Partie 1
Si effectivement monter un ‘’Business’’ peut sembler un peu difficile au départ pour un investisseur novice ou pour celui qui ne connaît pas les Philippines, il existe des possibilités afin de faciliter une implantation locale.
Cet Agent devra impérativement être une personne occidentale, indépendante, ayant une profonde connaissance des us et coutumes locales, des procédures administratives et qui ait les contacts nécessaires au niveau des décideurs locaux, que ces derniers soient officiels ou officieux. Si possible une personne de même nationalité que l’investisseur, ce qui facilitera grandement les relations futures.
Le Premier Ministre français, le premier Ministre canadien ainsi que celui de la Malaisie.
Tous ces ‘’premiers’’ étaient accompagnés de grands patrons dont les entreprises ont des vues sur le marché philippin. Nous pouvons également citer les deux passages de Christine Lagarde la Patronne du Front Monétaire International.
En fait les Philippines suscitent de plus en plus d’intérêt à l’étranger.
Les réserves minières prouvées, principalement en cuivre, or et nickel, sont impressionnantes.
Les réserves de gaz et peut-être de pétrole pourraient s’avérer très importantes.
Les réserves en devises de la Banque Centrale des Philippines (BSP) sont de l’ordre de $ 82 milliards et le pays n’est plus débiteur, mais créditeur du FMI.
L’endettement du pays (dette / PIB) est d’un peu plus de 40 %, ce qui est faible comparé aux endettements des pays dits développés.
Sur les dix dernières années le taux moyen de croissance du PIB a été de 5 % par an, ce qui est remarquable comparé aux croissances atones de nombreux pays développés.
Ceci alors que ce même FMI était venu au secours de ces deux pays durant la crise financière de la fin des années 1990. Nous pouvons ainsi constater le chemin parcouru.
Le challenge demande une stabilité politique dans le temps, de limiter, voire d’éradiquer la corruption encore trop largement répandue et d’améliorer grandement les infrastructures.
Une explosion dans le secteur du tourisme serait parfaite et pourrait absorber une main d’œuvre nombreuse dans une couche de la population qui pour l’instant reste à la traîne et ne bénéficie pas de la croissance.
Les Philippines et l’Indonésie vont-elles devenir les deux prochains ?
C’est très probable.
Faire du business aux
Philippines, y monter une affaire, demeure plus compliqué comparé à plus d’une
centaine d’autres pays dans le monde, c’est ce que montre un nouveau rapport
qui note que le pays n’a pas encore mis en place toutes les réformes
nécessaires.
Le pays est classé en
138ème position sur 185 nations étudiées par l’International Finance
Corp. et par la Banque Mondiale dans un rapport intitulé ‘’Ease of doing
business’’, ceci comparé à sa 136ème place sur 183 l’année dernière.
Sur les 10 indicateurs
pris en compte dans ce rapport, les Philippines reculent dans sept d’entre eux.
La plus mauvaise note
est donnée pour le démarrage d’un business ou le pays ne se classe que 161ème,
158ème l’an dernier.
Le nombre de procédures
grimpe à 16, contre 15 l’an dernier et n’est battu que par le Venezuela 17
procédures et par la Guinée Equatoriale, 18.
Le temps que va passer
un entrepreneur pour enregistrer un business
augmente également, passant de 35 à 36 jours, nous montre le rapport.
D’autre part, les
familles pauvres ont toujours autant de mal à avoir accès aux prêts, dit la
Banque Asiatique de Développement (B.A.D).
Les Philippines glissent
également dans la liste en termes de paiement des taxes (143ème au
lieu de 136ème), de protection des investisseurs (128ème
au lieu de 124ème), d’accès au crédit (129ème au lieu de
127ème), d’enregistrement des propriétés (122ème au lieu
de 120ème) et de respects des contrats (111ème au lieu de
109ème).
Par contre, le pays
améliore ses performances en termes de commerce transfrontalier (53ème
au lieu de 59ème), d’accords sur les permis de construire (100ème
au lieu de 101ème) et de sa capacité à résoudre les problèmes
d’impayés (165ème au lieu de 166ème).
Néanmoins, les
Philippines demeurent parmi les plus mauvais dans deux des indicateurs dans
lesquels le pays montre pourtant une certaine amélioration. Le pays a été
identifié comme étant celui demandant le plus grand nombre de procédures pour
l’obtention d’un permis de construire ; 29 procédures nous montre le
rapport, alors que des pays comme Hong-Kong et la Nouvelle Zélande n’en
demandent que six.
Les Philippines sont
également un des pays ou résoudre le problème des impayés est un des plus
lents, des plus coûteux et des plus difficiles. Résoudre le problème des
impayés prend 5,7 ans, coûte 38 pour cent de la dette et les créditeurs ne
recouvrent que 4,9 cents pour chaque dollar crédité, nous montre encore le
rapport.
Ce qui est à comparer à
0,4 année pour résoudre un problème d’impayé en Irlande, avec un coût d'un
pour cent en Norvège et à Singapour, et un taux de recouvrement de 92,8 cents
pour un dollar au Japon.
En termes de commerce le
pays est parmi ceux les moins chers au niveau des coûts, calculé à $ 585 par
container contre $ 8.450 au Tadjikistan.
C’est Singapour qui
arrive en tête dans ce rapport en termes de facilité de faire des affaires.
Suivent Hong-Kong, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, le Danemark, la Norvège, le Royaume Uni, la Corée du Sud et l’Australie.
Suivent Hong-Kong, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, le Danemark, la Norvège, le Royaume Uni, la Corée du Sud et l’Australie.
En queue de liste se
retrouvent la République Centrafricaine, le Tchad, la République du Congo,
l’Erythrée, la République Démocratique du Congo, le Venezuela, la Guinée
Bissau, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Niger.
Maintenant il nous faut
quelque peu relativiser les données de ce rapport de la Banque Mondiale.
Si effectivement monter un ‘’Business’’ peut sembler un peu difficile au départ pour un investisseur novice ou pour celui qui ne connaît pas les Philippines, il existe des possibilités afin de faciliter une implantation locale.
Nul ne peut se lancer
dans un quelconque investissement au pays des 7.107 îles sans avoir pris
auparavant l’attache d’un ‘’Agent local’’.
Cet Agent devra impérativement être une personne occidentale, indépendante, ayant une profonde connaissance des us et coutumes locales, des procédures administratives et qui ait les contacts nécessaires au niveau des décideurs locaux, que ces derniers soient officiels ou officieux. Si possible une personne de même nationalité que l’investisseur, ce qui facilitera grandement les relations futures.
Attention que les Agents
potentiels répondants à ces critères sont peu nombreux et qu’ils sont
généralement ‘’chers’’.
Toujours pour
relativiser la portée de ce rapport,
nous constatons les visites de plus en plus fréquentes de délégations étrangères (politiques et commerciales) de hauts niveaux
qui viennent visiter les Philippines.
Parmi les derniers en
date nous pouvons citer :
Le Premier Ministre français, le premier Ministre canadien ainsi que celui de la Malaisie.
Tous ces ‘’premiers’’ étaient accompagnés de grands patrons dont les entreprises ont des vues sur le marché philippin. Nous pouvons également citer les deux passages de Christine Lagarde la Patronne du Front Monétaire International.
D’autre part le Président
Aquino se rend de plus en plus à l’étranger, sur invitations de ses homologues
de pays comme la Chine, la Nouvelle Zélande ou l’Australie.
En fait les Philippines suscitent de plus en plus d’intérêt à l’étranger.
Pourquoi ?
Le pays possède un certain nombre d’atouts non négligeables dans une situation économique globalement difficile.
L’on estime à une douzaine de millions le nombre de travailleurs philippins (OFW) qui travaillent à l’étranger et qui injectent directement plus ou moins 20 milliards de dollars chaque année dans l’économie locale.
Le potentiel touristique est immense et devrait attirer de nombreux investisseurs dans ce secteur.
Le pays possède un certain nombre d’atouts non négligeables dans une situation économique globalement difficile.
L’on estime à une douzaine de millions le nombre de travailleurs philippins (OFW) qui travaillent à l’étranger et qui injectent directement plus ou moins 20 milliards de dollars chaque année dans l’économie locale.
Le potentiel touristique est immense et devrait attirer de nombreux investisseurs dans ce secteur.
Les réserves minières prouvées, principalement en cuivre, or et nickel, sont impressionnantes.
Les réserves de gaz et peut-être de pétrole pourraient s’avérer très importantes.
Les réserves en devises de la Banque Centrale des Philippines (BSP) sont de l’ordre de $ 82 milliards et le pays n’est plus débiteur, mais créditeur du FMI.
L’endettement du pays (dette / PIB) est d’un peu plus de 40 %, ce qui est faible comparé aux endettements des pays dits développés.
Sur les dix dernières années le taux moyen de croissance du PIB a été de 5 % par an, ce qui est remarquable comparé aux croissances atones de nombreux pays développés.
Il faut également savoir
que les Philippines ont été relativement peu touchées, tout du moins nettement
moins affectées, par la crise financière asiatique de la fin des années 90, que
ses voisins.
Tout cela fait dire à un website spécialisé que les Philippines ont le potentiel de devenir un ‘’Nouveau Tigre’’ en Asie du Sud-est. Les Philippines, comme l’Indonésie, arrivent maintenant à maturité et sont prêtes à conduire une future forte croissance ainsi qu’à saisir plus de pouvoir économique, non seulement sur un plan régional, mais également mondial.
Tout cela fait dire à un website spécialisé que les Philippines ont le potentiel de devenir un ‘’Nouveau Tigre’’ en Asie du Sud-est. Les Philippines, comme l’Indonésie, arrivent maintenant à maturité et sont prêtes à conduire une future forte croissance ainsi qu’à saisir plus de pouvoir économique, non seulement sur un plan régional, mais également mondial.
Les Philippines
devraient devenir la 14ème puissance économique d’ici l’an 2050 !
Dans une Asie du Sud-est
économiquement vibrante, l’Indonésie et les Philippines se présentent comme de
‘’Nouveaux Tigres’’, avec le potentiel d’imprimer une plus grosse empreinte sur
la croissance globale dans les années à venir, tandis que le monde dit
développé croule sous un excès de dettes et que les poids lourds régionaux que
sont la Chine et l’Inde, perdent de leur
vélocité.
Cette revue sur les
Philippines est la dernière d’une série qui montre des signes positifs récents
dans les estimations et les prévisions.
La plupart des études réalisées notent de profondes réformes
gouvernementales ainsi que leurs impacts sur une plus grande facilité de monter
des affaires.
Les Philippines et
l’Indonésie émergent du lot des pays de la région nous dit ‘’Market Watch’’.
Ceci principalement du fait d’une abondante et jeune main d’œuvre bien formée,
d’une classe moyenne qui s’élargit considérablement, ainsi que d’élus qui au
niveau du gouvernement mettent en place des pratiques qui inspirent confiance
aux investisseurs.
Des banques saines et
suffisamment de réserves en devises sont également de sérieux atouts pour ces
deux pays.
La dette demeure faible
aux Philippines et en Indonésie comparé aux pays Occidentaux, ce qui leur
laisse une marge importante pour booster leurs économies en cas de besoin,
ajoute le rapport.
Market Watch note
également que les Bourses de ces deux pays sont parmi celles qui affichent les meilleures
performances mondiales et ce depuis la fin 2008.
Pour mettre en évidence
le décollage économique de ces deux pays, il faut également noter qu’ils sont
passés d’un statut d’emprunteur à celui de créditeur du Fond Monétaire
International, chacun ayant injecté un milliard de dollars US afin de renforcer
les fonds de la Banque multilatérale.
Ceci alors que ce même FMI était venu au secours de ces deux pays durant la crise financière de la fin des années 1990. Nous pouvons ainsi constater le chemin parcouru.
Ces développements n’ont pas échappé aux investisseurs internationaux
qui regardent maintenant avec intérêt du côté des Philippines et de
l’Indonésie.
Ces deux marchés sont devenus très populaires dans le choix des
investisseurs et ce depuis 2009, provoquant ainsi un bon en avant avec de
larges gains, jusqu’à cette période de l’année tout du moins.
Les Philippines arrivent
en seconde position après la Thaïlande en termes de meilleures performances au
niveau des Bourses asiatiques avec un
bon de 18 % depuis le début de l’année. L’Indonesia’s Stock Exchange gagnant
lui-même 4 % durant cette même période.
Il faut également noter
que du fait du fort intérêt suscité par les Philippines et l’Indonésie, de nouveaux
produits financiers ont été développés afin de donner aux investisseurs
étrangers plus d’options pour accéder à ces marchés.
Ce qui ne veut pas dire
que ces deux pays sont sans risques.
Le challenge demande une stabilité politique dans le temps, de limiter, voire d’éradiquer la corruption encore trop largement répandue et d’améliorer grandement les infrastructures.
Les Philippines, qui
dépendent en partie des salaires envoyés par les travailleurs émigrés,
pourraient se trouver désavantagées dans un environnement global en récession.
Ceci, même s’il apparait
que les prévisions concernant le secteur des services (principalement le
secteur des IT) ainsi que les transferts des travailleurs émigrés qui sont en
augmentation, vont entrainer une forte croissance économique aux Philippines en cette année 2012.
Pour soutenir cette
croissance, les Philippines doivent non seulement tirer plus de valeurs
des industries existantes, mais également en créer de nouvelles.
Une explosion dans le secteur du tourisme serait parfaite et pourrait absorber une main d’œuvre nombreuse dans une couche de la population qui pour l’instant reste à la traîne et ne bénéficie pas de la croissance.
Pour cela il est
absolument nécessaire que le gouvernement résolve, en partie tout du moins, le
problème des infrastructures qui sont nettement sous-développées.
Les routes, mais
également les aéroports doivent être considérablement améliorés, les
infrastructures sont à ce jour un frein sérieux au développement du tourisme.
A côté du tourisme, le
secteur minier pourrait également grandement contribuer à la croissance
économique du pays. Le pays est riche en minéraux, plus particulièrement en
cuivre, or et nickel. Le développement de ce secteur a été freiné par des
résistances politiques, mais également par la corruption.
Que ce soit pour le
secteur du tourisme ou le secteur minier, les Philippines auront besoin
d’investisseurs et d’opérateurs étrangers. Il est donc crucial pour le
gouvernement de tout mettre en œuvre afin d’attirer et de retenir ces
investisseurs et opérateurs.
A ce jour il y a quatre
‘’Tigres’’ reconnus en Asie : Hong-Kong, Singapour, la Corée du Sud et Taîwan.
Les Philippines et l’Indonésie vont-elles devenir les deux prochains ?
C’est très probable.
Standard et Poor’s
(S&P) a relevé ses prévisions de croissance pour les Philippines à 4, 9 %,
au lieu de l’original 4, 3 % prévu pour l’année 2012. Seules de tous les pays
de l’Asie Pacifique, les Philippines ont vu leur taux croissance relevée par
l’Agence de notation.
Ce taux reste néanmoins
inférieur aux prévisions du gouvernement qui prévoit 5 / 6 % de croissance
cette année.
Néanmoins, avec une croissance de 6, 1 % au premier semestre et une
croissance de 7, 1 % au troisième trimestre, le pays est sur les rails ;
même avec une croissance nulle au quatrième trimestre, ce qui semble peu
probable, l’objectif serait pratiquement
atteint.
S & P prévoit une
croissance de l’ordre de 5 % en 2013 et de 4, 8 % en 2014, ce qui est tout à
fait honorable dans le contexte économique difficile que nous connaissons.
Néanmoins, l’économie
mondiale traverse une période très volatile. Les pressions économiques et
monétaires continuelles sur l’Union Européenne et les Etats-Unis se font sentir
à travers le monde, ce qui inclue bien évidemment la région Asie /
Pacifique.
S & P prend
également en compte, la possibilité que la Chine fasse un atterrissage qui
ressemble à un crash et l’éventualité d’un choc pétrolier qui n’est pas à
exclure.
Les Philippines sont
considérées comme étant en meilleure position pour résister à une aggravation
de la crise de la dette en Europe. Le commerce avec la zone représente à
peine 54 % du GDP, comparé à plus de 300 % du GDP pour des pays comme Singapour
et Hong Kong.
Les banques locales sont
également moins exposées aux banques de la zone euro, 8, 1 % du GDP, à comparer
aux 156, 3 % du GDP pour les banques de Hong Kong. (GDP, Gross Domestic Prouct =
PIB en français, Produit Intérieur Brut, la somme des produits et services
créés dans un pays).
D’un autre côté les
Philippines semblent plus exposées à un choc pétrolier du fait de leur
dépendance presque totale de produits importés.
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