L'Arabie Saoudite a annoncé ce mercredi que le pays allait stopper d'accorder des
visas pour les travailleurs domestiques en provenance d'Indonésie de des Philippines,
suite aux conditions d'embauche imposées par ces deux contrées d'Asie.
Le ministre du travail Saoudien a précisé qu'il stoppait la délivrance de visas de travail
pour faire venir des travailleurs domestiques d'Indonésie et des Philippines, décision
effective à partir du 2 juillet, du fait des nouvelles conditions de recrutement
Ceci est rapporté par l'agence officielle Saoudienne SPA.
La décision du ministre coïncide avec ses efforts d'ouvrir de nouvelles voies qui
permettent de faire venir des travailleurs domestiques d'autres pays, indique le
compte rendu en anglais du ministre porte parole du gouvernement, Hattab bin Saleh
al-Anzi.
La semaine dernière le Président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a dénoncé la décapitation en Arabie Saoudite d'une femme de ménage indonésienne et a accusé
Riyadh de rompre avec les règles internationales sur les normes et manières.
Son commentaire démontre la colère qui s'amplifie en Indonésie au sujet du traitement
de ses travailleurs manuels dans les pays du Golf. Ceci fait suite à la montée des cas
d'abus et de meurtres constatés ces derniers temps.
Ruyati binti Sapubi, 54 ans, a été décapitée le 18 juin après avoir été convaincue
d'avoir tué son employeur saoudien, amenant l'Indonésie à rappeler son Ambassadeur
d'Arabie Saoudite pour consultations.
L'Indonésie a annoncé un moratoire sur l'envoi de travailleurs émigrés en Arabie
Saoudite, où se trouvent des centaines de milliers d'Indonésiens employés comme
femmes de ménage ou simples travailleurs.
L'Arabie Saoudite et les Philippines se sont également opposées sur les conditions de
travail des travailleurs domestiques (femmes) philippins dans le riche Royaume
pétrolier.
salaires plus élevés pour les femmes de ménage philippines, mais la demande n'a
reçu aucune réponse.
Les Philippines demandent un salaire minimum de $ 400 par mois, mais les autorités
Saoudiennes ne proposent qu'un salaire de base mensuel de $ 210, indiquait Carlos
Cao officiel du Ministère du travail en mai dernier à Manille.
Manila avait également demandé des garanties afin que les employeurs Saoudiens,
utilisant des femmes de ménage philippines, payent et accordent des conditions de
travail plus humaines.
Des groupes de défense des droits de l'homme indiquent que des millions, pour la
plupart asiatiques, de travailleurs domestiques sont régulièrement exposés à des
abus financiers et physiques en Arabie Saoudite et dans le Golf, du fait du manque ou
de l'absence de lois sur le travail dans ces pays.
Ce ne sont pas uniquement les femmes de ménages et autres employés
domestiques qui sont menacés, mais l'ensemble des travailleurs Philippins déployés
sur le Royaume.
L'Arabie Saoudite est le pays où se trouve le plus grand nombre de travailleurs
émigrés Philippins. Selon les sources, les estimations varient entre 1,5 et 1,8 millions
et les envois d'argent de ces émigrés arrivent en seconde position des envois
effectués aux Philippines.
Les travailleurs philippins travaillent principalement dans les secteurs suivants :
Médical, automobile, construction, désalinisation, pétrole, telecommunications et le
transport. Secteurs auxquels il faut bien entendu ajouter les employés domestiques.
Chaque année, un nombre important de travailleurs philippins sont victimes d'abus
sexuels, de mauvais traitements et de salaires impayés.
Il fait savoir que 27 % des jeunes Saoudiens de moins de trente ans sont sans
emplois et il y volonté de la part du Gouvernement de ''saoudisation'' des emplois.
Dole, le Ministère du Travail philippin ne se démonte pas et dit, à qui veut bien
l'entendre, qu'il y a du travail à profusion au Canada et en Australie.
Si jamais un million de Philippins étaient obligés de rentrer d'urgence d'Arabie
Saoudite, je ne suis pas certain qu'ils seraient tous qualifiés pour un éventuel
redéploiment sur l'Australie et le Canada.
Expriences, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.
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