Domy, je m’ennuie !
Ces quelques mots, combien de fois les ai-je entendus ?
Souvent de la part d’expats, mais étonnement pas toujours, même certains Philippins peuvent s’ennuyer.
Je prends l’exemple de mon ami Jesse qui est passé
récemment, sur mon invitation insistante, à Ternate. C’est devant quelques
bières bien fraîches qu’il m’a avoué, après que je lui ai fait remarquer qu’il
semblait fatigué, qu’il ne se sentait pas bien.
« Hey
Jess », lui ai-je dit, “How everything going ? you look tired”
“Domy, not so good.”
“What’s the matter ? “
“Domy I’m bored, I thinq I shouldn’t have taken early retirement. I don’t know what to do.”
“Domy, not so good.”
“What’s the matter ? “
“Domy I’m bored, I thinq I shouldn’t have taken early retirement. I don’t know what to do.”
Sur quoi je lui ai resservi une autre SM light, en lui
disant … « It’s good for what ails you ».
Il faut dire que la SM light il aime. Du temps ou nous travaillions ensemble, nous avions l’habitude d’avoir quelques sessions de SM lights au Sulo hôtel de Quezon City. Sessions qui se terminaient souvent tard, très tard même, certains diraient tôt.
Le Sulo est un hôtel moyen haut de gamme, situé à
Diliman, qui du fait de sa proximité du Congrès philippin y voyait passer de
nombreux hommes politiques. Lui, qui en connaissait un nombre impressionnant,
me les présentait ou me les désignait en donnant leurs noms et fonctions.
Au Business Center, en sous sol, ils y étaient nombreux à avoir leur boîte à lettres. La lecture des noms apposés sur ces boîtes vous donnaient une partie du Who’s-Who philippin.
Au Business Center, en sous sol, ils y étaient nombreux à avoir leur boîte à lettres. La lecture des noms apposés sur ces boîtes vous donnaient une partie du Who’s-Who philippin.
La deuxième raison pour laquelle il aimait cet endroit
les ‘’waitress’’, les serveuses dirions nous en bon français. Toutes
grandes et avenantes, plus d‘un mètre soixante-dix, certaines étant même plus
grande que moi, c’est pour vous dire et pour lui qui est tout petit, il
adorait.
Au petit matin, vers cinq heures trente, il me prenait au
Circle et nous devisions pendant l’heure à l’heure et demie que durait le
trajet d’une vingtaine de kilomètres entre Quezon City et Makati.
Autant nous partions de bonne heure le matin, autant nous quittions tôt, vers quinze heures.
Mais même à ces heures peu conventionnelles, il y avait des embouteillages et je ne parle pas des jours de gros orages qui pouvaient nous voir mettre cinq ou six heures pour effectuer le trajet.
Autant nous partions de bonne heure le matin, autant nous quittions tôt, vers quinze heures.
Mais même à ces heures peu conventionnelles, il y avait des embouteillages et je ne parle pas des jours de gros orages qui pouvaient nous voir mettre cinq ou six heures pour effectuer le trajet.
Deux ou trois fois par semaine arrêt buffet au Sulo
hôtel.
Et là, durant quelques heures, alors que le chauffeur attendait dans la voiture, nous ‘’relaxions’’ comme il aimait à dire.
Et là, durant quelques heures, alors que le chauffeur attendait dans la voiture, nous ‘’relaxions’’ comme il aimait à dire.
CEO d’une société de ‘’consultance internationale’’, Jess
a voyagé un peu partout dans le monde, Asie, Moyen-Orient, Afrique, Amérique du
sud, etc.
Il réalisait des études et conseillait les grandes institutions internationales comme la Banque Mondiale, la Banque Asiatique de Développement, le Front Monétaire International, il travaillait également pour de grandes banques, des multinationales, des ministères, donnait des conférences et faisait de la formation. Tout en dirigeant un cabinet qui employait plus d’une cinquantaine de personnes.
Il y a un peu plus d’un an, à l’âge de 61, il a décidé de prendre sa retraite.
Ses enfants, tous diplômés de l’Université ont quittés le nid ; la dernière Sarah, il y a déjà plusieurs années et il se retrouve désormais seul dans sa grande maison de Novaliches, avec son épouse et deux employées de maisons.
Son épouse continue son petit business, elle n’a nul
besoin de son aide, depuis le temps qu’elle opère de cette façon. De plus je la
soupçonne fortement de préférer qu’il en soit ainsi. Elle aime et apprécie son
indépendance.
Il a bien acheté une petite ferme juste avant de prendre
sa retraite, mais comme il me le racontait, ses rêves, ses projets de devenir
Gentleman farmer se sont évanouis du jour au lendemain, du jour ou il a pris sa
retraite. Rien que l’idée de planter, de semer, de récolter, de stocker … tout
cela le rebute maintenant. Ce sont des cousins qui s’occupent désormais de la
ferme.
Comme il me l’expliquait, au début il s’est mis à lire, à
surfer sur l’internet comme il n’avait jamais eu le temps ni la possibilité de
le faire. Mais après quelques semaines il s’est rendu compte que cela ne
l’intéressait pas ou plutôt que cela ne l’intéressait plus.
Plus de voyages, plus de rencontres avec les dirigeants
des pays et des institutions internationales, plus de ces discussions animées
sur les questions économiques, la pauvreté, la faim dans le monde …
Vous avez travaillé toute une vie dans un secteur
d’activité, avec une position d’une certaine importance, vous disposiez d’une
certaine autorité, vous étiez connu et reconnu dans votre domaine d’intervention
et pouf … du jour au lendemain plus rien, vous n’êtes plus rien, tout a
disparu. Sauf peut-être quelques rapports, des études que vous avez réalisées
et qui vont encore circuler pour quelques temps dans les institutions, avant
que d’être classées aux archives pour y prendre la poussière des ans.
Nombreux sont ceux qui vont vous dire « Hey, relax,
tu as bien gagné le droit au repos et à la tranquillité ». Dans un certain
sens il se peut qu’ils aient raison, mais je ne pense pas que cela soit vrai
pour tout un chacun.
Le travail et la profession sont deux choses qui
définissent votre personnalité, qui montrent qui vous êtes, qui vous
positionnent dans la société. Nombreux sont ceux qui deviennent perdus une fois
que travail et profession ont disparu … ils ne sont plus que des retraités, des
pensionnés, plus rien ne les différencient des autres retraités et pensionnés.
Mener une vie qui en vaut la peine, tel est le secret
d’une vie réussie, aussi bien professionnelle qu’une fois à la retraite.
Je connais plusieurs personnes qui, proches de la retraite, souhaitent venir couler des jours heureux aux Philippines.
Je connais plusieurs personnes qui, proches de la retraite, souhaitent venir couler des jours heureux aux Philippines.
Mais nombreux sont ceux qui n’y sont
pas préparés, ceux qui ne sont pas préparés à perdre ce qui est le propre de
leur vie, leur travail, leur profession, leur business, leur position, leur
job.
Il se peut que la vision de plages de sable blanc, du
soleil et de la mer, du hamac accroché entre deux cocotiers, de la SanMig
glacée à portée de la main, de n’avoir strictement rien à faire sauf de
contempler l’horizon, suffise à nombre d’entre vous pour voir l’avenir sous un
jour radieux.
Mais une fois le pot d’adieu terminé, une fois les
affaires emballées et expédiées, une fois passée l’excitation de vivre dans un
nouvel endroit, il se pourrait bien que vous terminiez dans une pièce, assis
dans un fauteuil. En face de la télévision, regardant un film en VO auquel vous
ne comprenez pas grand-chose, sans la moindre envie de bouger, vous vous posez
la question de savoir comment vivre un autre jour. Cela peut rapidement devenir
obsédant et dépressif.
Vous devez, même une fois à la retraite, avoir un but
dans l’existence, quelque chose à faire, quelque chose qui vous occupe, quelque
chose qui fasse que vous vous leviez chaque matin heureux de pouvoir contempler
le soleil, heureux de commencer une nouvelle journée, heureux de vivre.
Nombreux sont ceux qui vivent parfaitement leur retraite
de rêve.
Ils sont heureux, confortables et à l’aise. Ils ont suffisamment d’argent pour vivre comme des rois, ils peuvent voyager quand ils veulent, faire ce que bon leur semble pratiquement sans limitation.
Sauf éventuellement une limitation due à un état de santé dégradé.
Combien d’entre eux, combien de ces retraités vivent réellement ce
rêve ?
Honnêtement je ne sais pas.
Je connais de nombreux retraités qui vivent ici parfaitement heureux, mais j’en connais d’autres qui font semblant et une troisième catégorie, comme mon ami Jess, qui se sentent totalement perdus.
Encore plus difficile pour certains étrangers qui
prennent leur retraite ici.
Ceux qui ne parlent pas ou mal l’anglais et dont les conversations vont être des plus limitées. Avec l’épouse, les éventuels copains de même nationalité qui se trouvent dans les environs, des relations restées au pays via Skype ou Yahoo Messenger. Et, sauf à parler le langage local, cela va être à peu près tout.
Maintenant si l’épouse est Philippine, elle va avoir tendance à passer ses journées à discuter, à papoter avec ses amies, avec les membres de sa famille et à un peu délaisser son époux ‘’foreigner’’.
Si en lieu et place de la plage aux cocotiers le retraité,
sur insistance de l’épouse, a fait construire son ‘’Home sweet home’’ au milieu
d’une rizière, dans une lointaine province, à l’écart de toute ville de quelque
importance … bonjour la retraite contemplative.
La TV locale en Tagalog, des
films que l’on regarde sur le DVD, oui mais en VO, en anglais … reste le
satellite, accessible sur l’ensemble du territoire. Les pannes de courant,
récurrentes dans certains endroits peuvent encore limiter ces quelques
distractions.
Les copains, il en avait quelques-uns, mais six ou sept
heures pour venir lui rendre visite, ces dernières se sont espacées … de plus
en plus.
Ce n’est pas exclusif aux personnes qui viennent prendre
leur retraite aux Philippines.
Un ami pilote avec un problème de cœur a été obligé, il y a quelques années, de prendre sa retraite anticipée. Voler était tout pour lui.
Un ami pilote avec un problème de cœur a été obligé, il y a quelques années, de prendre sa retraite anticipée. Voler était tout pour lui.
Il avait retapé un avion de chasse de la seconde guerre mondiale et acheté un petit bimoteur.
Son idée de la retraite, du ‘’Fun’’ avec l’avion de chasse et des balades dans le monde entier avec le bimoteur. Le retrait de toutes ses licences, y compris les privées, a mis fin à ses rêves de retraite.
Son état général s’est rapidement détérioré et il a
rapidement rejoint le ciel, qu’il n’avait jamais vraiment quitté.
Mon grand-père paternel est un autre exemple.
Ayant pris sa retraite à 65 ans, l’âge légal à l’époque, avec ma grand-mère il partageait son temps entre l’appartement de Viroflay l’hiver et la maison ancestrale de Corrèze en été.
Plutôt intellectuel, il s’était passionné pour les fleurs et les plantes. Il jardinait, faisait pousser des fleurs, quelques légumes, plantait des arbres et préparait des potions à base d’herbes médicinales.
Ma grand-mère est décédée la première, relativement jeune
(72 ans) et soudainement.
Lui a traîné encore quelques années, mais ce n’était plus ça, il lui manquait quelque chose et il s’est doucement laissé mourir cinq ans plus tard. C’était comme si plus rien ne le retenait ici-bas.
Maintenant passer sa retraite en France, où dans un autre
pays développé, un endroit ou l’individualisme est devenu un culte, où devenir
vieux semble être une tare, où il devient de plus en plus difficile d’avoir des
contacts, de parler avec d’autres personnes … pas pour moi.
Finir en maison de retraite ?
A attendre les enfants et petits enfants qui viennent une fois par an et dont les visites vont aller en s’espaçant ?
Quelle horreur, quand on voit ce qui se passe dans certains de ces lieux de fin de vie.
Des gens qui bougonnent, qui se plaignent pour un oui, pour un non, qui critiquent tout et rien … tout simplement pour montrer, pour se prouver qu’ils existent encore, pour entendre quelqu’un leur répondre, enfin quelqu’un qui leur parle !
Encore une fois, désolé, pas pour moi.
Maintenant transposez ces situations aux Philippines.
Vous venez de prendre votre retraite, vous avez soixante
ans ou plus et vous souhaitez vous installer aux Philippines.
Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :
- Vous êtes célibataire, veuf ou divorcé. Ne vous inquiétez pas vous n’allez pas rester longtemps dans cette situation.
- Vous êtes marié avec une Pinay, de plus ou moins longue date, avec ou sans enfants.
- Vous êtes marié avec une ressortissante de votre pays qui vous accompagne dans cette retraite.
La plus grande différence culturelle, celle qui va vous
sauter immédiatement aux yeux, la famille, la notion qu’ont les Philippins de
la famille et le respect qu’ils ont pour les anciens, pour les personnes plus
âgées. Les gens sourient, vous sourient et la majorité d’entre eux sont ouverts
à la discussion, à la condition de pouvoir échanger dans le même langage.
Mais n’oubliez pas que vous allez tout quitter, tout ou presque de ce qui a rempli vos soixante premières années sur cette terre. Votre famille ou ce qu’il en reste, ne va pas vous suivre ici.
Mais n’oubliez pas que vous allez tout quitter, tout ou presque de ce qui a rempli vos soixante premières années sur cette terre. Votre famille ou ce qu’il en reste, ne va pas vous suivre ici.
Bien que la majorité des personnes qui arrivent sur l’archipel se retrouvent rapidement avec une nouvelle famille.
A mon avis, mais il faut rester très modeste dans les
analyses que l’on peut faire, le plus difficile va être pour le couple étranger
qui vient s’installer ic,i sans connaissance préalable du pays et sans aucune
expérience à l’expatriation. Ils vont prendre le choc culturel en pleine
figure.
Il ne va pas y avoir l’épouse ‘’Pinay’’ pour servir d’amortisseur.
Si le couple parle relativement correctement l’anglais, il va pouvoir avoir des contacts avec les locaux, sinon cela risque d’être très, très difficile.
Pour les personnes arrivant sur l’archipel dans ces
conditions, je leur suggérerais de se rapprocher d’une grande ville, de ne pas
se tenir trop éloigné d’un lieu où vivent de leurs compatriotes.
Marié avec une ‘’Pinay’’ l’adaptation va s’en trouver
facilitée … attention tout de même, ce n’est pas gagné d‘avance. La famille de
ma femme, le choix du lieu d’habitation, le long et difficile chemin de l’adaptation,
tout du moins de l’ajustement, sont autant d’obstacles qu’il vous faudra
franchir.
Pour les célibataires, veufs et divorcés, ne vous
inquiétez pas, vous n’allez pas rester seuls longtemps. Vous allez rapidement
fonder une famille ou être très vite ‘’adopté’’.
Dans ce cas ma recommandation serait « attention où vous mettez les pieds », si je peux m’exprimer ainsi.
Dans tous les cas de figure énoncés ci-dessus il vous est
possible, sous certaines conditions, d’exercer une activité. Je vous conseille
vivement de vous trouver une petite occupation afin de ne surtout pas rester à
ne rien faire. C’est possible pour quelques semaines, voire quelques mois, mais
vous allez rapidement vous lasser … de ne rien faire.
Un hobby, un petit business, donner des cours de
français, être volontaire dans une ONG, un petit travail sur le net, etc.
Chacun de nous est différent, néanmoins il vous faut dès à présent réfléchir à ce que peut vouloir dire une vie sans travail. Soudainement vous allez vous retrouver sans la chose qui vous prenait un tiers de votre temps, qui vous a pris un tiers de votre vie.
Chacun de nous est différent, néanmoins il vous faut dès à présent réfléchir à ce que peut vouloir dire une vie sans travail. Soudainement vous allez vous retrouver sans la chose qui vous prenait un tiers de votre temps, qui vous a pris un tiers de votre vie.
Certains sont parfaitement capables de suivre leurs
rêves, d’autres peuvent avoir plus de difficultés à le faire.
Personnellement je ne peux pas m’imaginer restant à ne rien faire.
Personnellement je ne peux pas m’imaginer restant à ne rien faire.
Je vous donne quelques idées sur mes ‘’activités’’.
Depuis deux ans je passe de plus en plus de temps sur le net.
Principalement pour vous donner, via mes blogs, des informations sur la vie d’un expatrié français aux pays des 7.107 îles.
Bien qu’ayant perdu mes ‘’Bangka’’ (pirogues à balanciers) lors du typhon « Ondoy », je vais parfois à la pêche (palangrotte essentiellement) dans la baie de Manille, avec des amis pêcheurs locaux.
Avec mon épouse, nous effectuons de petites excursions
sur l’archipel.
Depuis le début de l’année, Camarines Norte, Angeles-City, Talisay (Cebu), Marivelles (Bataan), Butuan, Davao City, Puerto Galera … ont reçu notre visite.
Depuis le début de l’année, Camarines Norte, Angeles-City, Talisay (Cebu), Marivelles (Bataan), Butuan, Davao City, Puerto Galera … ont reçu notre visite.
Deux ou trois fois par mois je, ou nous, allons faire un
petit tour à Manille.
Ma petite motocyclette me permet (nous) également de me
balader dans un rayon d’une centaine de kilomètres autour de Ternate.
De plus en plus de passage de lecteurs sur Ternate, pour
ne citer que les derniers : Laurent, Michel, Damien, Dominique,
Jean-Jacques, Fabrice, Benjamin, Pierre, Patrice, Jacques, Jean … j’en oublie,
pas une semaine qui ne voit passer ici un ou plusieurs francophones.
D’où l’idée de créer un ‘’petit village’’ avec des
francophones.
Ce qui va occuper mes quelques moments encore libres.
Mon simulateur de vol me prend également quelques heures.
Ce qui va occuper mes quelques moments encore libres.
Mon simulateur de vol me prend également quelques heures.
Sincèrement je n’ai pas assez de temps pour faire tout ce que je souhaiterais.
Visiter plus le pays, découvrir les îles à partir d’un bateau, faire de la plongée, visiter les tribus, étudier l’histoire de l’archipel, la faune et la flore avant que celles-ci ne disparaissent, les langues, dialectes et sous-dialectes … et être plus en contact avec les populations locales, avant que ces dernières ne soient corrompues parce que nous nommons ‘’civilisation’’.
Pour mon ami philippin, pour mon ami Jess, je lui ai
conseillé … de passer plus souvent pour quelques sessions de bières et de voir
avec une ONG de micro-crédits, qui forme et suit des pauvres de la Capitale.
Ses connaissances et son savoir faire pourraient y être d’une grande utilité.
Restons actifs, même et surtout à la retraite !
Expériences, avis, commentaires et critiques sont les bienvenus.
Mon ami Denis, qui vit à Davao, tout au sud de l'archipel, me demande de faire passer le message suivant :
Retrouvez moi sur < www.expatauxphilippines.blogspot.com > pour plus d'information.
Je suis sur Yahoo Mesenger chaque jeudi, de 18 à 20 heures, 12 à 14 heures en France
(dtesteil737)
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
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Je suis sur Yahoo Mesenger chaque jeudi, de 18 à 20 heures, 12 à 14 heures en France
(dtesteil737)
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu votre article sur la retraite et ses pièges; ce que vous écrivez est juste... parfait...et j'ai beaucoup aimé ce que vous écrivez qui est exactement ce que je ressens après quelques mois de "non activité"...
J'ai pris ma retraite l'année dernière après une vie professionnelle bien remplie et intéressante.
Je savais déjà que la retraite pouvait s'avérer "piégeante" si on ne la préparait pas; mais j'avais en tête quelques pistes pour m'intéresser une fois le travail terminé et à vrai dire je me croyais plus fort que les autes...
Mais, bien entendu, comme souvent, entre ce qu'on pense sans y être et la façon dont on réagit lorsque "on est dedans" ...c'est complètement différent.
Bref, si je suis là à vous écrire ces quelques lignes c'est parce que j'envisage moi-même de faire le saut de Paris vers le "pays aux 7.107 îles" comme vous l'écrivez.
Bien entendu, je me pose de nombreuses questions...
Mais déjà deux :
Etant divorcé depuis de nombreuses années(notamment à cause de ce métier qui me prenait mes jours, mes week-ends, et même parfois une partie de mes vacances),vous parlez de rencontres qui ne "traineront pas" et de mariage...euh...le mariage je connais et franchement je n'ai pas envie de me remettre une corde autour du cou...d'où ma première question : je suppose qu'il est tout de même possible de rencontrer quelqu'un et vivre sans passer devant le curé et le maire?
Autre question : je ne vois pas très bien comment régle le problème fiscal : si je réside aux Philippines dois-je payer mes impôts aux Philippines?
Bien amicalement.
Marc