Pour la première fois en vingt-cinq ans, les Ivatans (peuple
du nord des Philippines) de Batanes ont ressentis la fureur d’un ‘’superthyphon’’.
Des vents d’une extrême violence et des pluies torrentielles ont ravagés les
territoires de l’extrême nord du pays, plus particulièrement les îles de
Batanes.
Odette est le typhon le plus puissant de ces vingt-cinq
dernières années.
Il a totalement dévasté les récoltes, les vieux arbres ont été déracinés, les cocotiers coupés en deux, les toits emportés au loin et par endroits ce sont des maisons entières qui se sont envolées sous les bourrasques de vent.
Un témoin raconte que les vents féroces d’Odette, le nom
local du typhon, tourbillonnaient comme une tornade et emportait les toits des
maisons comme des fétus de paille, plus particulièrement ceux construits avec
des matériaux légers.
Les cultures et les plantes s’aplatissaient sur son
passage comme sous les roues d’un rouleau compresseur.
A Ibanez, au fait de la puissance du typhon, de nombreux
habitants se sont trouvés obligé de quitter leurs foyers et d’aller se réfugier
dans les habitations les plus résistantes de la ville.
Il faut savoir que dans cette région où passent
régulièrement de puissants typhons, l’architecture des habitations a été
adaptée à la situation. De nombreuses maisons sont construites avec des murs de
pierre de plus d’un mètre d’épaisseur, les toitures sont réalisées avec des
pierres plates ; les ouvertures, portes et fenêtres, réduites à leur plus
simple expression, ressemblent à des meurtrières.
Une autre solution pour les constructions les plus
récentes consiste à les enterrer à moitié.
C’est à partit d’une heure trente du matin que les choses
sérieuses ont commencées.
Lorsque des rafales de vent, approchant les 300 km/h d’après les habitants, ont frappé le village de pêcheurs de Sabtang.
Lorsque des rafales de vent, approchant les 300 km/h d’après les habitants, ont frappé le village de pêcheurs de Sabtang.
Le journal le ‘’Washingtown Post’’,
selon ses sources, rapporte qu’Usagi’’, le nom international d’Odette, est de
loin le typhon le plus puissant à frapper la terre cette année.
L’équivalent d’un ouragan de catégorie 5.
L’équivalent d’un ouragan de catégorie 5.
Max Babalo, le maire de Sabtang, dit que les vents ont
engendré des vagues de plus de huit mètres et que tous les bateaux de pêche
ainsi que les quais ont disparu.
Tôles ondulées (GI Sheets) et troncs de cocotiers
jonchaient les rues d’Ivana samedi.
Le maire de la ville, Leonardo Hostallero, raconte que sa famille a été obligée d’évacuer, des vagues monstrueuses commençaient à détruire sa maison.
Le maire de la ville, Leonardo Hostallero, raconte que sa famille a été obligée d’évacuer, des vagues monstrueuses commençaient à détruire sa maison.
Les habitants de Batanes, pourtant habitués à ce genre d’intempéries
extrêmes, n’étaient pas préparés à la puissance d’Odette. Principalement du fait
que le passage du dernier typhon de cette force remontait à plus de vingt-cinq
ans et comme les gens ont la mémoire courte …
Bien entendu les rafales de vent, qui officiellement pour
l’instant dépassaient les 210 km/h, ont coupé les lignes électriques et emporté
les canalisations d’eau.
Plus de 250 km/h pour les météorologistes américains.
Basco la capitale de la Province, ainsi que les villages environnants, sont totalement privés d’eau potable et d’électricité.
En fin d’après-midi le samedi 21 septembre, aucune perte
humaine n’était à déplorer.
Aucun accident ou blessure n’était rapporté dans la province de Batanes.
Néanmoins, il faut savoir qu’une évaluation exacte de la situation est difficile à faire, principalement en raison du danger qui existe toujours à s’aventurer au dehors.
Aucun accident ou blessure n’était rapporté dans la province de Batanes.
Néanmoins, il faut savoir qu’une évaluation exacte de la situation est difficile à faire, principalement en raison du danger qui existe toujours à s’aventurer au dehors.
Je n’ose imaginer ce qui aurait pu arriver si ce genre de
phénomène météorologique s’était abattu sur le sud du pays, sur la grande île
de Mindanao par exemple.
Depuis des générations les populations de l’extrême nord
de l’archipel sont habituées à affronter les typhons les plus puissants, ce qui
n’est pas le cas des populations qui se situent plus au sud.
D’or et déjà l’on dénombre cinq mots dans le nord de
Luzon.
‘’Mabuhay’’ sur l’archipel du sourire !
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