lundi 2 septembre 2013

L'ASIE AUSSI ?

De Nouveaux problèmes économiques apparaissaient au grand jour

La semaine dernière je faisais remarquer la grande migration qui était en train de s’opérer. 
Ces investisseurs qui changent leurs fonds de destination, qui passent des bonds (les bons du trésor et les obligations) en direction du Stock Market (le marché des actions).

Mais il semble que quelque chose d’autre soit en train de se passer au même moment.
Les fonds fuient les marchés émergents et viennent se réfugier sur les marchés des pays développés.



Selon Morgan Stanley, dans la semaine qui a commencé le 14 août, ce sont $ 760 millions qui ont été retirés des pays émergents, dont $590 millions en Asie, consistant à la fois en actions de bourse et  en obligations. Il s’agit de la troisième semaine de retraits.

Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un retournement de marée pour ces pays ?

Les mauvaises nouvelles tombent les une après les autres : la croissance ralentit en Chine, en Inde, en Indonésie et  en Thaïlande ; l’inflation est de retour en Argentine et au Brésil.

Ce qui est pire c’est que les statistiques nationales commencent à être mises en doute, comme en Chine par exemple.

De plus en plus d’experts font remarquer la disparité croissante entre les chiffres du PIB annoncés par Beijing et les statistiques beaucoup plus concrètes de chiffres comme la consommation d’énergie électrique ou le volume du fret ferroviaire.

Ceci met en lumière un problème basique dans les pays émergents.
Quand un pays, qui a un long chemin à parcourir afin de sortir du système économique qui était sa norme jusque dans les années 80, libéralise brusquement la production et le commerce, la croissance clairement est au rendez-vous.

Mais que ce passe-t-il par la suite ?



Pour que la croissance se poursuive, les grands monopoles d’état doivent être démantelés, des mesures sévères doivent être prises afin que la corruption ne devienne pas endémique, le respect des contrats et les droits de la  propriété doivent être reconnus et respectés …  malheureusement c’est très rarement le cas. La sanction bien souvent est immédiate, la croissante à atteint son sommet !

En Inde, pour prendre un exemple parmi d’autres, l’enregistrement des terres est loin d’être accompli.

L’on estime à 80 % les procès en cours (et à10 % des meurtres) qui sont directement liés à des problèmes de propriété terrienne. Comment l’agriculture peut-elle réellement croître dans ces conditions ?

Devant  réagir rapidement afin d’aplanir ces problèmes économiques, New Delhi a réagi de la plus mauvaise des façons. Mise en place de mesures coercitives comme le contrôle des changes, un individu n’est autorisé à ne retirer que $ 75.000 annuellement, contre $ 200.000 précédemment.

Nul besoin de se poser la question de savoir pourquoi les investisseurs quittent le pays !

L’Argentine et d’autres pays ont mis en place un système de contrôle des changes, Chypre, un membre de la Zone Euro, a fait de même.

En Inde, où l’or est un des principaux secteurs d’investissements, plus spécialement pour les pauvres qui n’ont pas accès au système bancaire, le gouvernement a décidé d’augmenter les taxes d’importation du précieux métal de 10 % ! Cette taxe ne va certainement pas stopper ou même ralentir la décroissance constatée de l’économie, bien au contraire.   


Nous le constatons tous les jours, les nouvelles sont mauvaises.

Cela démontre que ce modèle de développement a atteint ses propres limites et le pire … il n’existe à ce jour aucun autre modèle de remplacement, il faudrait passer à une phase deux qui aboutirait à une plus grande croissance. Le modèle de la phase deux est encore à découvrir, à ce jour il n’existe pas.

Il semblerait que les fonds américains et européens retournent en directions de leurs pays d’origines … mais, où vont-ils exactement ?

Pour la grande majorité sur le stock market, marché à ce jour largement surévalué et maintenu à flot par les QE pratiqués par les Banques Centrales (EQ Quantitaty Easing, en plus explicite la planche à billets).

De sévères ‘’désillusions’’ sont sur le point de se matérialiser, mais ceci est une autre histoire.


La reprise américaine est un mirage, elle n’existe pas !

Essayons de faire une analyse à partir des manifestations des salariés de Fast-foods qui se sont déroulées dans plusieurs villes des  Etats-Unis le 29 août dernier.
Ces salariés demandent une revalorisation du salaire horaire qui est actuellement de $ 7,25 au niveau fédéral ; ils demandent $ 15 par heure, ainsi que de pouvoir adhérer à un syndicat pour faire valoir leurs droits.


Mais là n'est peut-être pas l'essentiel. Cette vague de protestation, qui fait suite à de précédentes manifestations au début de l'été et en novembre 2012, lève le voile sur un aspect de la reprise économique que les Etats-Unis sont en train de découvrir. 

Les salariés des services, à commencer par les 2,5 millions employés de fast-foods, constituent le gros du bataillon des travailleurs qui réussissent à retrouver un emploi après la crise.

Contribuant ainsi à faire baisser le taux de chômage, qui s'établissait en juillet à 7,4 % de la population (le taux réel est certainement de plus du double lorsqu'on intègre tous les sans-emploi, qui, pour des raisons diverses ont renoncé à chercher un travail).

Au cours des deux dernières années, les créations d’emploi dans les services (restauration, distribution, hôtellerie, se sont élevés à 1,7 millions.
Ce qui représente 43 % du total des créations d’emploi !

Mais à quel prix ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas en majorité des teen-agers qui ont été embauchés, mais des femmes qui ont des enfants et qui se battent pour joindre les deux bouts.



Un pouvoir d’achat en chute libre.

Selon les statistiques fédérales, le salaire moyen des employés de fast-food est en moyenne de $ 8,74 de l’heure. Mais il existe une sous-catégorie de salariés, les ‘’tipped-workers’’, employés payés au pourboire qui bénéficient d’un salaire minimum de $ 2,13 de l’heure.  
En termes de pouvoir d’achat, le niveau du salaire minimum est de 30 % en dessous de ce qu’il était en 1968 !

Au cours de ce que l’on voudrait nous faire passer pour une reprise économique aux Etats-Unis, les emplois les moins bien payés ont augmenté 2,7 fois plus vite que ceux qui se situent dans le milieu de la fourchette.

Le Secrétaire au travail, Thomas E. Perez, a déclaré que ces grèves illustrent une évidence : les salaires doivent augmenter ! 

De combien ?
Le président B. Obama a déjà déclaré qu’il serait favorable à un salaire minimum de $ 9.
Mais les Républicains sont de leur côté sur la même longueur d’onde que le lobby de la restauration :
‘’Toute hausse des salaires aura inévitablement des conséquences négatives sur l’emploi.’’
Donc l’on voudrait nous faire croire à la reprise économique américaine. 

Ceci avec un taux de chômage r
éel qui frôle les 15 % ; avec de plus en plus de gens qui mangent grâce au SNAP (Supplemental Nutrition Aid Program, en augmentation de 2,4 % entre mai 2012 et mai 2013 à tout de même 47,6 millions de bénéficiaires), sans tenir compte des autres aides alimentaires distribuées par les Etats et certaines ONG ; et avec des emplois qualifiés et bien payés que l’on remplace par des emplois précaires, non qualifiés et sous-payés ?


De qui se moque-t-on ?


Et si Pékin vendait ses dollars ?

La Banque Centrale Chinoise a amassé 3.500 milliards de dollars en réserve de devises, principalement en bons du Trésor américain. Le fait qu’une seule institution exerce autant d’influence sur les tendances macroéconomiques mondiales provoque une anxiété considérable.

Et si la Chine avait des doutes sur la viabilité de la dette américaine et qu’elle soit forcée de vendre ses avoirs ? Cela ferait monter les taux d’intérêts aux Etats-Unis et pourrait, à terme, provoquer l’effondrement du dollar !

Mais d’un autre côté, vendre des bons du Trésor américain ne serait pas dans l’intérêt de la Chine.
Cela ferait grimper le taux de change du yuan par rapport au dollar, diminuerait la valeur des réserves nationales de la Chine et saperait la compétitivité de ses exportations.




Il nous reste à regarder du côté de la Syrie.

Obama fait volte-face.

Après la défection de l’Angleterre et le non de l’Allemagne, aller à l’attaque de la Syrie avec le seul pédalo du Flamby 1er, un peu léger … donnons-nous le temps de la réflexion. 

De plus, de l’autre côté une coalition semble se concrétiser. Russes, Chinois et Iraniens ne semblent pas vraiment d’accord pour que les US interviennent une fois de plus pour foutre la merde à leur profit exclusif. Après l’Iraq et l’Afghanistan, la Tunisie, la Libye et l’Egypte, il serait peut-être temps de faire une pause.

Et pourtant, cela doit pousser du côté américain et d’Israël.
Une bonne guerre qui embraserait tout le Moyen Orient, une bouée, un radeau de sauvetage pour l’économie US, pour Wall Street, une aubaine pour d’autres.

Mais dans ce cas, nul n’est en mesure aujourd’hui de nous dire exactement, quelles en seraient les conséquences. Le Pakistan a la bombe !

Notre Flamby national, fort des quelques points gagnés dans les sondages avec l’intervention au Mali, se voyait déjà grimper de dix points, au moins.
« Please Obama, j’ai toujours bien obéi, un petit effort s’il te plait, attaquons … pense à mes sondages ».

Barack, tu casses ma baraque !



Mais en France c’est la ‘’reprise’’, avec 300.000 chômeurs (officiels) en plus qu’en 2012 et ce malgré tous les emplois aidés et financés. La Provence nous annonce 1.900 emplois sous la menace, etc.

En réalité les entreprises licencient à tour de bras pour essayer de sauver ce qui peut encore être sauvé, c'est-à-dire l’outil de travaille. Le dernier rempart avant la faillite.

En réalité l’angoisse de Flamby c’est de voir, si jamais Wall-Street venait à ‘’craquer’’, les taux  d’intérêts sur la dette souveraine française atteindre des sommets himalayens.


Quelques brèves pour ceux qui ne seraient pas encore informés.
La JP Morgan est en train de couler ; une autre banque italienne est en faillite (Banca Marche) ; les taux à 3, 6 mois et un an, auxquels l’AFT emprunte, s’envolent (chaque minute, les intérêts de la dette publique de la France coûtent € 89.000, soit près de € 47 milliards par an) ; à la société marseillaise de crédit (filiale de la SG) les retraits sont limités à € 100 par semaine ; idem au Crédit du Nord (autre filiale de la SG). Il semblerait que les banques limitent les retraits des retraités en fonction de ce qui arrive sur leur compte chaque mois.


Une petite question : où est passé l’or des Allemands qui se trouvait en dépôt à la FED ?
Merci pour vos réponses.




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