupation des Philippines en 1901, l’île a été retournée aux héritiers de Don Albea Y Zapanta quand les Américains ont donné aux Philippines l’autonomie des pays du Commonwealth en 1935. 

Mais l’île a été traitée comme un protectorat avec des droits d’autonomie particuliers, une entité séparée du Gouvernement US-Philippin de l’époque.

De nos jours ce minuscule bout de terre détient toujours des droits de propriétés tels que définis par le Gouvernement US dans son : ‘’Agreement under the closure of the agreement of the hare harvest cutting law’’. 


Comme toutes les îles Philippines, les îles de la baie de Manille possèdent leurs légendes et, la plus belle pour moi, celle qui aurait donné leurs noms aux îles, est celle de Maria Valez.

Il y a très longtemps, tout au début de la conquête espagnole, de simples prairies humides séparaient Bataan et Cavite. 

Sur la partie sud de la presqu’île de Bataan se trouvait un monastère et non loin de là, sur l’emplacement de ce qui deviendra plus tard la ville de Mariveles, se trouvait un couvent.

A cette lointaine époque un frère tomba amoureux d’une nonne qui se nommait Maria Velez et ils rompirent leurs vœux de chasteté.

La sanction pour une telle faute était très sévère aussi, à peine leur faute découverte ils tentèrent de s’enfuir.

Sous le couvert des ténèbres ils partirent en direction du sud montés sur un cheval. Arrivés sur la partie marécageuse de la prairie, ils empruntèrent un Carabao afin de poursuivre leur fuite en direction du sud. Mais le carabao était trop lent, les soldats lancés à leur poursuite eurent tôt fait de les rattraper et de les faire prisonniers.

Après leur avoir lié les mains les soldats les traînèrent devant le juge nommé le Corregidor, le Correcteur, celui qui décidait alors des sanctions et peines à appliquer à ceux qui enfreignaient les lois.

Pour un pêché d’une telle gravité, la sanction devait être terrible et exemplaire. 


Le Corregidor décida que la peine de mort n’était pas suffisante pour un tel crime.
Il imposa que les deux amants, coupables, soient séparés et emprisonnés pour l’éternité, chacun à une extrémité de la prairie humide.

Mais dans les cieux, une déesse chargées de veiller à la destinée des amants malheureux, trouva que la punition était trop sévère et que le juge avait dépassé les compétences de son autorité. « Je vais montrer à ce Corregidor qu’il ne peut en aucun cas décider d’une punition éternelle contre quiconque, ceci n’est pas dans ses attributions » Encore moins pour un couple de malheureux amants.

D’un autre côté il est vrai qu’ils ont rompu leurs vœux, aussi vais-je faire d’eux un exemple permanent de ma justice ainsi qu’un symbole de la fidélité.

Je décide que Maria Velez repose en permanence sur la partie nord de la baie, du côté de la montagne qui porte de nos jours le nom de Mont Mariveles. Nous allons la transformer en montagne et elle va devenir une l’île rocheuse que nous allons nommer ‘’La Monja’’ Island, la nonne.

Quand au frère, nous allons le transformer en pierre et faire de lui un minuscule îlot que nous placerons de l’autre côté de la baie, aussi éloigné que possible de la Monja, mais néanmoins en vue de cette dernière, de façon à ce qu’il puisse la contempler pour toujours.

Le Corregidor ne fût pas oublié ; lui aussi transformé en pierre et placé entre les deux amants, les séparant ainsi pour l’éternité comme il le souhaitait, il est de nos jours l’île de Corregidor.


Le cheval et le carabao qui avaient favorisé la fuite des deux amants ne furent pas non plus épargnés. A l’endroit exact où ils avaient pris les deux amants sur leurs dos, favorisant par là même leur fuite, eux aussi se retrouvèrent îles. Le Caballo proche et au sud de Corregidor, le Carabao tout près de la côte de Cavite.

La déesse ouvrit alors à la mer ce qui est maintenant la baie de Manille, avec une profondeur qui varie de douze à vingt mètres.

C’est donc grâce à la punition infligée par la Déesse, que nous avons de nos jours cinq îles et îlots à l’entrée de la baie de Manille.

En fait il existe une sixième île minuscule (Limbones), qui se situe sur la partie sud à de l’entrée de la baie, sur la province de Batangas.


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