jeudi 9 février 2012

PHILIPPINES ... LES VILLES FANTÔMES !


Ce que l'on peut regretter de la part de médias occidentaux, c'est de faire encore et toujours dans le sensationnel en ce qui concerne les évènements qui se déroulent aux Philippines.

''Fort tremblement de terre de magnitude 6,9 aux Philippines dans la région des visayas.
La secousse qui s'est produite entre les îles de Cebu et de Negros a jeté la panique dans la ville de Cebu-City la capitale des Visayas. On déplore au moins un mort, un enfant écrasé par un mur qui s'est effondré et les fortes et nombreuses répliques, etc.''

Le lendemain l'on pouvait lire : le nombre des morts est en augmentation et de fortes répliques sont toujours ressenties ...

Puis, plus rien.
Alors que, comme toujours aux Philippines, c'est souvent plusieurs jours après une catastrophe que l'on se rend compte de l'ampleur de celle-ci.

Mais là, plus personne, plus de journalistes pour en parler.
Je suis certain, aujourd'hui 
vendredi 10 février, quatre jours après l’évènement, qu'il n'y a  plus un seul journaliste occidental (s'il y en a jamais eu) qui se trouve dans la province du Negros Occidental, plus précisément dans les environs des villes de Tayasan, Jimalalud  ou de la Libertad.
Il faut dire à leur décharge que la terre tremble toujours, que les routes sont impraticables et que de nombreux ponts sont coupés. De plus il y a une LPA, une zone de basses pressions qui nous arrive dessus et qui va très certainement apporter de la pluie sur cette région. 
La plupart des personnes décédées ou disparues ayant été victimes de glissements de terrains ou d'éboulements ...

Et pourtant, c'est là que tout se joue maintenant.


Dans la ville de La Libertad, province du Negros Oriental

Les villes de Tayasan, Jimalalud et La Libertad sont maintenant des villes fantômes, les habitants refusent absolument de retourner dans leurs foyers et il en est de même pour les villages côtiers avoisinants.

Il faut dire que cette région, quatre jours après un puissant séisme qui a touché la province, continue à être secouée par de fortes répliques.

En dépit des assurances de sécurité données par les autorités, nombreux sont ceux qui préfèrent rester sur des terrains plus élevés.

Quatre jours après le puissant séisme de magnitude 6,9 qui a frappé cette région, il n’y a plus rien à manger. Les magasins d’alimentation et les marchés sont fermés depuis lundi et l’essence est transportée dans des bouteilles de soda.

Un résident local résume la situation en disant qu’il n’y a rien à vendre, rien à manger et rien à boire.

Si la plupart des bâtiments ont bien résisté à la première secousse, plusieurs se sont écroulés lors de la seconde réplique survenue à 18 : 30 et qui a atteint une magnitude de 6,2.
« Les répliques sont effrayantes, nous avons survécu à la première, mais les suivantes peuvent être plus fortes et alors … », déclare un vendeur de marché.

Les magasins sont fermés et le Congressman Josy Limkaichong, représentant du premier district du Negros Occidental, a lancé un appel aux commerçants locaux afin qu’ils ouvrent leurs magasins pour venir en aide aux personnes évacuées.

Le maire adjoint de La Libertad, Ernsto Reyes, a également lancé un appel pour des vivres et de l’eau.

Les deux responsables ont déclaré recevoir des articles de premières nécessités ainsi que de l’eau potable.

Ils en sont reconnaissant à la population et aux commerçants locaux, mais estiment que ce n’est pas suffisant.
« Nous recevons beaucoup d’aide, mais nous ne savons pas combien de temps cela va durer » a déclaré Reyes.

Pour ce qui est de la distribution d’aliments et d’eau potable, la queue des gens qui attendent pour être servi s’étend sur plus de deux kilomètres.

Certaines personnes se sont rendues dans des villages dans les montagnes dans l’espoir d’y trouver de la nourriture et pour certains des médicaments.

Reyes dit que les besoins les plus urgents concernent l’eau et la nourriture, les réparations des bâtiments et infrastructures, bien que nécessaires, prendront du temps.

L’on peut voir des hommes et des femmes, des enfants et des vieillards, qui sont alignés le long de la route nationale de Guihulngan, tous porteurs de conteneurs d’eau vides et qui demandent de l’aide.

Leur message est clairement inscrit sur des morceaux de cartons, de bois ou sur des feuilles de papier qu’ils brandissent comme des cartons à notre passage :
L’équivalent de SOS en langage Visaya, ‘’Pagkaon Kag Tubig’’, à boire et à manger.

Les camions des pompiers de la province voisine du Negros Oriental ont été réquisitionnés pour apporter de l’eau potable. Quand et là où ils peuvent passer, mais ce n’est pas suffisant.

Reyes ajoute que les gens ne savent plus où aller après avoir constaté que les rares magasins ouverts de la ville de La Libertad n’ont plus rien à offrir faute de ravitaillement.

Le long de la nationale de Guihulngan, deux stands ont été installés en remplacement des marchés publics qui se sont effondrés. Mercredi dernier ils ont vendu du riz, des sardines en boîtes et quelques autres produits de base. Leurs stocks ont rapidement été épuisés, bien que ceux-ci aient été vendus à des prix exorbitants.

Certains vendaient de l’essence à 100 pesos le litre (pratiquement le double du prix normal), dans des bouteilles de soda. Le carburant aurait été acheté dans une station de la ville de Canlaon et transporté jusqu’à Guihulngan pour revente. Apparemment cela n’a pas dérangé les gens, au moins il y avait de l’essence de disponible.

Trois appareils de purification d’eau du Commandement des Forces Armées des Philippines ont commencé à fonctionner dès jeudi, ce qui a grandement contribué à améliorer la situation de pénurie dans laquelle se trouvait la zone.

Il faut dire qu’il y avait une grave pénurie de ce liquide, les canalisations d’eau ayant été gravement endommagées par le séisme et ses répliques. Même les puits artésiens ont été affectés, pratiquement plus un seul d’entre eux ne fonctionnait lundi soir.

Guihulngan subit une panne de courant complète alors que La Trinidad, Canlaon et la ville de Vallahermoso ne sont plus affectées que dans une proportion de 30 à 40 % sur l’ensemble de leurs réseaux.

Déclaration faite par Leo Alcabal le directeur de la Negros Oriental Electric Cooperative (Noreco).
Alcabal ajoute qu’il attend la venue de la National Grid Corp des Philippines afin de réparer sa tour de transmission, tour qui relie la centrale géothermique de la ville de Palinpinon au réseau de distribution de la ville de Guihulngan.

Il espère que toutes les lignes seront rétablies ce jour vendredi 10 février.

Sans vouloir verser dans le ‘’catastrophisme’’, c'est maintenant que ces gens auraient besoin du support des médias, afin de faire savoir qu'ils ont un impératif  besoin immédiat d'eau potable et de nourriture ... pour survivre !
Un bon entendeur … salut.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


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