dimanche 7 septembre 2014

LESSIVE ... PILIPINO STYLE !

Le lavage, Filipino Style.

Rassurez-vous, il ne s’agit nullement d’un lavage de cerveau, sport national français, très pratiqué par nos médias au service des usurpateurs.



Revenons au lavage, la lessive selon le style philippin, la Pinoy fashion.  

La lessive est une part importante du travail des femmes philippines dans le foyer familial.
A longueur d’année, généralement durant les heures les moins chaudes de la journée, les femmes, jeunes filles et jeunes femmes philippines s’attellent au lavage du linge de toute la famille.

L’on change souvent de vêtements aux Philippines, même chez les plus pauvres.
Il faut dire que le climat est rude, il fait souvent très chaud, humide et l’on transpire abondamment.

La propreté corporelle, en y incluant celle des vêtements, est presque une obsession chez le Philippin.

Il n’est pas rare de voir les gens changer deux ou trois fois de vêtement dans la journée. Si jamais j’ai la mauvaise idée de vouloir remettre la chemise ou le tee-shirt que je portais la veille, c’est un scandale à la maison. Même si je n’avais porté ce vêtement que quelques minutes. De ce fait, ce n’est pas le linge à laver qui manque.

C’est une corvée qui se répète plusieurs fois par semaine, chaque jour ou presque si la famille est nombreuse, ce qui est souvent le cas au pays des 7.107 îles.

C’est avant tout un travail d’extérieur, on ne lave pas, sauf parfois des bricoles, à l’intérieur de la maison et ceci pour deux raisons principales. La première de ces raisons, la majorité des maisons philippines, sauf en ville, ne possèdent pas l’eau courante, l’on va chercher l’eau à la pompe, pompe qui se trouve à l’extérieur.

Deuxièmement, le lavage nécessite de la place, beaucoup de place. Il faut installer les différentes cuvettes de bonne taille qui vont servir à la difficile tâche du lavage, la planche à laver, les seaux d’eau propre et ne pas oublier la sorte de petit tabouret d’une vingtaine de centimètres de haut, tabouret sur lequel  la laveuse va poser son postérieur.



Ainsi, accroupie, ne se levant que pour aller tirer de l’eau à la pompe, elle va passer des heures à laver le linge de toute la famille. Chaque famille ne possède pas sa pompe, il s’agit souvent d’une pompe installée par la Municipalité ou le Barangay, de ce fait ce sont plusieurs familles qui utilisent la même pompe. Ce qui fait que la plupart du temps, ce n’est pas une lavandière, mais plusieurs qui se retrouvent accroupies autour de la pompe à eau.

Si depuis une vingtaine d’années l’on peut trouver des machines à laver très simples, croyez-moi, le lavage à la main demeure encore largement pratiqué. Ces machines à laver, pour la majorité d’entre-elles, ne possèdent pas de tambour. Un plateau cranté, situé au fond de la cuve de  plastique, entraîne l’eau et donc le linge, alternativement vers la droite, puis vers la gauche. Et c’est ce brassage incessant qui  est censé laver le linge.

Petite particularité, mais qui a son importance, on lave à froid ici, tout du moins à l’eau tiède, l’eau à la température à sa sortie de la pompe. Les petites machines à laver ne possèdent pas de système pour chauffer l’eau. Pas de résistances électriques situées au fond des cuves.
Rassurez-vous, il est également possible de trouver sur le marché des machines à laver du style de celles que l’on trouve en occident. Mais elles sont nettement plus chères et en fait, aussi bien les maîtresses de maison que les employées ne font que peu confiance aux machines à laver.

Étonnamment, la plupart des femmes préfèrent laver à la main, elles disent toutes que le lavage à la main est plus efficace que le lavage en machine.

Il n’est pas rare de voir une employée, dont les patrons possèdent une machine à laver, faire la lessive au dehors, dans la cour par exemple. Bien entendu, au lieu de pomper l’eau, elle va se servir du robinet le plus proche.

Vous passez dans un village qui se situe au bord d’une rivière, regardez bien, je suis sûre que vous allez les voir.


C’est un endroit calme, ombragé et qui présente peu de courant, car celui-ci entraînerait linge et bassines ; là, dans une eau peu profonde, souvent assises sur une roche à fleur d’eau, elles savonnent, frottent, brossent, tapent le linge pendant des heures, tout en papotant entre elles. Car la Pinay ne peut s’empêcher de papoter et la Pinay n’est jamais seule pour la corvée du linge dans le village philippin.

Pas de poudre pour le lavage à la main, faut savoir, Monsieur, que chez ces gens-là on utilise le savon, le savon en barre. Qu’il se nomme Speed ou Champion, qu’il soit blanc ou bleu, il se présente sous la forme d’une barre comprenant quatre pièces.

La première bassine, celle dans laquelle on commence par savonner, puis brosser, frotter, tordre, taper, laver le linge en somme, après avoir tout de même séparé le blanc des couleurs. La deuxième bassine, celle dans lequel la lessive décante, la troisième pour un trempage avant le rinçage, la quatrième pour l’adoucissant, le produit qui va assouplir, donner de la fraicheur et faire en sorte que le linge sente bon.

En général cinq rinçages, à l’eau de la pompe ou à celle de la rivière, sont nécessaires avant que la lavandière soit satisfaite de son travail.

Del ou autre, l’équivalent de notre Soupline, et lorsque j’ai objecté que ce produit pourrait être (est) cancérigène, je me suis fait envoyer sur les roses.

Parfois (souvent) elles utilisent de la ‘’Chlorine’’, ce que nous nommons eau de javel, mais elles ne l’utilisent pas toujours à bon escient. Ma dernière remarque, au sujet du chlore, remarque qui remonte à loin… je me suis fait envoyer sur les roses.


Un autre produit, une poudre bleue nommée ‘’tina’’ est également régulièrement utilisée, ceci afin de rendre le blanc plus blanc. C’est une sorte de poudre que, si ma mémoire est bonne, utilisait déjà ma Grand-Mère.


Aux Philippines, sauf à me tromper, les enzymes, gloutons ou pas, ne sont pas encore arrivés avec leurs petits bras musclés. Pourtant, et là je suis étonné, sans eau chaude, sans poudre et enzymes gloutons, sans machine sophistiquée, avec un simple lavage à la main, mon linge et propre, de plus il sent bon.

Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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