lundi 23 janvier 2012

HEUREUX QUI COMME ... HENRI !


Henri est arrivé !

Ce n’est pas Ulysse et pourtant.
Heureux qui comme Henri a fait un long voyage et se trouve depuis un mois sur l’archipel du sourire.
Une petite visite à Bohol où il a passé son open sea (PADI), ce qui lui a permis de découvrir les fonds marins des environs de Panglao et de goûter à l’eau de mer locale. Il en a bavé m’a-t-il dit, mais je vais lui laisser le soin de vous conter ses aventures et mésaventures aquatiques.

Puis il est remonté, direction le Nord de Manille.

Une courte visite à Angeles City afin de rejoindre Fabien qui l’attendait de pied ferme. Ravitaillement au Chalet Suisse afin de se caler l’estomac avant d’arpenter le champ de mines de Field Avenue et hop, Fabien ne lui a pas laissé le temps de s’encanailler … direction San Fernando, je précise La Union.

En attendant Noël il a passé son temps entre la piscine du Coco Grove Beach Resort et les bars à danseuses de Bauang, une occupation comme une autre et pas des plus désagréables.

Un Noël sous les tropiques, sans le froid et sans la neige ; un réveillon qui s’est déroulé joyeusement dans le home sweet home de Gina et Fabien.

Accompagné, depuis le début de son séjour, de Jonathan son fils âgé de 16 ans, école oblige, il a embarqué le rejeton direction le Canada le 31 décembre.
Ouf, enfin libre … direction Ermita afin de célébrer cette liberté retrouvée.

L’épisode Ermita, la remontée sur Angeles City, les retrouvailles avec Fabien, les visites de San Juan et de Vigan, il vous racontera cela lui-même, plus en détails et j’espère qu’ils seront croustillants. J’ai vaguement entendu parler de séances de massage sur Burgos street, wait and see.

Que je vous présente Henri.
Henri est un Canadien français qui vient de la Belle Province, qui approche la cinquantaine et qui semble avoir décidé de vouloir s’occuper de sa qualité de vie. Finie la Rat-Race ?

L’hiver au Québec dure cinq mois m’a-t-il annoncé alors qu’il barbotait dans l’eau, un peu fraîche à mon goût, de la Mer de Chine du Sud, rebaptisée Mer de l’Ouest des Philippines, conflit des Spratly’s oblige.

Après avoir loué un véhicule, de qualité, il est monté encore plus au nord, en direction de Vigan, la capitale de la province de Ilocos del Sur. Une des rares villes des Philippines à avoir gardé son caractère typiquement espagnol.

Avant l’arrivée des conquistadors, Vigan était un campement de marchands chinois de la province du ‘’Fujian’’. Dans le langage Hokkien, cette région était appelée ‘’Bee Gan’’, ce qui peut se traduire pas beau-rivage. 

Les Castillans et les Basques utilisant le V, qui se prononce B, ils ont transformé le Bee Gan en Vigan, qui se prononce Bigan.

Une autre version veut que, lorsque le Capitaine Juan de Salcedo est arrivé à cet endroit et qu’il en a demandé le nom, les natifs lui ont répondu Biga’a, le nom d’une plante qui poussait abondamment sur les berges de la rivière locale.
Les natifs pensant qu’il demandait le nom de la plante.

En fait, le tout premier nom donné à la ville lors de sa fondation par les Espagnols, ceci en l’honneur du Prince Ferdinand, ‘’Villa Fernandina’’.

Le 17 janvier je reçois un mail par lequel Henri m’informe de son arrivée à Ternate le 21.

Après avoir passé, à nouveau, quelques jours à Ermita et après quelques, à nouveau, séances de massages, suivant mes instructions il débarque au terminus des bus de Ternate.

Un petit trajet en motocyclette, passage de la rivière, puis du creek et nous voilà sur la plage du Ternate Beach Resort. Renseignements pris, il y a une chambre de disponible. Souhaitant lui faire visiter un autre endroit, le Ranrich resort, il n’effectue pas de réservation. Visite rapide du Ranrich … il n’aime pas et après une petite balade en motocyclette dans les montagnes, retour au Ternate Beach Resort. Là, mauvaise surprise, la seule chambre disponible a été louée.

Qu’à cela ne tienne, passons au plan B ; direction Naïc, il prend une chambre au ‘’Aroma Beach Resort’’.
Il est maintenant 19 : 30 H et nos estomacs nous font savoir qu’il serait temps d’effectuer une pause ravitaillement. En avant pour un bon kilomètre de marche, cela ouvre l’appétit et … nous sommes sur la grande route.

Le problème dans ce pays est que les commerces ont des vies éphémères. Le Petchacos qui se trouvait là il y a encore quelques semaines a disparu, remplacé par une sorte de Club où un orchestre joue du rock, pas vraiment l’endroit pour discuter, c’est plutôt du genre bruyant.

Ah, en face, un peu en retrait, un restaurant local, peut-être qu’avec un peu de chance. Oui, ils ont même de la San Miguel Lit et un menu.
Deux sizzling hipon, des crevettes en sauce présentées dans un plat de fonte, attention c’est chaud, la sauce grésille. En accompagnement, riz pour Henri, french fries pour moi.

Le restaurant, fait de bambou est ouvert sur trois côtés, ce qui donne une bonne circulation d’air, laquelle est renforcée par quelques ventilateurs et de plus l’on peut voir ce qui se passe à l’extérieur.

Le restaurant se remplit rapidement, une petite centaine de personnes, peut-être plus qui sont maintenant installées. Une réunion de famille, présidée par un couple de personnes âgées, les plus jeunes viennent leur donner le Mano Po, cette forme de salut respectueux qui consiste à porter la main droite de la personne plus âgée à son front.

Certainement la mère, grand-mère et arrière grand-mère, qui maintenant entame un tango, ‘’Philippin’’, avec entrain.
Terminons nos crevettes, une seconde tournée de SMB et Naïc Night Life est à nous.

A pied, encore et toujours à pied, je pense que l’ami Henri à quelques kilos à perdre, de plus la marche à pied … n’a jamais fait de mal à personne.

Le Red Light district est extrêmement limité à Naïc, de plus le nouveau maire a fait fermer un petit nombre d’établissements, déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup !

Sur la route et en direction de Trece Martires, à gauche cinq bars et un peu plus loin sur la droite Jennifer. Tous des ‘’Videoke Bars’’ classiques ; l’on y trouve le basic, bière et uniquement bière, plus les chicks. A noter dans ce genre d’établissement, l’apparition de la Red Horse, une bière forte vendue en bouteille d’un litre. Cela permet au Philippin de se défoncer plus rapidement et pour moins cher.

Deux autres bars sur la Hiway, à hauteur d’Iglesia Ni Christo, un autre à l’intersection de la route qui va vers le centre-ville avec celle de Trece Martires et un dernier en face de la station Shell en direction du marché.

Egalement quelques ‘’freelance girls and lady’s boys’’ à proximité de cette même station.

Deux autres, pratiquement en face de la mairie, Municipio aux Philippines.

Il existe très certainement  d’autres videoke bars dans les Barangays excentrés, mais je ne connais pas.
Donc, en tout et pour tout, une douzaine de bars dans le centre-ville de Naïc.

La station Petron, toujours à pied avec l’ami Henri, tout droit et notre premier bar. Une tournée de SMB et nous parlons d’un peu de tout et de rien.

Oh, ça le change un peu du Québec, pas tout à fait la même ambiance, peut  être la chaleur, la SMB … ou les deux. Comme j’ai dans la petite idée de le faire chanter, il nous faut trouver un établissement où l’on soit plus tranquille, un établissement où les filles attendent le client au dehors et où la salle soit disponible.

L’on doit pouvoir trouver ça sur la route de Trece.
En avant, toujours à pied, il va me maudire le Henri.
Quatre ou cinq cents mètres plus loin, là sur la gauche, nous allons trouver notre bonheur. Quelques pièces de monnaie pour le ‘’Zinzin’’, le songs book pour lui, il cherche une chanson qu’il connaisse suffisamment et, croyez le ou non … il attaque et pousse la chansonnette. La voix n’est pas encore très assurée, mais il s’est lancé, sans peur et apparemment sans reproche.

Trois heures plus tard et quelques tournées supplémentaires, nous y étions toujours.

Nous sortons, un rapide coup d’œil aux autres bars et en avant pour un dernier dans le premier bar visité, afin de voir s’il y a du nouveau.

Une heure trente, je le mets dans un tricycle, j’ai pitié, direction son hôtel.

Le lendemain matin, il arrive à Ternate vers dix heures.
Allons faire quelques provisions de bouteilles de bière, le climat est très sec sur la région et pas d’alcool au Ternate Beach Resort.

Je le dépose et avec bien des difficultés nous faisons accepter à la sœur de la patronne de bien vouloir mettre nos bières dans son réfrigérateur. Pas évident pour un établissement qui affiche partout … pas d’alcool, Alchool prohibited.  

Je passe à la maison, récupère du bœuf pommes de terre et carottes, en sauce, du riz et du pain, le tout dans des Tupperware, direction la plage.

Et là, mes amis, nous passerons un excellent après-midi, à manger, à boire, à papoter et à se baigner dans la Mer de l’Ouest des Philippines … qui est toujours un peu fraîche, à mon goût tout du moins. La faute à l’hiver philippin.


La suite au prochain numéro.


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