mercredi 5 décembre 2012

BUSINESS ... AUX PHILIPPINES !!

Partie 1



Faire du business aux Philippines, y monter une affaire, demeure plus compliqué comparé à plus d’une centaine d’autres pays dans le monde, c’est ce que montre un nouveau rapport qui note que le pays n’a pas encore mis en place toutes les réformes nécessaires.

Le pays est classé en 138ème position sur 185 nations étudiées par l’International Finance Corp. et par la Banque Mondiale dans un rapport intitulé ‘’Ease of doing business’’, ceci comparé à sa 136ème place sur 183 l’année dernière.

Sur les 10 indicateurs pris en compte dans ce rapport, les Philippines reculent dans sept d’entre eux.

La plus mauvaise note est donnée pour le démarrage d’un business ou le pays ne se classe que 161ème, 158ème l’an dernier.

Le nombre de procédures grimpe à 16, contre 15 l’an dernier et n’est battu que par le Venezuela 17 procédures et par la Guinée Equatoriale, 18.

Le temps que va passer un entrepreneur pour enregistrer un business  augmente également, passant de 35 à 36 jours, nous montre le rapport.
D’autre part, les familles pauvres ont toujours autant de mal à avoir accès aux prêts, dit la Banque Asiatique de Développement (B.A.D).

Les Philippines glissent également dans la liste en termes de paiement des taxes (143ème au lieu de 136ème), de protection des investisseurs (128ème au lieu de 124ème), d’accès au crédit (129ème au lieu de 127ème), d’enregistrement des propriétés (122ème au lieu de 120ème) et de respects des contrats (111ème au lieu de 109ème).

Par contre, le pays améliore ses performances en termes de commerce transfrontalier (53ème au lieu de 59ème), d’accords sur les permis de construire (100ème au lieu de 101ème) et de sa capacité à résoudre les problèmes d’impayés (165ème au lieu de 166ème).

Néanmoins, les Philippines demeurent parmi les plus mauvais dans deux des indicateurs dans lesquels le pays montre pourtant une certaine amélioration. Le pays a été identifié comme étant celui demandant le plus grand nombre de procédures pour l’obtention d’un permis de construire ; 29 procédures nous montre le rapport, alors que des pays comme Hong-Kong et la Nouvelle Zélande n’en demandent que six.

Les Philippines sont également un des pays ou résoudre le problème des impayés est un des plus lents, des plus coûteux et des plus difficiles. Résoudre le problème des impayés prend 5,7 ans, coûte 38 pour cent de la dette et les créditeurs ne recouvrent que 4,9 cents pour chaque dollar crédité, nous montre encore le rapport.

Ce qui est à comparer à 0,4 année pour résoudre un problème d’impayé en Irlande, avec un coût d'un pour cent en Norvège et à Singapour, et un taux de recouvrement de 92,8 cents pour un dollar au Japon.

En termes de commerce le pays est parmi ceux les moins chers au niveau des coûts, calculé à $ 585 par container contre $ 8.450 au Tadjikistan.

C’est Singapour qui arrive en tête dans ce rapport en termes de facilité de faire des affaires.
Suivent Hong-Kong, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, le Danemark, la Norvège, le Royaume Uni, la Corée du Sud et l’Australie.


En queue de liste se retrouvent la République Centrafricaine, le Tchad, la République du Congo, l’Erythrée, la République Démocratique du Congo, le Venezuela, la Guinée Bissau, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Niger.


Maintenant il nous faut quelque peu relativiser les données de ce rapport de la Banque Mondiale.

Si effectivement monter un ‘’Business’’ peut sembler un peu difficile au départ pour un investisseur novice ou pour celui qui ne connaît pas les Philippines, il existe des possibilités afin de faciliter une implantation locale.

Nul ne peut se lancer dans un quelconque investissement au pays des 7.107 îles sans avoir pris auparavant l’attache d’un ‘’Agent local’’.

Cet Agent devra impérativement être une personne occidentale, indépendante, ayant une profonde connaissance des us et coutumes locales, des procédures administratives et qui ait les contacts nécessaires au niveau des décideurs locaux, que ces derniers soient officiels ou officieux. Si possible une personne de même nationalité que l’investisseur, ce qui facilitera grandement les relations futures.

Attention que les Agents potentiels répondants à ces critères sont peu nombreux et qu’ils sont généralement ‘’chers’’.

Toujours pour relativiser la portée de ce rapport,  nous constatons les visites de plus en plus fréquentes de délégations étrangères  (politiques et commerciales) de hauts niveaux qui viennent visiter les Philippines.

Parmi les derniers en date nous pouvons citer :

Le Premier Ministre français, le premier Ministre canadien ainsi que celui de la Malaisie.
Tous ces ‘’premiers’’ étaient accompagnés de grands patrons dont les entreprises ont des vues sur le marché philippin.  Nous pouvons également citer les deux passages de Christine Lagarde la Patronne du Front Monétaire International. 

D’autre part le Président Aquino se rend de plus en plus à l’étranger, sur invitations de ses homologues de pays comme la Chine, la Nouvelle Zélande ou l’Australie.

En fait les Philippines suscitent de plus en plus d’intérêt à l’étranger.


Pourquoi ?

Le pays possède un certain nombre d’atouts non négligeables dans une situation économique globalement difficile.

L’on estime à une douzaine de millions le nombre de travailleurs philippins (OFW) qui travaillent à l’étranger et qui injectent directement plus ou moins 20 milliards de dollars chaque année dans l’économie locale.

Le potentiel touristique est immense et devrait attirer de nombreux investisseurs dans ce secteur.

Les réserves minières prouvées, principalement en cuivre, or et nickel, sont impressionnantes.
Les réserves de gaz et peut-être de pétrole pourraient s’avérer très importantes.

Les réserves en devises de la Banque Centrale des Philippines (BSP) sont de l’ordre de $ 82 milliards et le pays n’est plus débiteur, mais créditeur du FMI.

L’endettement du pays (dette / PIB) est d’un peu plus de 40 %, ce qui est faible comparé aux endettements des pays dits développés.

Sur les dix dernières années le taux moyen de croissance du PIB a été de 5 % par an, ce qui est remarquable comparé aux croissances atones de nombreux pays développés.

Il faut également savoir que les Philippines ont été relativement peu touchées, tout du moins nettement moins affectées, par la crise financière asiatique de la fin des années 90, que ses voisins.

Tout cela fait dire à un website spécialisé que les Philippines ont le potentiel de devenir un ‘’Nouveau Tigre’’ en Asie du Sud-est. Les Philippines, comme l’Indonésie, arrivent maintenant à maturité et sont  prêtes à conduire une future forte croissance ainsi qu’à saisir plus de pouvoir économique, non seulement sur un plan régional, mais également mondial.

Les Philippines devraient devenir la 14ème  puissance économique d’ici l’an 2050 !
Dans une Asie du Sud-est économiquement vibrante, l’Indonésie et les Philippines se présentent comme de ‘’Nouveaux Tigres’’, avec le potentiel d’imprimer une plus grosse empreinte sur la croissance globale dans les années à venir, tandis que le monde dit développé croule sous un excès de dettes et que les poids lourds régionaux que sont  la Chine et l’Inde, perdent de leur vélocité.


Cette revue sur les Philippines est la dernière d’une série qui montre des signes positifs récents dans les estimations et les prévisions.  La plupart des études réalisées notent de profondes réformes gouvernementales ainsi que leurs impacts sur une plus grande facilité de monter des affaires.

Les Philippines et l’Indonésie émergent du lot des pays de la région nous dit ‘’Market Watch’’. Ceci principalement du fait d’une abondante et jeune main d’œuvre bien formée, d’une classe moyenne qui s’élargit considérablement, ainsi que d’élus qui au niveau du gouvernement mettent en place des pratiques qui inspirent confiance aux investisseurs.

Des banques saines et suffisamment de réserves en devises sont également de sérieux atouts pour ces deux pays.

La dette demeure faible aux Philippines et en Indonésie comparé aux pays Occidentaux, ce qui leur laisse une marge importante pour booster leurs économies en cas de besoin, ajoute le rapport.

Market Watch note également que les Bourses de ces deux pays sont parmi celles qui affichent les meilleures performances mondiales et ce depuis la fin 2008.

Pour mettre en évidence le décollage économique de ces deux pays, il faut également noter qu’ils sont passés d’un statut d’emprunteur à celui de créditeur du Fond Monétaire International, chacun ayant injecté un milliard de dollars US afin de renforcer les fonds de la Banque multilatérale. 

Ceci alors que ce même FMI était venu au secours de ces deux pays durant la crise financière de la fin des années 1990. Nous pouvons ainsi constater le chemin parcouru.


Ces développements  n’ont pas échappé aux investisseurs internationaux qui regardent maintenant avec intérêt du côté des Philippines et de l’Indonésie. 

Ces deux marchés sont devenus très populaires dans le choix des investisseurs et ce depuis 2009, provoquant ainsi un bon en avant avec de larges gains, jusqu’à cette période de l’année tout du moins.

Les Philippines arrivent en seconde position après la Thaïlande en termes de meilleures performances au niveau des  Bourses asiatiques avec un bon de 18 % depuis le début de l’année. L’Indonesia’s Stock Exchange gagnant lui-même 4 % durant cette même période.
Il faut également noter que du fait du fort intérêt suscité par les Philippines et l’Indonésie, de nouveaux produits financiers ont été développés afin de donner aux investisseurs étrangers plus d’options pour accéder à ces marchés.   

Ce qui ne veut pas dire que ces deux pays sont sans risques. 

Le challenge demande une stabilité politique dans le temps, de limiter, voire d’éradiquer la corruption encore trop largement répandue et d’améliorer grandement les infrastructures.

Les Philippines, qui dépendent en partie des salaires envoyés par les travailleurs émigrés, pourraient se trouver désavantagées dans un environnement global en récession.

Ceci, même s’il apparait que les prévisions concernant le secteur des services (principalement le secteur des IT) ainsi que les transferts des travailleurs émigrés qui sont en augmentation, vont entrainer une forte croissance économique  aux Philippines en cette année 2012.

Pour soutenir cette croissance, les Philippines doivent non seulement tirer plus de valeurs des industries existantes, mais également en créer de nouvelles.  

Une explosion dans le secteur du tourisme serait parfaite et pourrait absorber une main d’œuvre nombreuse dans une couche de la population qui pour l’instant reste à la traîne et ne bénéficie pas de la croissance.

Pour cela il est absolument nécessaire que le gouvernement résolve, en partie tout du moins, le problème des infrastructures qui sont nettement sous-développées.

Les routes, mais également les aéroports doivent être considérablement améliorés, les infrastructures sont à ce jour un frein sérieux au développement du tourisme.

A côté du tourisme, le secteur minier pourrait également grandement contribuer à la croissance économique du pays. Le pays est riche en minéraux, plus particulièrement en cuivre, or et nickel. Le développement de ce secteur a été freiné par des résistances politiques, mais également par la corruption.

Que ce soit pour le secteur du tourisme ou le secteur minier, les Philippines auront besoin d’investisseurs et d’opérateurs étrangers. Il est donc crucial pour le gouvernement de tout mettre en œuvre afin d’attirer et de retenir ces investisseurs et opérateurs.


A ce jour il y a quatre ‘’Tigres’’ reconnus en Asie : Hong-Kong, Singapour, la Corée du Sud et Taîwan.

Les Philippines et l’Indonésie vont-elles devenir les deux prochains ?

C’est très probable.

Standard et Poor’s (S&P) a relevé ses prévisions de croissance pour les Philippines à 4, 9 %, au lieu de l’original 4, 3 % prévu pour l’année 2012. Seules de tous les pays de l’Asie Pacifique, les Philippines ont vu leur taux croissance relevée par l’Agence de notation.
Ce taux reste néanmoins inférieur aux prévisions du gouvernement qui prévoit 5 / 6 % de croissance cette année. 
Néanmoins, avec une croissance de 6, 1 % au premier semestre et une croissance de 7, 1 % au troisième trimestre, le pays est sur les rails ; même avec une croissance nulle au quatrième trimestre, ce qui semble peu probable, l’objectif  serait pratiquement atteint.

S & P prévoit une croissance de l’ordre de 5 % en 2013 et de 4, 8 % en 2014, ce qui est tout à fait honorable dans le contexte économique difficile que nous connaissons.

Néanmoins, l’économie mondiale traverse une période très volatile. Les pressions économiques et monétaires continuelles sur l’Union Européenne et les Etats-Unis se font sentir à travers le monde, ce qui inclue bien évidemment la région Asie / Pacifique.

S & P prend également en compte, la possibilité que la Chine fasse un atterrissage qui ressemble à un crash et l’éventualité d’un choc pétrolier qui n’est pas à exclure.

Les Philippines sont considérées comme étant en meilleure position pour résister à une aggravation de la crise de la dette en Europe. Le commerce avec la zone représente à peine 54 % du GDP, comparé à plus de 300 % du GDP pour des pays comme Singapour et Hong Kong.

Les banques locales sont également moins exposées aux banques de la zone euro, 8, 1 % du GDP, à comparer aux 156, 3 % du GDP pour les banques de Hong Kong. (GDP, Gross Domestic Prouct = PIB en français, Produit Intérieur Brut, la somme des produits et services créés dans un pays).

D’un autre côté les Philippines semblent plus exposées à un choc pétrolier du fait de leur dépendance presque totale de produits importés.


Vous souhaitez lancer une affaire en Asie du Sud-est, vous souhaitez investir dans un pays d’avenir ?

Les Philippines peuvent être le bon choix !




Je vous invite à suivre les tribulations d’un Français aux pays des 7.107 îles.

Mon ami Thierry, qui vit à Cagayan de Oro tout au sud sur la grande île de Mindanao,  raconte sur son blog ses aventures philippines et croyez-moi cela n’est pas triste. Cela pourrait servir d’exemple aux futurs expatriés … exemple de ce qui ne faut surtout pas faire.

C’est agréable à lire, marrant pour le lecteur, mais cela a certainement été moins agréable pour celui qui en a été l’acteur principal, Thierry, la vedette de ces aventures.

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