lundi 22 septembre 2014

FUNG-WONG ... ET MAYON !


Encore de violentes rafales de vent ce matin 20 septembre ! 

Mais le plafond est remonté et l’on aperçoit désormais de lourds nuages noirs qui, sous forme de volutes, parcourent le ciel à grande vitesse. Hier le ciel était invisible, disparu dans les trombes d’eau qui nous tombaient dessus sous un angle de quarante-cinq degrés.



Pourtant, la Tempête tropicale ‘’Fung-Wong’’ se trouve bien éloignée, tout là-haut au nord de Luzon et elle se dirige maintenant en direction de Taïwan.

Que d’eau, une addition de la Bretagne et de la Normandie d’un mois de novembre qui serait particulièrement pluvieux. A la petite différence près que la température doit avoisiner les 26º Celsius. De nombreuses zones sont inondées, dont la ville de Manille où l’eau atteint parfois un mètre soixante dans les rues de certains quartiers de la capitale.  

Tout a commencé dans la nuit de jeudi à vendredi par de la pluie, une pluie de plus en plus forte. Et hier, nous avons eu une de ces rares journées sans apercevoir le soleil, une de ces journées sans luminosité aucune. Rare aux Philippines, sauf bien évidemment lors du passage d’un typhon. 

Vers quinze heures, alors que les rafales de vent augmentaient d’intensité, l’électricité nous a été coupée. Meralco, le distributeur local, l’équivalent d’EDF,  a décidé de nous priver de la fée électricité.


Mais c’est surtout dans la région d’Albay que la situation semble être critique.
En effet, le Mayon semble vouloir à nouveau faire des siennes.
Sommeil léger ou grand réveil ?    
  
         
Deux amis qui vivent sur la province d’Albay, l’un à Legazpi, l’autre à Santo-Domingo, m’ont fait part, ces derniers jours, d’un possible réveil du Mont Mayon. Ce ne furent tout d’abord que des fumerolles ; mais depuis quelques jours il crache des cendres et la lave en fusion coule le long de ses flancs.

Quarante mille personnes ont déjà été évacuées et ce n’est peut-être que le début de l’exode.
L’armée a été appelée en renfort.

Avec la Mousson qui se trouve renforcée par la Tempête Tropicale qui est passée au nord, car c’est plus une tempête tropicale qu’un véritable typhon, il se pourrait bien que les habitants aient à affronter des coulées de boues, de cendres et de roches. 

Les résidents de la province d’Albay, ceux qui vivent à proximité du Mont Mayon, se trouvent confrontés à une double menace : la menace d’une éruption majeure du Mayon et celle de fortes pluies apportées par la Tempête Tropicale qui localement porte le nom de ‘’Mario’’. Mario qui a renforcé la Mousson du sud-ouest et c’est cette dernière qui arrose copieusement l’est des Visayas ainsi que les provinces de Bicol et d’Albay. 

Néanmoins, le Gouverneur d’Albay Joey Salceda se montre confiant.
Il dit que les pluies incessantes qui affectent la province ont peu de chances de faire bouger les cendres et les débris qui se sont accumulés sur les flancs du volcan.

La pluviométrie enregistrée dans la nuit de mercredi à jeudi a été inférieure à 52mm, pas assez pour faire bouger l’accumulation des débris qui se trouvent au pied du Mont Mayon. Mais il ajoute que ses services surveillent d’un œil attentif l’évolution de Mario.

A 22 h 00 le jeudi 18, Mario se trouvait à 436 kilomètres à l’est de la ville de Baler dans la province d’Aurora, avec des vents qui ne dépassaient pas 65 kilomètres heure, 80 km/h dans les rafales.
Il se déplaçait à 26 km/h dans une direction ouest-nord-ouest.



La zone permanente de danger autour du volcan a été étendue, passant de six à dix kilomètres.

En 2006, les résidents d’Albay ont été victimes d’une situation similaire avec le passage du typhon Reming, en conjonction avec une éruption du Mayon. Des coulées de boues avaient alors submergé plusieurs villages, causant la perte de plusieurs centaines de personnes.

Malgré les fortes pluies qui tombaient sans arrêt, les autorités, avec l’aide de l’armée, ont réussi à déplacer près de 40.000 résidents afin de les emmener en dehors de la zone de danger, tandis que le Mayon montrait des signes de réveil de plus en plus évidents.

Les villages de Guinobatan, Malilipot, Camalig et Daraga, ainsi que les villes de Ligao et Tabaco ont été évacués, ce qui représente 38.119 personnes ou 7.575 familles.

Le 17 septembre ce sont 686 tonnes de dioxyde de soufre qui se sont échappées du volcan.
Une éruption majeure de type vulcanien est possible dans les semaines qui viennent.
Après les gens, ce sont les animaux qui devraient être déplacés et regroupés dans des endroits prévus à cet effet. Les animaux, y compris les chiens, seraient ainsi 35.000 à être déplacés.

Situé à moins de dix kilomètres des rivages de l’Océan pacifique, le Mayon, un cône presque parfait, s’élève, majestueux et grandiose, au milieu des rizières des plaines de la province d’Albay.

Un volcan actif, situé sur la ceinture de feu du Pacific, un cône  qui culmine à plus de deux mille quatre cents mètres, un cône dont les flancs pentus sont inclinés de quarante degrés.

Oui, il est beau, grandiose, majestueux, puissant, mais il peut également devenir terrifiant… n’oubliez jamais que cette merveille de la nature est également un monstre, un tueur !
Tel un Dieu, une divinité locale des temps anciens, il réclame régulièrement son lot de sacrifices.



Durant les quatre cents dernières années, ce ne sont pas moins de cinquante éruptions qui ont été répertoriées. La première ayant été rapportée par l’explorateur hollandais Joris Van Spilbergen en février 1616. La plus destructive semblerait être celle survenue le premier février 1814 (2.200 morts et disparus), mais nous ne possédons que peu d’information au sujet de celle survenue en 1766, éruption qui aurait provoqué une accumulation de cendres de plus de neuf mètres à certains endroits.

Plus récemment, en 1984 et après que plus de 73.000 personnes aient été déplacées, aucune perte humaine ne fût déplorée. Mais, en 1993 une éruption pyroclastique tua soixante-quinze personnes, majoritairement des fermiers des environs.

En 2006, ce n’est pas directement le volcan qui est impliqué dans la mort de plusieurs milliers de personnes en novembre de la même année, mais les conséquences de ses éruptions d’octobre. Le passage du typhon Durian provoqua des descentes de boues et de cendres qui engloutirent hameaux et villages, tuant par la même de très nombreux habitants.

Le 10 août 2008, une petite explosion au sommet éjecta des cendres à deux cents mètres au- dessus du cratère.

Le 10 juillet 2009, PHILVOCS, l’institut chargé de la surveillance des volcans, releva le statut du volcan du niveau 1 à l’alerte numéro deux (moderate), du fait que les fréquences séismiques atteignaient le niveau enregistré en août 2008. Puis ce furent les niveaux 3 et 4 d’alerte qui furent mis en place. Fin décembre, les secousses enregistrées approchaient les 500 par jour et les éjections de dioxyde de souffre atteignaient 8.993 tonnes.

L’alerte fût levée au début de l’année 2010.


Le 7 mai 2013, le volcan fît une éruption phréatique surprise qui dura soixante-treize secondes.
Des roches et des cendres s’élevèrent à cinq cents mètres au-dessus du cratère. Cinq grimpeurs furent tués, quatre touristes, dont trois étaient allemands et le quatrième espagnol, ainsi que leur guide philippin.

Le 12 août 2014, c’est un dôme de lave de 50 mètres qui apparaissait au sommet du cratère, depuis les choses ne vont pas en s’améliorant et le niveau d’alerte est actuellement de 3… sur 4.

Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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