C’est un long cauchemar qu’entament les cypriotes !
Premièrement leur principale industrie, la Banque, ne peut plus tourner … les virements à l’étranger sont maintenant limités à € 5.000.
Toutes les entreprises, une fois leurs stocks épuisés, vont mettre la clé sous le paillasson ; il ne leur sera plus possible de se ravitailler.
Mais les petits commerces sont également touchés. Un restaurateur expliquait qu’il avait perdu 50 % de son chiffre d’affaire, qu’il ne savait pas comment il allait payer la dernière serveuse qui lui restait et qu’une fois ses stocks épuisés, il allait fermer.
Impossible de se ravitailler auprès de ses fournisseurs grecs. Dès que sa banque va rouvrir il va aller retirer les € 300 qui sont autorisés … et après ?
Tous les salaires des fonctionnaires devraient être réduits de 50 % !
La peur tenaille le ventre d’une grande partie des Chypriotes qui se demandent comment ils vont survivre au ‘’Jour d’Après’’. Encore plus fort que pour la Grèce, au départ tout du moins, - 30 % pour les fonctionnaires.
Après la spoliation des individus (ce qui est une atteinte aux droits de l’homme), voilà maintenant Bruxelles qui viole délibérément le traité de Maastricht : un marché intérieur caractérisé par l'abolition, entre les États membres, des obstacles à la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux.
Rétablissement d’un contrôle des changes ; ce qui fait que Chypre, de facto, ne fait plus partie de l’Union Européenne et que l’euro chypriote est maintenant différent de l’euro du reste de la communauté.
Sur le front du chômage en France, tout va bien dans le meilleur des mondes.
La masturbation intellectuelle d’un Président normal qui pense toujours inverser la courbe du chômage.
Peut-être qu’avec la courbure de l’Univers, quand le moins l’infini rejoint le plus l’infini … ou le zéro et l’infini ?
Allez savoir avec un Président normal !
Les chiffres sont tombés, en un an le chômage en France a augmenté de 10,8 %.
Chiffre des institutions officielles et proches du pouvoir.
Les paries sont ouverts.
Je prévois une forte augmentation du chômage dès la fin de l’été, voire au début de l’automne et ce sans avoir besoin d’être un devin ; la consommation des ménages est en forte régression et la tendance ne pourra qu’aller en s’accentuant.
La Grèce devrait faire défaut en juin ou juillet de cette année. Il suffit pour cela de comparer les recettes et les dépenses ; les rentrées fiscales sont largement en dessous des estimations les plus pessimistes. La Bourse d’Athènes vient de chuter de 6,83 % du fait de la crise chypriote.
Deux informations qui n’ont pas fait les une de vos journaux, qu’ils soient papier ou audiovisuels.
Et pourtant, cela aura de terribles répercussions.
La dévaluation du Yen japonais et la création par les BRICS de leur propre institution financière, indépendante de la Banque Mondiale (BM) et du Front Monétaire International (FMI), vous savez, le ‘’Truc de Lagarde et anciennement de DSK’’.
J’y reviendrai plus tard.
Intéressons nous à la dévaluation du Yen japonais.
Gare aux effets-chocs de l’arme monétaire !
En dévaluant le yen pour relancer les exportations, le Premier ministre japonais n'a pas seulement irrité ses concurrents : les répercussions en cascade de sa stratégie pourraient déstabiliser l'économie mondiale.
La dette du Japon représente à ce jour 240 % de son PIB.
J’en ai déjà parlé dans d’autres posts, je ne reviens pas dessus, sauf à confirmer ce que j’écrivais il y a plusieurs mois : ‘’le Japon pourrait être le premier pays à faire défaut’’.
L’objectif est limpide, ranimer la croissance en faisant baisser le yen, afin de regonfler les profits des entreprises, laminés par deux décennies de déflation.
Depuis janvier, le yen dévisse et la Bourse de Tokyo s'emballe. Reste que les conséquences de la nouvelle stratégie japonaise dépassent de loin les frontières naturelles de l'archipel.
La politique de Shinzo Abe risque de chahuter l'économie mondiale en causant une cascade d'effets pervers.
En décidant de faire brutalement glisser le yen, Shinzo Abe a relancé une guerre monétaire mondiale qui couvait depuis des mois. Depuis octobre, la devise nippone a perdu plus de 20 % de sa valeur par rapport au dollar et à l'euro. Et ce n'est sans doute qu'un début. "Pour les pays concurrents du Japon, c'est une véritable déclaration de guerre, un Pearl Harbor monétaire".
La dépréciation du yen va rebattre les cartes au niveau mondial dans les secteurs de l'automobile et du high-tech. Les exportateurs japonais (Sony, Panasonic, Toyota, Sharp), dont les parts de marché ont fortement diminué au cours de la décennie passée, n'attendaient que ça pour regonfler leurs bénéfices. Selon la presse nippone, la baisse de 1 % du yen par rapport au dollar générerait 2,7 milliards de dollars de profits supplémentaires pour les trente plus gros exportateurs nippons.
Les grands perdants : les groupes coréens, malaisiens ou taïwanais. Mais aussi allemands. En effet, les industriels japonais sont de redoutables concurrents du made in Germany dans l'automobile, la machine-outil ou les produits chimiques. Sans surprise, Séoul et Berlin accusent Tokyo de raviver la guerre des monnaies. Difficile, pourtant, de blâmer l'archipel.
"Si vous ne jouez pas la baisse du yen, vous n'êtes pas un vrai trader", lance un vieux briscard de la finance. Le yen carry trade, le sport favori des hedge funds entre 2004 et 2008, est de retour. Son principe n'a pas changé : les investisseurs empruntent des yens à taux zéro au Japon, les vendent et investissent dans des pays ou des secteurs, où les rendements sont plus prometteurs. Comme la devise nippone se déprécie, les gains sont amplifiés lorsqu'ils remboursent leurs prêts.
Tensions ?
"Ce mot est faible pour décrire les relations entre la Chine et le Japon.
Les deux pays sont en guerre commerciale larvée. Or le coup de force de Shinzo Abe et la dépréciation du yen vont refroidir davantage les relations déjà glaciales entre les deux géants asiatiques.
Et, à ce petit jeu, tout le monde peut perdre. En représailles, la Chine pourrait décider de stopper l'appréciation de sa devise. Très tentant au moment où l'empire du Milieu cherche également à doper sa machine à exporter. "Ce serait le pire scénario pour l'économie mondiale et l'industrie high tech", confie un expert.
L'archipel produit entre 20 et 30 % des composants nécessaires à la fabrication de l'ensemble des produits électroniques dans le monde. Et la chaîne de production de nombreux produits - automobiles, tablettes ou iPad - dépend de composants échangés entre la Chine et le Japon. Le conflit pourrait donc aboutir comme en 2011, après le tsunami, à une situation de pénurie mondiale pour certains composants.
Pour l'instant, la nouvelle stratégie de Shinzo Abe semble réussir au Japon. Reste qu'elle est très risquée. Le Japon risque de subir une baisse plus importante que prévu de sa monnaie avec, à la clé, un dérapage difficilement contrôlable de l'inflation. Les retraités pourraient y perdre leur chemise : 30 à 50 % de leurs pensions, selon un scénario extrême d'Hayman Capital. La dépréciation du yen va aussi alourdir la facture énergétique au plus mauvais moment.
Danger !
Depuis la catastrophe de Fukushima et l'arrêt d'une partie du parc nucléaire, le Japon importe massivement du gaz et du charbon, ce qui plombe son déficit commercial. Au-delà de 110 yens pour 1 dollar, la baisse de la devise devient contre-productive.
Surtout si l'inflation revient, les taux d'intérêt à long terme devront s'ajuster à la hausse. Un casse-tête pour un des pays le plus endettés de la planète. Si l'Etat japonais est obligé de s'endetter à 2 %, le service de la dette absorbera, à lui seul, les trois quarts du budget annuel.
La remontée des taux d'intérêt à long terme japonais pourrait inciter les banques et les assureurs-vie nippons à vendre une partie de leurs obligations d'Etat nationales. Logique : le rendement des obligations évolue à l'inverse des cours.
Lorsque les taux montent, la valeur des obligations baisse. L'ampleur des ventes est potentiellement considérable. Les banques et les compagnies d'assurances japonaises détiennent 65 % des obligations nationales.
Certes, en cas de délestage, la Banque du Japon raflerait sans doute une bonne partie des titres pour ne pas trop déstabiliser le marché obligataire. Mais, en agissant ainsi, elle achèterait aussi moins de bons du Trésor américains. Un problème de taille pour Washington : le Japon est devenu le premier acheteur de titres américains depuis que la Chine a réduit son exposition. Sans les achats nippons, le marché obligataire américain risque d'être fragilisé et avec lui toute l'économie de l'Oncle Sam. On n'a pas fini de parler du coup de force de Shinzo Abe.
Monte et bourre nous parle de développer les exportations … mais où sont les clients solvables ?
Il est maintenant 13 h 00 en heure locale.
Vent modéré de secteur Est, 7/8 de couverture nuageuse, Tº 32 C … il est temps d’aller à la plage.
Enjoy my friends, enjoy !
Attention aux coups de soleil, les UV passent à travers la couche nuageuse.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez moi sur < www.expatauxphilippines.blogspot.com > pour plus d'information.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire