lundi 4 avril 2016

DES B2 SPIRIT ... EN ASIE PACIFIQUE !

L'armée américaine a annoncé, le déploiement de trois bombardiers furtifs à long rayon d'action B-2 pour des exercices dans la zone Indo-Asie-Pacifique, au moment où les tensions redoublent sur la péninsule coréenne.


«Des évènements récents démontrent le besoin persistant d'avoir une force aérienne crédible et cohérente dans toute la région Indo-Asie-Pacifique», a déclaré le général Lori J. Robinson, commandant de l'US Air Force pour le Pacifique.

Les responsables militaires américains ont refusé cependant d'indiquer la zone précise où évolueraient les bombardiers, capables d'emporter l'arme nucléaire, et dont l'US Air Force ne possède que vingt exemplaires.

Compte tenu des contraintes imposées par la maintenance de ces appareils, deux seules bases peuvent être envisagées : Andersen Air Force Base sur l'île de Guam dans l'océan Pacifique et Diego Garcia dans l'océan Indien.

«Comme tous les avions militaires dans la région, les B-2 ont déjà volé et continueront de voler dans l'espace aérien international, en accord avec les règlements internationaux», a déclaré le capitaine Ray Geoffroy, un porte-parole de l'US Air Force dans la zone Pacifique.
«Ces missions de routine permettent à nos équipages de continuer à maîtriser une série de compétences, dont les capacités de combat, le commandement, la coordination, et la familiarité avec la zone d'opérations», a-t-il ajouté.

La Corée du Nord a tiré, ce matin, deux missiles balistiques à courte portée au large de ses côtes orientales, alimentant les tensions régionales après de récents tests nucléaires, a annoncé son voisin sud-coréen. Source le Figaro.


Le Northrop B-2 Spirit, également surnommé Stealth Bomber, est un avion bombardier de l’US Air Force (USAF) développé par l’avionneur américain Northrop durant la guerre froide. Avion emblématique des ailes volantes, le B-2 Spirit est l’un des plus célèbres avions furtifs. Présenté comme le plus performant au monde dans sa catégorie, il est propulsé par quatre turboréacteurs GE F118 d’une poussée unitaire de 77 kN et dispose de deux soutes pouvant recevoir une charge maximale théorique d’environ 35 t.

Le B-2 Spirit est également l’aéronef le plus onéreux du xxe siècle avec un coût global unitaire (recherche, développement et essais inclus) estimé à 2,2 milliards de dollars US en 1998. C’est une des raisons pour lesquelles sa conception fut sujette à controverse au Congrès des États-Unis et parmi le Joint Chiefs of Staff. Alors que 132 exemplaires devaient initialement être construits, seuls 21 le seront, ce qui explique en partie leur coût unitaire.

Northrop est responsable de la construction de la section avant et du cockpit, Boeing de la partie centrale-avant et de la section extérieure, et Vought produit la section médiane du fuselage ainsi que les pièces en aluminium, en titane et en matériaux composites. Environ 80 % de la masse du B-2 Spirit fait usage de matériaux composites, notamment du graphite/époxyde pour la structure en nid d'abeilles – réalisée par la filiale américaine de l’entreprise Saint-Gobain – destinée à absorber les ondes radar.


Le Northrop B-2 Spirit est propulsé par quatre turboréacteurs double flux General Electric F118-GE-100 sans postcombustion, dérivés de la famille F110 qui équipent les Rockwell B-1B, Grumman F-14, McDonnell Douglas F-15 et General Dynamics F-16, d’une masse à sec unitaire d’environ 1 450 kg et d’une poussée maximale de 84,5 kN11. Pour réduire sa signature infrarouge, les gaz d’échappement des réacteurs sont évacués par des tuyères en forme de « V » montées au-dessus et en retrait pour masquer ces sources thermiques aux détecteurs terrestres. De l’acide chlorofluorosulphonique, dérivé de l’acide sulfonique, est par ailleurs injecté dans le sillage d’échappement pour empêcher la formation de traînées de condensation. Le bord d’attaque en flèche (33°) et le bord de fuite en dent de scie piègent pour leur part les ondes radar.

Le B-2 est capable d'emporter jusqu'à 80 bombes classiques Mk82 de 227 kg, mais il est trop précieux pour être utilisé comme simple « camion à bombes ». Un exercice impliquant le largage en une seule passe de 22 secondes de 80 bombes de 227 kg « intelligentes » JDAM guidé par GPS sur une zone étendue avec une précision de 10 mètres a lieu le 10 septembre 2003 avec succès à Hill Air Force Base, dans l'Utah21. Pour les missions stratégiques avec armement tiré à distance de sécurité, il emporte 16 missiles de croisières AGM-158 JASSM22. Son cahier des charges d'origine prévoyait qu'il pouvait emporter aussi l'AGM-129A mais ce missile ne semble pas avoir été mis en place sur le B-2 avant le retrait du service de ce type de missile en 2007, ainsi que le AGM-131 SRAM II dont le développement est arrêté en 1991 ou le AGM-137 TSSAM furtifs dont le programme fut stoppé en 1994.


Le B-2 peut également emporter 16 bombes nucléaires lisses B61 et B83, soit 16 bombes conventionnelles Mk84 de 908 kg, ou 80 bombes Mk82 de 227 kg, ou 80 mines marines Mk62, ou des GBU-37 de 4 700 kg, dites « bunker buster », destructeurs de bunkers, ainsi que diverses autres munitions, telles des bombes à sous-munitions, comme la bombe MOP (Massive Ordnance Penetrator), qui pèse 13,5 t et permet de traiter des objectifs durcis. Un nombre non précisé de B-2 est capable de transporter deux de ces bombes MOP dans ses soutes latérales pour des missions de combat depuis la réception de ces munitions en septembre 2011 mais il est à supposé que son autonomie est réduite lorsqu'il est armé de ces bombes gigantesques.

Le point noir du B-2 est le fait qu'il est difficilement déployable en raison de la fragilité de son revêtement antiradar, ce qui lui interdit de stationner à l'extérieur de ses hangars trop longtemps. Des hangars démontables pressurisés connus sous le nom de B-2 Shelter System [B2SS] Extra Large Deployable Aircraft Hangar Systems ont été créés pour surmonter cette difficulté à partir de 1999 ; ils coûtent entre 2 et 2,5 millions de dollars pièce et nécessitent 29 sorties de C-130 pour leur transport.


Sa maintenance courante a été longtemps impossible en dehors de son unique base de Whiteman à cause des soutiens logistiques très spécifiques qu'il nécessite et qui n'étaient disponibles que sur cette base jusqu'à la création de ces hangars démontables et la construction sur les bases de Andersen Air Force Base sur l'île de Guam dans l'océan Pacifique, de Diego Garcia dans l'océan Indien et de la base de la Royal Air Force de RAF Fairford (en) en Angleterre de bâtiments pouvant le recevoir.


En temps normal, 16 des 20 appareils restants sont censés être opérationnels en permanence, les quatre autres étant en entretien ou servant à des tests. Le taux de disponibilité qui était de 54,7 % en 2010 est passé en 46,8 % en 2013 à la suite de coupes budgétaires dans le budget fédéral des États-Unis (75 % de disponibilité pour le B-52, 58 % pour le B-1B). Mais au 1er septembre 2015, on indique que 12 sont déployables, 8 non-déployés, et un servant pour des tests.

Le maintien en condition des 21 appareils et leur modernisation coûte en moyenne près de 700 millions de dollars par an. Chacun des engins vaut entre deux et trois fois sa masse en or.

Donc après les croiseurs Aegis, les sous-marins qui pullulent dans les mers environnantes, voici maintenant les bombardiers et ils sont tous « Nuke ». Souhaitons qu’il n’y ait pas un abruti qui appuie un jour sur le bouton… nous risquerions d’être aux premières loges ou au minimum dans les fauteuils d’orchestre.


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