mardi 24 janvier 2017

IMPATRIATION ... OUT OF PHILIPPINES !

S’il est toujours aussi difficile de s’adapter à la vie sur l’archipel, une nouvelle difficulté a récemment fait son apparition : ‘’la crise économique mondiale’’, crise qui fait des ravages parmi les expatriés de longue date au pays des 7.107 îles et très certainement dans d’autres pays.

En fait, la crise économique n’est pas arrivée d’un seul coup, elle s’est insidieusement installée dans la vie de plusieurs de mes amis qui vivaient ici depuis de nombreuses années.

El Nido

Arrivés avec un petit capital et souvent une petite pension, nombreux sont ceux qui complétaient leurs revenus par quelques petits business exercés sur le net. Je précise que tous sont mariés de longue date avec une Philippine et qu’ils ont presque tous des enfants à charge.  

Du fait d’une inflation annuelle qui tourne autour des quatre pour cent aux Philippines et du fait de la non-revalorisation de leurs pensions, ils ont vu ces dernières s’érodées peu à peu. Disons entre vingt et trente pour cent sur les dix dernières années.

Ceci aurait pu être compensé par un taux de change euro / peso plus intéressant, nous avons connu l’euro à plus de soixante-dix pesos, mais ce n’est plus le cas, le taux tourne actuellement aux environs de cinquante et un / cinquante-trois pesos pour un euro (moins les frais de change et/ou de transfert).

Mais nombreux sont ceux qui ont vu leurs petits business totalement s’écrouler durant les cinq dernières années. Ceux qui avaient conservé en partie, voire en totalité leur petit capital, ont commencé à taper dans les réserves en espérant des jours meilleurs… jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien ou presque.

Toujours El Nido

Ici, pas de couverture santé gratuite, pas de RSA, pas d’aide au logement, l’école est bien souvent chère, pas d’allocations familiales, etc.
Je les comprends parfaitement, car ici, pas d’argent… vous crevez !

Donc, la décision de rentrer a été prise par plusieurs d’entre eux et ce ne fût pas de gaité de cœur vous pouvez me croire. Eux s’étaient parfaitement bien intégrés au pays des 7.107 îles ; loin de devenir Philippins ils s’étaient, à coup d’ajustements, adaptés dans un pays qu’ils aiment et dans lequel ils pensaient finir leurs jours.

Maintenant qu’ils sont rentrés dans leur pays d’origine, qu’ils soient Français, Belges, Canadiens, Anglais, Allemands, Italiens ou autres, il leur faut affronter la difficulté de la réadaptation dans leurs milieux d’origine, ainsi que l’état dépressif qui souvent l’accompagne.

Sauf à avoir de la famille, mais n’oublions pas que toutes ces personnes ont dépassé les soixante ans, il ne va pas y avoir d’accueil au retour. Il risque même d’y avoir une totale incompréhension, aussi bien de l’entourage que des services de l’État dans lequel ils sont redevenus des résidents… permanents (?)

Car, ne l’oublions pas, certains d’entre eux ont quitté leur pays d’origine depuis de longues années, des décennies parfois. Encore assez rares, ils ne rentrent dans aucune case de la machine administrative… ils sont désormais des ‘’impatriés’’.  Mot qui n’existe pas, mais que j’ai découvert dans un article du Monde. Il y a les expatriés et donc désormais les ‘’Impatriés’’.

S’ils sont rentrés, c’est pour pouvoir bénéficier de la Sécurité Sociale, de l’éducation gratuite pour les enfants, voire d’un logement et d’un minimum financier afin de survivre.

Les rizières en terrasse de Banaue

Mais, comme je l’ai écrit dans un billet plus ancien « Vous ne retournerez jamais d’où vous venez ! » Cela ne va pas être facile ; sincèrement je les plains et je vais tout mettre en œuvre afin de ne jamais me retrouver dans la même situation. Mais, sait-on jamais.

Je souhaite vraiment qu’ils s’en sortent du mieux possible, aussi bien pour eux que pour leurs familles. Courage et cinq lettres.


Out of Philippines ou le grand retour


Ceci est un billet que j’écrivais il y a pratiquement cinq ans, mais il demeure plus que jamais d’actualité. 

Il ne se passe pas un mois sans que nous entendions parler d’un expat qui part, qui quitte les Philippines pour un autre pays ou qui s’en retourne dans son pays d’origine.
C’est le cas de certains professeurs qui, après une, deux, voire plus d’années passées au pays des 7.107 îles, n’arrivent pas à s’y faire, n’arrivent pas à s’adapter ici. Ceux-ci partent en général pour un autre pays de la zone. Généralement il ne s’agit pas d’un problème financier. 


Du côté de Palawan

Mais plus réellement d’un problème d’adaptation … ils ne se plaisent pas ici, ils n’arrivent pas à s’y faire.

Parmi ceux-ci l’on trouve souvent les éternels insatisfaits, ceux qui ne se trouvent et ne se trouveront bien nulle part ; les instables, les dépressifs, les à la limite de la marginalité et croyez-moi, dans le corps enseignant que j’appellerai ‘’international’'… ils sont nombreux.

Mais je vais aujourd’hui vous parler de ceux qui viennent passer leur retraite ici, de ceux qui ont fait le choix de venir s’installer définitivement ici et qui … pour une raison ou pour une autre, vont s’en retourner.

Il peut s’agir d’hommes seuls, plus rarement de femmes dans la même situation, mais cela arrive, ou de couples, mixtes ou pas.

Il y a un expat qui, il y a quelque temps a quitté définitivement les Philippines, mais d’une façon tout à fait différente de celle à laquelle vous pouvez penser et qui heureusement n’est pas la norme, j’en parlerai dans mon prochain post.

Toujours Palawan

Il y a comme cela des vagues de départs, souvent un peu précipités.

Pour certains je dois dire que je m’y attendais un peu, pour d’autres franchement cela me surprend. Par exemple ce couple mixte qui vivait tout au nord de Luzon ; j’ai été extrêmement surpris d’apprendre qu’il avait définitivement quitté le pays pour retourner en Angleterre.

Pour de nombreux autres, je m’attendais à ce qu’un jour ou l’autre ils quittent les 7.107 îles.

Vivre aux Philippines n’est pas aussi facile et aisé que cela peut paraitre au premier abord, surtout vu d’Europe ou des Etats-Unis.

Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais vécu aux Philippines, pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais vécu dans un pays qui ressemble aux Philippines, vous qui avez une vision du pays du genre ‘’San Miguel glacée sous les cocotiers en se balançant dans un hamac’’ … oui, cela existe, j’en suis une preuve vivante et nombreux sont ceux qui peuvent en témoigner, mais vous devez savoir que cela n’est pas aussi facile. 

De plus, prenant de la bouteille, il me faut désormais surveiller les bouteilles !

J’en ai déjà parlé à de très nombreuses reprises, la période d’adaptation peut-être très longue.

Cinq années, uniquement pour s’ajuster est dans la norme basse, ceci pour des personnes qui font les efforts nécessaires.


Nombreux sont ceux qui se sont doucement marré, qui m’ont ri au nez lorsque je leur ai dit cela, me répondant que j’étais un peu fou, que je prenais mes désirs pour des réalités, que la vie ici était des plus faciles, uniquement tournée vers la rigolade et le plaisir.

Presque aussi nombreux sont ceux qui, après quelque temps à ‘’rigoler’’ ici, sont venus me trouver en me disant qu’ils étaient surpris de constater combien j’avais raison.

En quoi et à quoi allez-vous devoir vous ajuster ?
Je dirais à un peu tout, à tout ce qui va composer votre nouvelle vie, car ne vous faites pas d’illusions ou de désillusions, il s’agit d’une nouvelle vie.

Sans ordre et comme cela me vient à l’esprit :

Les finances ou les problèmes financiersPremière chose qui vient immédiatement à l’esprit de tout un chacun, plus particulièrement durant cette difficile période économique difficile, le coût de la vie, le coût de la vie est extrêmement bas ici.


Là, je vous arrête tout de suite et je vous dis … oui et non !
Il est vrai que le coût de la vie peut être très bas ici, mais si vous souhaitez vivre sur un petit budget, il va falloir vous ajuster et vivre sur des ‘’standards’’ plus locaux.

Ce n’est pas spécialement un ajustement qui soit des plus faciles à faire.

Tout d’abord, pour nous Français, le pain, le pain tel que nous le connaissons ; la baguette bien croustillante, le pain dit parisien (400 gr. si j’ai bonne mémoire), la tourte, les pains régionaux, de Lodève par exemple, les spécialités, pains aux raisins, aux noix, aux noisettes, aux amandes, etc. tout cela … vous oubliez ! 
Cela n’existe pas, ce n’est pas dans l’air du temps, pas aux goûts de la très grande majorité, inconnu au bataillon !
Même les plus grands hôtels de la capitale n’ont pas de ces pains.

Par contre, il est possible de trouver ce petit pain qui rappelle vaguement la saveur de nos pains, mais de loin tout de même. D’encore plus loin, les boulangeries d’inspiration française, celles que l’on retrouve dans la plupart des SM ou Centres Commerciaux, proposent des pains … qui n’ont de pain que le nom.

Seule et unique solution … vous faites votre pain vous-même.

Les recettes sont sur le net et après quelques essais plus ou moins réussis, vous devriez être en mesure de manger un pain relativement correct. Le problème est qu’avec l’humidité ambiante il ne se conserve pas longtemps, donc il vous faudra cuire votre pain chaque jour.




Donner des cours de cuisine à votre maid, sauf à avoir un cuisinier de qualité, mais personnellement je connais peu de personnes qui ont leur propre cuisinier.

Les pâtés, les terrines, les rillettes, les jambons crus ou fumés, les saucisses et saucissons, etc. et même le jambon blanc … vous oubliez. Il est possible de faire son jambon fumé ou salé à la condition d’avoir un endroit relativement frais pour le faire sécher.

Le fromage idem, difficile de trouver des fromages français, principalement ceux au lait cru.
Il est possible de trouver un peu de charcuterie et quelques fromages dans quelques rares boutiques des grandes villes philippines, mais à des prix nettement plus élevés que ceux pratiqués en France.

Le vin ; même sans boire un grand cru à chaque repas, le fait de vouloir continuer à boire un vin français aux repas va vous coûter cher, au moins le double de ce que cela vous couterait en France.

Donc attention, la vie est moins chère ici, oui et non.

Maintenant si vous savez-vous contenter d’un ‘’tuyo’’ au toyo avec un bol de riz … vous allez faire de sérieuses économies.

A mon avis l’idéal étant de se faire une cuisine simple, avec les basiques que l’on trouve ici, de manger beaucoup de poissons, de crustacés, de légumes et de fruits locaux.


Un chinois, un thaïlandais, une pizzeria de temps en temps et un bon français exceptionnellement.

Si vous n’avez pas une bonne retraite, si vos revenus sont limités, vouloir continuer à vivre comme vous viviez dans le pays ‘d’où vous êtes originaire, peut rapidement vous mener à une impasse … trois petits tours et puis s’en vont.


Culture

Vous êtes venus plusieurs fois en vacances et à première vue vous pensez qu’il n’y a pas une grande différence de culture. C’est un peu comme chez vous, de là d’où vous venez.
Mais plus longtemps vous vivez ici et plus la différence se fait sentir, plus vous vous rendez compte que votre première impression était fausse et que vous vous êtes trompé.

Il est extrêmement difficile de s’ajuster à la culture locale, cela demande de réels efforts, dans les premières années d’un séjour tout du moins.

Si vous ne faites pas les efforts nécessaires, pour comprendre et vous ajuster à la culture de l’archipel, vous allez très rapidement vous retrouver à vous mettre en colère régulièrement, pour un oui, pour un non, pour un ‘’vous ne savez quoi’’.

Vous n’allez pas comprendre les choses qui vous arrivent, vous n’allez pas comprendre ce qui se passe autour de vous et il y a de grandes chances que votre histoire se termine par le ‘’grand retour’’.


Cela va faire vingt ans que je vis en permanence aux pays des 7.107 îles. 

Au début j’ai continué à vivre comme je vivais ailleurs, avec mes habitudes et attitudes, mes valeurs, un certain comportement, une manière de vivre et une façon de faire. Jusqu’à ce que, lassé de systématiquement me heurter à d’autres habitudes et attitudes, à d’autres valeurs, à d’autres comportements, etc.

Je me suis dit que je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi, en perpétuelle confrontation avec la culture locale. 

Donc j’ai commencé à m’ajuster.

Pour cela j’ai commencé à étudier la culture et j’ai appris de nouvelles choses sur la façon de vivre ici. Même comme cela et après vingt années plongé dans cette culture, j’apprends régulièrement de nouvelles choses sur comment vivre dans ce pays ; des choses auxquelles je n’avais jamais pensé auparavant, des choses dont je  réalise maintenant que je n’avais jamais compris.

La base de la culture locale, comme le dit si bien un Américain qui vit ici de longue date, est SIR ; pour Smooth Interpersonal Relationships, des relations entre personnes extrêmement douces, on avance à pas feutrés, pas de bruits, pas de heurts ou de conflits directs.


La solitude


La solitude c’est quelque chose que nous connaissons dans nos pays occidentaux.
C’est quelque chose qui se cache, presque une maladie honteuse.

De nombreux expats qui vivent ici se retrouvent dans la solitude, se retrouvent seuls dans leur coin. 

Vous avez besoin d’avoir des amis, des relations, vous avez besoin de vous occuper à faire quelque chose, ou vous risquez fort de vous retrouver dans une spirale infernale qui va vous emmener dans une solitude qui va vous rendre fou, qui va vous obliger à retourner d’où vous venez.

La solitude, dans son pays d’origine ne doit pas être facile à vivre, tout du moins je l’imagine. Mais songez à une solitude dans un pays étranger où bien évidemment tout est étrange.
Comment voulez-vous ici échanger quelques mots avec votre boulanger, votre boucher ou votre facteur ? Avec vos voisins ? Les membres de la famille de votre femme ?

Pour ceux qui ne parlent pas la langue utilisée dans leur coin et qui maîtrisent mal l’anglais, même la télévision est pratiquement inaccessible !
Heureusement il y a Internet et des liaisons de plue en plus fiables (billet à suivre)

Cette solitude peut avoir des causes différentes.
L’expat qui vit dans un endroit dépourvu d’autres expats, tout du moins d’étrangers qui parlent le même langage que lui, s’il ne parle pas anglais. 

La solitude peut également venir d’une raison déjà invoquée, le manque de moyens financiers pour pouvoir sortir et rencontrer d’autres personnes expatriées, par exemple.

Le problème de culture, la personne qui n’ose plus sortir du fait qu’elle a l’impression de ne cesser d’être systématiquement en conflit avec les autres dès qu’elle met le pied dehors.


Il est important de surmonter ces difficultés, car la solitude, le fait de se replier sur soi-même, peut être un sérieux problème et amener rapidement une personne à la dépression.


Le climat

Le climat, chaud et humide tout au long de l’année, peut-être déprimant pour certains habitués à des climats plus tempérés. Nombre de personnes ont de sérieux problèmes si elles sont confrontées à de très fortes chaleurs. Il n’est pas rare, durant l’été philippin, de voir le thermomètre dépasser les 35º C.

Attention à ne pas attraper de coups de soleil, protégez vous et surtout le plus important, adaptez-vous petit à petit.

Commencez par de petites sorties au dehors, le matin et le soir, augmentez en la durée, puis pendant les heures chaudes, toujours en augmentant progressivement l’exposition à la chaleur. 
Si vous passez le plus clair de votre temps à l’intérieur de votre maison qui est climatisée et à conduire votre véhicule qui l’est également, il vous sera de plus en plus difficile de sortir au dehors. Donc, non seulement vous allez manquer de nombreuses choses, mais vous risquez également de perdre vos amis ou de ne pas vous faire d’amis.

De plus bonjour les rhumes !


Langage et communication

Comme je vous en ai informé dans d’autres posts, mieux vaut être extraverti aux Philippines. Celui qui est introverti, renfermé, replié sur lui-même aura beaucoup plus de difficultés à vivre sur l’archipel du sourire.

Nombreux sont les expats qui ont des difficultés à s’adapter du fait qu’ils ont des difficultés à communiquer. D’autres, certainement plus ouverts, y arrivent parfaitement.

Je me souviens de ce jeune italien venu passer quelques semaines à Ternate. Il ne parlait ni l’anglais, ni le Tagalog, ni l’espagnol, encore moins un quelconque dialecte local … cela ne l’a pas empêché d’entrer en communication avec une jeune fille d’ici et de la marier dans l’année qui a suivi son passage. Il faut dire que les Italiens parlent beaucoup avec les mains et … la Pinay est peut-être sensible à ce genre de langage.



Si la plupart des Philippins parlent anglais, plus ou moins bien parfois, nous constatons tout de même que dans les campagnes et plus particulièrement parmi les nouvelles générations, cela est de moins en moins évident.

Mais combien de Français sont-ils capables de parler un anglais acceptable, un anglais qui leur permette de comprendre ce qu’on leur dit et de se faire comprendre des populations locales qui pratiquent ce langage ?

Donc Mesdames, Messieurs, vous qui souhaitez venir nous rejoindre, vous qui souhaitez venir vivre aux pays des 7.107 îles, vous dont la pratique de l’anglais n’est pas quelque chose d’habituel, prenez des cours ou tout du moins familiarisez-vous avec la langue de Shakespeare.


Ne perdez pas de vue que, tous les gens d’ici ne parlent pas l’anglais !

Je vous recommande vivement, une fois sur place, une fois installé dans votre ‘’home sweet home’’, d’apprendre quelques mots du langage couramment employé dans la province où vous résidez.

Pourquoi une fois sur place ?
Imaginons que vous avez  prévu de vous installer sur la province de Quezon.
Une fois sur place, pour une raison X ou une raison Y, vous modifiez vos plans et faites construire votre ‘’home’’ dans les Visayas. 

Vous avez commencé à apprendre le Tagalog et les gens dans votre entourage parlent le Visaya (ou Bisaya) ou encore le Cebuano !

Le fait de connaître et de pouvoir parler quelques mots du langage local va grandement faciliter votre nouvelle vie, je vous recommande vivement de faire cet effort.

Pas besoin de devenir un expert dans cette langue, quelques phrases, quelques mots seulement et croyez-moi, vos relations avec les locaux vont grandement s’améliorer.

Ce sont-là quelques-unes des raisons qui peuvent obliger un expat à retourner d’où il vient, ce ne sont pas les seules, je pourrais ajouter :

La maladie et la difficulté à s’approvisionner en médicaments, certains étant parfois vendus six fois plus cher qu’en Europe.
La famille de ma femme, l’incompatibilité entre le couple et la famille qui squatte la maison et envahie la vie privée.
Il y a ceux qui arrivent ici sur des idées préconçues du Paradis, de leur Paradis tout du moins et qui découvrent qu’il n’y a plus de Paradis sur terre !


Puis il y a le scénario classique :

Un homme rencontre une jeune personne sur le net et ils commencent  une relation ‘’romantique’’, via webcam, qui va durer plusieurs mois. Il s’agit souvent d’un homme seul, divorcé, en instance de divorce ou séparé et dont la vie sentimentale ressemble au désert de Gobi … vide.
Ceci pour un prochain post.

Il est évident que cela ne se passe pas ainsi dans cent pour cent des cas, néanmoins cela arrive … souvent.

Maintenant à combien peut-on estimer le pourcentage de gens qui viennent aux Philippines pour y passer le restant de leur vie et qui repartent après quelques mois ou années ?

Il n’y a pas de statistiques officielles, tout du moins je n’en ai pas trouvé, mais je peux vous dire qu’en concertation avec quelques amis qui vivent ici de longue date, nous estimons à 50 % ceux qui effectuent ‘’le Grand Retour’’.

Cela fait beaucoup !

De plus, je reste persuadé que si certains avaient pris connaissance des problèmes pouvant éventuellement se poser ici, avant que de bouger le petit doigt, ils auraient appréhendé les difficultés et auraient trouvé des solutions aux problèmes éventuels. 

Un bon planning, de judicieuses et préalables décisions sont indispensables à une expatriation réussie, encore faut-il connaître le contexte et savoir ce qui vous attend, à quoi vous allez-être confrontés.  

À tous et à toutes une excellente fin de semaine, que la Force soit avec vous.




Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
   des  milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.

Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
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2 commentaires:

  1. Saisissez votre commentaire…Ben ....fort bien résumé le contexte et vivre au Paradis ça se merite :-)

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  2. bonjour Domy,
    rien à ajouter ...it's perfect as usual ... nous sommes revenus en France après y avoir retrouvé du travail (merci internet) et nous sommes décidés (ma pinay, notre fils et moi) à revenir aux Phils. Fort de ma première expérience qui m'a coûté quand même quelques euros ...et une blessure à mon amour propre (eh eh eh), j'espère en avoir tiré les leçons nécessaires et suffisantes à ma "réintégration". Avis aux personnes désireuses de vivre aux pays des 7107 îles: lisez et respectez les conseils de Domy ...
    Buwan

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