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mardi 14 février 2017

EUX AUSSI, AUX PHILIPPINES !

Il ne faut pas croire que nous sommes les seuls, nous les ‘’Kanos’’ mariés à des Pinay(s), à être sans cesse sollicités par la ‘’Famille de ma Femme’’ pour des questions d’argent. Les OFW, ou Overseas Filipino Workers, ces travailleurs philippins partis travailler à l’étranger, se font également joyeusement racketter par ceux restés sur les îles.

C’est pour cela que j’avais, au début, intitulé ce billet : « Kano, OFW, même combat ». Combat contre la rapacité de certains qui profitent par trop de la culture philippine, très souvent au détriment de ceux qui travaillent à l’étranger.

Et il y a toujours un bon prétexte ! Difficile de refuser.

OFW philippins

J’en sais quelque chose, nous avons actuellement trois OFW dans la famille proche et un quatrième, en l’occurrence une jeune sœur de mon épouse qui devrait partir prochainement pour le Moyen-Orient.

Dans l’ordre Jojo (Joseph), un frère qui en est à son troisième contrat, trois ans deux fois et deux ans pour le dernier, le tout en Arabie Saoudite. Il songe sérieusement à rentrer définitivement en mai prochain (2017).
Une sœur cadette qui se trouve en Jordanie, cela fera deux ans en juillet et qui elle a de la chance.
Elle se trouve dans une famille jordanienne qui prend soin d’elle et qui la paie bien.
Et enfin Dada, un cousin germain, parti pour la Malaisie le mois dernier et qui a déjà effectué deux séjours de trois ans à Singapour.

Le problème qui se pose régulièrement est, qu’à chaque retour,  il leur faut songer à repartir, l’argent, leur argent a disparu. Il ne leur a pas été possible, du fait des nombreuses sollicitations de la famille, de mettre suffisamment d’argent de côté pour monter un petit business qui leur permettrait de vivre aux Philippines.

Pour cela, il semblerait que nous ayons trouvé une solution, un début de solution tout du moins.

Depuis la mort de ses parents et de ses oncles et tantes, c’est mon épouse adorée, pour faire bref le ‘’Dragon’’, qui est devenue le chef de famille. Et ce, bien qu’elle ne soit pas l’aînée ; elle a deux frères plus âgés… mais qui doivent obéir et qui obéissent.

Sur le départ ! 

Devant le gaspillage de l’argent de ceux qui travaillent à l’étranger par ceux restés au pays, elle a pris la décision, après leur accord, de gérer les finances des OFW. Ouverture d’un compte bancaire du type ‘’saving account’’ et c’est elle qui détient la carte qui permet d’effectuer les retraits. Par exemple, un membre de la famille souhaite emprunter à un des OFW. Il lui demande son accord et s‘il est OK, c’est mon épouse qui va prendre la décision finale ; après s’être renseigné sur le bien fondé de la demande et en contrôlant que l’argent va bien là où il était prévu d’aller.

Elle vient récemment de refuser de payer la note d’électricité de la maison que la famille possède à Davao.
Et elle a tout à fait raison. Pourquoi ce serait à celui qui travaille à l’étranger, souvent dans des conditions difficiles, à payer une facture d’électricité aux Philippines, alors que cinq des membres de la famille, qui occupent gratuitement cette maison, ont un emploi !

Il y a deux ans, de retour d’Arabie Saoudite, Jojo décide d’acheter un tricycle et de confier la responsabilité de celui-ci à un de ces frères demeuré à Davao. Le contrat initial étant que le frère responsable du tricycle et donc qui gagne sa vie avec ce dernier, paie une location journalière de cent cinquante peso pour l’utilisation du véhicule. Ce qui est la norme basse en vigueur. Non seulement Jojo n’a jamais reçu un centavo de location, mais le frère voulait lui emprunter quelques milliers de pesos pour réparer le tricycle !
Mon épouse a dit non !

Ce que Jojo n’osais exprimer, le « Dragon » l’a fait pour lui.

Et le retour ?

Et les sollicitations sont incessantes, le Philippin resté sur l’archipel estimant que, du fait de sa position d’OFW, le membre de la famille qui travaille à l’étranger doit partager ses gains avec ceux restés au pays.
Et c’est pourquoi ces derniers ont tendance à ne rien vouloir faire au pays des 7.107 îles ; ils deviennent des contemplatifs qui réclament chaque mois ce qui pour eux est devenu un dû !

Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas les seuls, nous les Kanos, à nous faire taper par la famille. 

Mais, il semblerait que les choses soient en train de bouger. Les jeunes qui partent de nos jours ont de plus en plus tendance à vouloir mettre de l’argent de côté, à fonder une famille et à monter des business une fois rentrés au pays.


L’archipel est en pleine évolution, j’aurais même tendance à dire qu’il est en pleine révolution.

Vous vous souvenez de mon post “Tous les Kanos sont riches” ? ICI
Dans ce post je vous faisais remarquer que pour les Philippins restés au pays des 7.107 îles nous sommes, nous les ‘’Kanos’’,  tous des multimillionnaires en euros ou en dollars. Nous sommes des ATM ambulants (la tirette, le distributeur de billets), nous avons des arbres dans nos jardins sur lesquels poussent des billets de banque et des fontaines dans nos cours qui nous approvisionnent en or, argent et pierres précieuses !

Quand nous allons faire nos courses au supermarché, nous avons au moins € 15. 000 en liquide dans nos poches …


Arbre à dollars poussant dans l'or

Donc le Kano qui est riche et dont la fortune n’a pas de limite doit payer pour le pauvre Philippin, ou plutôt pour toute la famille de la pauvre Filipina !

Une Pinay, une OFW, une Overseas Filipino Worker, pour faire court, une jeune femme philippine partie travailler à l’étranger, me disait récemment : « Je termine un mois de vacances aux Philippines et comme je veux continuer à gagner de l’argent, je repars immédiatement au Moyen Orient ».

Cela faisait cinq ans que je n’étais pas revenue dans mon beau pays et je ne pense pas y revenir avant au moins trois ans, si possible pour y vivre définitivement, je n’aime pas ma vie à l’étranger.

Depuis mon premier départ j’aide ma famille restée aux Philippines et je leur envoie régulièrement l’argent que je gagne. Je songe à stopper l’aide que je leur apporte, mais je ne sais comment le dire, je n’ai pas encore osé.

Depuis qu’il y a des guerres au Moyen-Orient il devient de plus en plus difficile d’y travailler, de plus les conditions se sont largement détériorées. Je souhaite maintenant m’occuper de mon propre futur, j’y songe très sérieusement.

Je pense m’installer aux Philippines avec mon Boy Friend, un Philippin qui travaille dans le même pays que moi. Nous voulons nous marier dans quelques années, monter un business au pays et fonder notre propre famille.


Des Euros, des Pesos... ils en ont l'cul cousu

Lui aussi, aide ses parents ainsi que des frères et des sœurs qui vivent dans la région de Cebu.
Depuis quelques temps nous parlons de mettre notre argent de côté afin de préparer notre avenir.

Le problème est que nous nous sentons coupables d’avoir à agir ainsi, car nous avons, nous Filipinos, pour habitude d’aider financièrement la famille.

Mais nous devons aussi penser sérieusement à notre futur.
En dix ans je n’ai pas mis un centavo de côté, je n’ai rien ! L’argent que j’envois est immédiatement dépensé par ma famille et ils en veulent toujours plus. 
C’est loin d’être un cas isolé, je dirais même que c’est une généralité.

De nombreux OFW se saignent aux quatre veines pour subvenir aux besoins des membres de la famille restés au pays, qui souvent ne font pas grand-chose, sauf à attendre l’argent qui arrive de ‘’abroad’’. De plus, ils n’en sont généralement même pas remerciés.

Je vous donne l’exemple de mon beau-frère Joseph, ‘’Jo’’ pour les intimes.

Il est parti mardi dernier pour l’Arabie Saoudite avec un contrat de deux ans et une possible extension de douze mois.

C’est son deuxième départ, il a déjà fait un petit séjour de près de trois années au Qatar, parti en août  2008 il en est revenu en mars 2011.

Son salaire de base à l’époque, de l’ordre de 18.000 pesos, pas si mal, trois fois le salaire moyen d’un Philippin resté au pays et de plus possibilité de faire des heures supplémentaires. Peu de frais, nourri, logé et peu de possibilités de sortir et de dépenser ; quelques cigarettes, une bouteille d’alcool à bas prix le vendredi soir et c’est à peu près tout.

Ayant une compagne et trois enfants, il avait été convenu qu’il fasse parvenir 5.000 à 6.000 pesos mensuellement à sa famille demeurée chez les beaux-parents.
C’est mon épouse qui recevait l’argent et qui le transmettait, tout en contrôlant que la belle famille n’en détourne pas une partie à son profit.

OFW, les esclaves !

Compte tenu de nombreuses heures supplémentaires effectuées, son salaire réel moyen se situait autour de 24.000 pesos. Déduisons les 6.000 destinés à la famille et 3.000 pour ses faux frais.

Il aurait donc dû, après 32 mois passés au Qatar, revenir au pays avec de l’ordre de 480.000 pesos. Ah, n’oublions pas les ‘’pasalubong’’, les cadeaux pour la famille et il y en avait, personne n’avait été oublié lors de son retour.
Disons 50.000 pesos pour les pasalubong.

L’on pouvait penser qu’il avait donc plus ou moins quatre cents mille pesos sur son compte, une petite fortune au pays des 7.107 îles, de quoi envisager de monter un petit business.

Non, rien, il est rentré avec presque rien, quelques milliers de pesos vite dépensés dans ce que l’on nomme ici ‘’one night millionnaire’’ et à nouveau la galère du Philippin moyen.

Nous avions été informés qu’il avait répondu à deux sollicitations : une d’un de ses frères, qui ayant perdu son job souhaitait acheter un tricycle pour faire le taxi et une de sa mère malade, pour un séjour à l’hôpital. Nous avons également grandement participé à cette dernière, mais ici pas d’argent, pas de soins et avec un problème cardiaque !

Mais par la suite nous avons appris qu’il s’agissait, non pas de deux seules et uniques sollicitations, mais d’un nombre incalculable de ces demandes d’argent pour ceci ou pour cela.

Le premier versement pour le tricycle du frère n’était pas suffisant, une grosse réparation urgente et nécessaire sur ce même véhicule … véhicule qui n’a jamais existé, tout du moins qui n’a jamais été acheté.

Nous voulons des jobs à la maison !

Une sœur cadette qui souhaitait rentrer dans le cocon familiale après un échec de sa vie privée, les billets Manille / Davao pour elle et ses deux enfants, plus de quoi vivre quelques semaines … la sœur vit chez nous avec les deux gamins et nous n’avions jamais entendu parler de cet ‘’emprunt’’.

Le frère aîné qui, ayant trouvé un emploi sur le nord de Manille, avait besoin d’argent pour s’installer, un cousin qui souhaitait monter une entreprise de menuiserie, etc.

La compagne, qui avait besoin d’alimenter sa propre famille et qui sollicitait régulièrement, sans que mon épouse en soit informée.

Moralité quand le ‘’Jo’’ est rentré de son séjour de près de trois ans au Qatar, il était pauvre comme ‘’Job’’.

De plus et pour ne rien arranger, sa compagne, certainement affligées de violentes démangeaisons, se trouvait enceinte de six mois. Un miracle ? Bien que se prénommant ‘’Joseph’’, il n’a pas cru au miracle ; moralité la compagne vit depuis un an à Manille et le ‘’Jo’’, sûrement affecté, a traîné pendant un an avant que de retrouver un emploi ‘’abroad’’.

Deux des enfants vivent avec les beaux-parents, le troisième, l’aîné, dans la famille de Jo à Davao.


Ouf, le voilà reparti, dans de bonnes conditions et confiant.
Nous avons, une seconde fois, été dans l’obligation d’avancer les frais inhérents à un tel départ.

Afin d’éviter que le même phénomène ne se reproduise, à savoir une aspiration par trop rapide des salaires du beau-frère, ceux-ci seront directement versés sur un compte local et c’est mon épouse qui va totalement gérer cet argent.

Versé sur un compte bloqué aux Philippines, l’argent pourra difficilement s’envoler.



Tous les ‘’Kanos’’, mais également tous les ‘’OFW’’, sont riches !

C’est inscrit dans la mentalité du Philippin resté au pays et donc … Kanos et OFW doivent payer pour le pauvre ‘’Pinoy’’ resté sur l’archipel.

C’est bien connu, les rues des contrées étrangères sont remplies de billets de banque … des dollars, des euros, des rials … il n’y a qu’à se baisser pour les ramasser, les amasser et les envoyer au pauvre ‘’Pinoy’’.

Etonnant quand on sait que toutes les familles locales ont au moins une télévision, que la majorité des gamins vont à l’école, où je peux vous assurer qu’on ne leur enseigne pas que l’argent se ramasse ou pousse dans les arbres à l’étranger et que, de plus, douze millions de Philippins vivent et travaillent en dehors des Philippines ; ils reviennent de temps en temps et peuvent expliquer la réalité de la vie ‘’abroad’’.

Mais le Philippin a parfois la mémoire courte !

Bon, maintenant imaginons que le fils aîné d’une famille de huit personnes trouve un job à l’étranger et qu’il fasse parvenir 10 à 12.000 pesos chaque mois à ses parents.

Le père, ouvrier agricole qui gagne difficilement Php. 7.000, sur lesquels il va falloir déduire ses frais de transport, va peut-être se poser la question de savoir s’il doit continuer à travailler.
Je commence à devenir vieux, je suis fatigué et souhaite me reposer.

Je vais faire quelques petits boulots, ici et là, pour mes cigarettes et quelques litres d’alcool et je vais passer le plus clair de mon temps sous le ‘’Kobo’’ avec mes amis.

Un nombre grandissant d’OFW, qui gagnent correctement leur vie, souvent font construire et meublent leur futur maison … maison dans laquelle vit la famille, souvent les meubles sont revendus … pour faire un petit complément.

Le boom actuel de l’immobilier est le fait de l’influx d’argent de ces travailleurs qui ont des salaires proches de ceux des occidentaux.

Les marins gagnent en général bien leur vie et leurs maisons reflètent cette richesse relative. Si vous êtes observateurs vous pourrez, sur ce type de maison de marin, reconnaitre un ou plusieurs signes qui rappellent la profession de son propriétaire.
   
Pas si facile la vie d’OFW !
Les ‘’Héros’’ de Gloria !
Nombreux de ces ‘’Héros’’ sont fatigués et sans argent.




À tous et à toutes, je vous souhaite une excellente fin de semaine.
Ici beau et chaud, il fait 26º C à 10 h 00.

Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

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Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines

lundi 26 décembre 2011

LES PREMIERS ... SIX MOIS AUX PHILIPPINES !


Oui, les six premiers mois, les souvent difficiles six premiers mois !

A un ami, qui vient juste de fêter ses six premiers mois de résidence aux Philippines, je posais récemment la question suivante :
Quels sont pour toi les cinq plus grands chocs que tu as ressentis depuis ton arrivée ; quels sont les cinq principales difficultés que tu as rencontrées, à ce jour, dans ton adaptation au pays ?

Je plante un peu le décor.
Mon ami Denis est un ressortissant Helvétique qui approche doucement, mais sûrement, de la soixantaine. En parfaite forme physique il est marié depuis de très longues années avec Mira, sa Pinay, avec laquelle il s’entend à merveille.


C’est un ancien mécanicien automobile qui possédait son garage à proximité de Genève. Plus habitué des grands froids que des fortes chaleurs, même s’il a effectué une dizaine de séjours aux Philippines à l’occasion de quelques semaines de vacances, l’on ne peut pas dire que ce soit un grand voyageur.

Il a choisi de vivre non loin du lieu d’origine de son épouse et ils ont fait le choix d’une petite ville de province, sur l’île de Guimaras, dans la région de l’Ouest des Visayas, au cœur des Philippines.

Entre les iîles de Negros et Panay, entre les villes de Bacolod et Iloilo. 

Guimaras, c’est une petite île de 604 kilomètres carrés qui supporte une population de 151.000 habitants et qui se situe entre deux autres grandes îles : Panay à l'Ouest et Negros à l'Est. C'est l’île des tropiques de la carte postale, avec ses longues plages de sable blanc, ses eaux turquoises, ses tortues de mer, ses coraux, ses poissons multicolores … pour les amateurs, le lieu de production d’une des meilleures mangues du pays.

Ils vivent dans une ‘’subdivision’’, un quartier calme et tranquille dans lequel ils se sentent en toute sécurité. Iloilo, la capitale de la Province du même nom se trouve à quelques minutes … de banca !

L’on trouve pratiquement de tout sur l’île de Guimaras ; néanmoins tous les Malls, les grands Centres Commerciaux sont situés sur Iloilo. En cas de tempête ou de forte mer … il va falloir savoir donner le temps au temps.


Donc je demande à Denis quels ont été, ou sont toujours, les plus grands chocs qu’il a ressenti durant ces six premiers mois passés aux philippines en tant que résidant permanent et j’insiste sur le résident permanent (je ne parle pas des tremblements de terre !) 


Je ne lui ai pas trop laissé le temps de réfléchir, je voulais quelque chose de spontané et j’ai précisé sans ordre.

Son premier choix, son premier choc, le temps, le climat.

Bien qu’ayant effectué une dizaine de séjours par le passé, la chaleur, l’humidité ambiante, les précipitations lui ont posé et lui posent toujours problème. Pourquoi ?

Tout simplement le fait que ses voyages antérieurs se sont toujours déroulés durant la saison ‘’fraiche’’, tout du moins relativement fraîche, celle qui s’étend de la mi-décembre au début du mois de février.
Il n’avait jamais fait l’expérience de la mousson, des fortes pluies, des dépressions tropicales et de la chaleur. Ils n’ont pas ça dans le canton de Genève !


Maintenant il me dit se sentir mieux, les températures ont baissé et les précipitations se font plus rares.

Je l’ai tout de même averti, qu’à partir de fin février et ce jusqu’en mai, nous allions entrer dans ce que l’on appelle ici le ‘’Summer time’’, l’été et que durant cette période, il pourrait éprouver quelques difficultés.

Je lui ai donné deux conseils.
Premièrement faire l’achat d’un petit climatiseur, un aircon, à installer dans sa chambre ou dans son bureau. 


Quelques heures par jour seulement, ne pas commencer à faire l’erreur de vivre en air conditionné à longueur de journée. Pour la nuit, mettre le climatiseur en route un peu avant d’aller se coucher, le laisser en fonctionnement une heure ou deux et faire prendre le relais par un ventilateur. Il y a de petits climatiseurs qui sont vendus avec un ventilateur ; vous programmez le climatiseur, il s’arrête et c’est le ventilateur qui se met automatiquement en route.

Plusieurs avantages à ce système.
Vous évitez d’être enrhumé à longueur d’année, vous faites des économies sur la facture d'électricité et vous dormez bien, car une fois la pièce refroidie, comme le soleil ne tape plus, un ventilateur est largement suffisant. De plus, il éloigne les éventuels moustiques.

Mon deuxième conseil, trouver une maison à louer dans un endroit autre qu’une subdivision. Il y a souvent un phénomène de blocage de la circulation d’air dans ce type de village. La subdivision est entourée de hauts murs, les maisons sont très proches les unes des autres, l’air y circule mal.

Une maison sur une colline ou en bord de mer, permet très souvent, d’éviter le désagrément des fortes chaleurs. N’oublions pas que les Philippines bénéficient de la brise et de la fraicheur relative des alizées ! Je connais de nombreux expats dont les maisons surplombent la mer et qui n’utilisent pas de climatiseurs.

En dernier recours, vivre dans les montagnes.


Son deuxième choc et peut-être le plus grand m’a-t-il avoué, le manque de vie privée. Il s’est laissé envahir par la ‘’famille de ma femme’’ et se retrouve avec une douzaine de personnes qui vivent, plus ou moins régulièrement, dans sa maison qui ne compte que quatre pièces. 


Il vient de faire ajouter un cabinet de toilette à proximité de sa chambre pour son usage exclusif.

Ces deux endroits étant maintenant ‘’Off limits’’ pour les membres de la famille autres que son épouse. 


Il y a un début à tout.

Il avait en Suisse une grande maison dans laquelle il vivait seul avec son épouse. Il disposait de son petit atelier pour bricoler, de son bureau et il n’y avait pas la queue lorsqu’il voulait aller pisser après avoir bu quelques bières, tranquillement installé dans son fauteuil préféré devant la télévision.

Pour ce problème particulier, je l’ai renvoyé à la lecture de mon post ‘’La famille de ma femme’’.

Un jour je vous donnerai mon truc pour régler le problème … bien que … le Philippin aurait largement tendance à jouer le ‘’chassez le naturel, il revient au galop ‘’ ou le ‘’sortir par la porte … pour mieux revenir par la fenêtre’’.

Son troisième choc, la nourriture. Il me dit manger des plats philippins, son épouse étant une excellente cuisinière, néanmoins il ajoute que certains plats lui manquent, qu’il n’est pas possible de tout trouver aussi facilement, fromages et charcuterie par exemple. C’est sûr qu’une bonne fondue, non pas savoyarde, mais genevoise, ne se trouve pas sous le sabot du carabao du coin, une choucroute digne de ce nom est également difficile à trouver.

Depuis qu’il a vu les étales de son marché local avec viandes et poissons recouverts de mouches … il hésite un peu (beaucoup, mais n’oublions pas il est suisse, un Helvéte). De ce fait, il préfère acheter sous emballage plastique, en barquettes dans le SM le plus proche. Sans se douter qu’il y a de grandes chances pour qu’il y ait eu des mouches … avant l’emballage sous plastique !


Son quatrième choc, son confort.
Plus de grand écran TV avec 300 chaînes de disponibles, plus son canapé, son fauteuil en cuir, plus de sieste, il me dit qu’il fait trop chaud.
Plus de 4 X 4 pour faire des balades dans les environs, plus d’atelier avec outils pour bricoler.


A mon avis il s’agit de faux problèmes.

Les grands écrans Télé sont disponibles à des prix abordables, les canapés et fauteuils également, bien que personnellement je préfère le rotin au cuir sous nos latitudes, la chaleur pour la sieste je lui ai déjà donné la solution.


 Les 300 chaînes de TV, par satellite ce n’est vraiment pas un problème.
Ses outils et son atelier, le 4 X 4, le problème est plutôt simple à régler … une fois la famille de ma femme un peu éloignée et sa connaissance des règles de conduite locales (pas de règles). Donc, à mon avis, faux problèmes !

Le cinquième et dernier point, dans sa liste des chocs auxquels il doit faire face, les dépenses … les dépenses journalières et mensuelles. Cent pesos par ici, cinquante par là, plus ceci, plus cela … a lot of money. Oui, pour un Kano, supporter une douzaine de personnes cela peut revenir cher. Non seulement il faut les nourrir, souvent les soigner, payer pour l’éducation des plus jeunes (et cela n’est pas donné), avancer l’argent pour un voyage, une visite médicale et j’en passe et j’en passe.

L’imagination du Philippin, pour soutirer de l’argent au ‘’Kano’’, ne connait pas de limite.

Donc vous savez maintenant un peu mieux à quoi vous attendre durant les six premiers mois qui vont suivre votre arrivée au pays des 7.107 îles. Vous allez-donc pouvoir bénéficier de nos expériences et vous préparer, mentalement tout du moins. 

Il y a plusieurs sujets que notre ami Denis n’a pas cité.

Le temps et la notion du temps aux Philippines … mais n’oublions pas il est Suisse et les Suisses, c’est bien connu, ne sont pas pressé.


Dernier point, le bruit. Le bruit en général, les bruits en particulier.
Vivant dans une subdivision peut-être est-il, en partie tout du moins, protégé.
Mais, avec une douzaine de membres de la famille qui résident plus ou moins en permanence … j’en doute.

Troisième point, le langage et la difficulté à comprendre et à bien se faire comprendre.
Etc., laissons cela pour un prochain post.

La longue et difficile période d’adaptation.  En général elle s’effectue, jour après jour, par d’infimes et subtiles modifications du comportement, par petites touches qui permettent, au fil des ans, pour ceux qui ont su résister aux pressions, de s’ajuster à défaut de totalement s’adapter.

Pour ceux qui vivent ici, avez-vous ou avez-vous eu des difficultés particulières à vous adapter ? Des difficultés autres que celles déjà mentionnées ?
Merci de nous faire partager vos expériences.




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7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
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la jungle, les forêts, des paysages grandioses.

Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
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   un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,
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