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mardi 3 décembre 2013

DES PIRATES ... SUR NEGROS !


Suite à des rumeurs de la présence de ‘’pirates’’, le gouverneur Marañon déclare : « Les pirates n’existent plus ! »

Que les pirates n’existent plus, je serais moins affirmatif que le Gouverneur Alfredo Marañon. J’irais même jusqu’à le contredire en disant que les pirates existent toujours. En Somalie, autour de la Corne de l’Afrique, au large du Nigéria et ce ne sont là que quelques exemples.


Il est bien entendu que, si en disant que les pirates n’existent plus, le Gouverneur veut faire référence à des personnes portant bandeau sur l’œil, une jambe de bois et se lançant à l’abordage de navires un sabre entre les dents, ces derniers, sauf dans les films d’Hollywood, ont disparu depuis longtemps. 

Bien que de-ci de-là, de par les mers, des personnes se lancent encore à l’abordage de navires marchands ou de yachts privés.

Néanmoins, les eaux Philippines, le détroit de Malacca, voire les îles indonésiennes, de Nouvelle-Guinée et de Papouasie semblent plus sûres de nos jours. Même si, sur ces étendues maritimes entre les îles, du côté de Sulu et de Jolo, au nord et à l’est de Bornéo, je ne ferai pas le pari que la piraterie ait totalement disparue.


Reste-t-il, dans la mémoire collective des peuples de Samar et de Leyte, des histoires de  pirates, Chinois, Moros ou autres, qui un jour ont débarqué sur leurs côtes, pillant, violant et détruisant villes et villages qui se trouvaient sur leur chemin ?

C’est possible. Les tribus primitives des îles Andaman ont échappées au terrible Tsunami de 2004 grâce à leur connaissance du phénomène et de ses signes précurseurs. Transmission du savoir de générations en générations, instinct, réflexe ? Difficile de le savoir, toujours est-il que ces tribus ont su, en temps et en heure, se mettre à l’abri et échapper ainsi à l’effet dévastateurs de la montée des eaux. Aucune perte humaine parmi ces populations !

« Les pirates ont envahi la partie nord de Negros ! »
Précision, ils viennent de ‘’Iloilo‘’.

Le 29 novembre dernier la nouvelle circule à Punta Roma et dans le Barangay Old Sagay, un quartier de la Cité de Sagay, on commence à se préparer.



Les femmes et les enfants sont mis à l’abri tandis que les hommes et les Barangay Tanods (sorte de policiers de quartier) montent la garde et se préparent à repousser les assaillants.
« Les pirates n’existent plus » nous dit le Gouverneur Alfredo Marañon Jr. en réponse aux inquiétudes des habitants des Barangays situés sur les parties côtières des villes de Sagay, 

Cadiz et Manapla. Habitants qui ont entendu dire que leurs communautés allaient être attaquées par des pirates.  

Ces trois municipalités se situent en bord de mer, tout au nord de la province du Negros Occidental, une région qui a  été particulièrement affectées par le passage du ‘’super-typhon’’ du 8 novembre dernier.

Ce ne sont pas des villages isolés, Cadiz compte plus de 155.000 habitants, Sagay plus de 141.000 et Manapla plus de 55.000. En tout plus de 350.000 habitants pour ces trois villes !
Nombre d’entre eux vont paniquer et même évacuer leurs maisons de peur des pirates.

Il est certain que nombre de ces habitants, traumatisés par le passage de Haiyan, ne sont pas encore remis de leurs émotions et demeurent faibles psychologiquement. Donc panique.
Le Gouverneur insiste en disant qu’il n’y a rien de vrai dans les rapports diffusés à la radio au sujet d’une invasion de pirates sur la partie nord de la province du Negros.

‘’Ce en quoi j’en  appelle à la population de ne pas aussi aisément croire à ces informations’’. Les informations doivent être confirmées avant d’être diffusées sur les ondes, ils doivent vérifier leurs informations (les journalistes).

L’information au sujet d’une invasion de pirates est partie vendredi 29 novembre de Punta Roma, dans le Barangay Old Sagay de la ville de Sagay. Les habitants se sont regroupés et ont pris la direction de la maison du chef de village, après avoir entendu des nouvelles au sujet de l’arrivée de pirates à bord d’un bateau en provenance de ‘’Iloilo’’.

Les résidents ont alors mis les femmes et les enfants à l’abri avant de se préparer à repousser les assaillants.



Cela me fait penser à la guerre des mondes, Mars attaque, Orson Welles, etc.
Il y a bien des gens de New-York qui ont cru que les martiens attaquaient la ville, pourquoi des Philippins, traumatisés après le passage récent d’un typhon, ne croiraient-ils  pas à une invasion de pirates ?

Après vérifications par les autorités, la nouvelle se révéla être une fausse alarme.

Les mêmes incidents sont survenus dans le Barangay Bulanon, également dans la ville de Sagay et dans le Barangay Lakawan, dans la ville de Cadiz City.

Maria Lourdes Escalante, maire de la ville de Manapla, a confirmé lundi dernier (1er décembre) que des habitants des six Barangays qui se trouvent sur la côte ont également exprimé leur peur au sujet d‘une invasion de pirates.

Elle a  dénié les dires de quelques résidants qui ont déclaré que la Police avait répondue tardivement à leurs appels d’urgence au sujet du débarquement de pirates à un endroit nommé ‘’Little Baguio’’, dans le Barangay Chambery.

Escalante a dit que, contrairement aux déclarations de certains habitants, la police municipale, renforcée par des membres du Provincial Public Safety Battalion, avait immédiatement répondu aux appels et rapidement clarifié la situation au sujet d’un éventuel débarquement de pirates. Pas de pirates en vue !


Le gouverneur précise que : ‘’les habitants de ces Barangays côtiers ont été sévèrement touchés par le passage du typhon Loyanda’’.

Les gens doivent bien vérifier quand ils entendent des histoires de ce genre, plus particulièrement avant de quitter leurs habitations. Il pourrait s’agir de rumeurs propagées par des personnages peu scrupuleux, des personnes  qui voudraient prendre avantage de la situation pour leur voler leurs biens en leur absence.


Pour ceux qui souhaiteraient faire une donnation afin de venir en aide aux populations affectées par le typhon Haiyan, prenez contact avec Pascal qui vit sur une des zones les plus touchées. Il a en projet la construction de petites habitations en dur pour les plus démunis.

Le récit de son vécu du passage du typhon sur expat aux philippines.


Les coordonnées de Pascal :
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Pascal, Bernard, Raymond CHATEL

Mon adresse e-mail :  pascal.chatel@yahoo.com


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jeudi 25 novembre 2010

ESPECES ... EN DANGER ... (Partie 2)


Les, Mouse deer, Panay deer et Calamian deer,
Le Crocodile philippin,
Le Cacatoès philippin.

Dans la première partie de cette ‘’petite’’ série, je vous ai parlé d’un certain nombre
d’espèces d’animaux sauvages en danger, animaux que l’on ne trouve qu’aux Philippines.
http://maretraiteauxphilippines.blogspot.com/2010/11/especes-en-danger-partie-1.html

Nous allons continuer dans cette voie et faire aujourd’hui connaissance avec les Deers (traduction Daims) et le Mouse Deer qui lui n’est pas un Daim, du Dugong aussi surnommé la vache des mers, du Tarsier qui est le plus petit (ou second plus petit pour certains) primate que l’on connait, du Tamaraw le buffle d’eau nain, du Crocodile de Mindoro et du Cacatoes philippin ou cacatoes à queue rouge qui est un volatile proche du perroquet.


Pour anecdote, ce n’est qu’en 2005 qu’a été filmé pour la première fois le Spotted Deer, dans la jungle des montagnes de Panay. L’expédition scientifique qui a ramené ces images, a par la même occasion découvert une nouvelle espèce de plante à fleurs et pas n’importe laquelle. Cette fleur, la Rafflessia lobata, a un diamètre de plus de 20 centimètres.

C’est une plante parasite qui est endémique aux Philippines et que l’on trouve exclusivement sur l’île de Panay, dans la jungle des montagnes des provinces d’Antique et d’Iloilo. Nom scientifique Rafflesia, du nom du Chef d’expédition qui fit la première découverte : Sir Thomas Stamford Raffles. (En fait c’est un Français, qui plusieurs années avant Raffles, a fait la découverte de cette ‘’fleur’’).


Le Mouse Deer des Philippines (Balabac Chevrotain)

Si nous faisons une traduction mot à mot, cela devrait s’appeler en français ‘’une Souris-Daim’’ ou un ‘’Daim-Souris’’. En réalité, ce petit animal que l’on trouve presque exclusivement sur l’île de Balabac, tout au sud de Palawan où il est nommé Pilandok, est un membre de la famille des chevrotains. En français petite chèvre.
Nom scientifique : Tragulus napu nigricans.


C’est un ruminant dont la taille maximale au garrot ne dépasse pas 40 centimètres.
Il est de couleur brun-noir avec des bandes blanches sur la gorge et la poitrine, les pattes sont longues et graciles (d’où je suppose son nom de mouse, souris), le dos est arrondi et couvert d’une fourrure marron sur une base blanche. Deux lignes sombres partent des oreilles, passent par les yeux et se terminent au niveau du museau qui est noir. Les mâles de cette espèce n’ont pas de cornes ou de bois, comme un vrai daim, mais ils ont développé des canines supérieures qui leur servent pour se protéger et défendre leur territoire.

C’est un animal nocturne et solitaire qui se nourrit de feuilles, de fleurs et autres végétation qu’il trouve dans l’épaisseur de la forêt. Dans la journée, il reste caché et évite tout mouvement susceptible de révéler sa présence. De ce fait il reste invisible pour la majorité des visiteurs et vous aurez, comme pour la plupart des animaux que je vous présente, besoin d’un excellent guide pour avoir la chance d’apercevoir quelques-uns de ces animaux rares,


Longtemps considéré comme une sous-espèce du Greater Mouse Deer (grand, plus grand Mouse Deer), sa taille est intermédiaire entre celle du Greater Mouse Deer et celle du Lesser Mouse Deer de la proche grande île de Bornéo.

Dans le folklore Philippin, le Mouse Deer à une place importante, place que l’on pourrait comparer à celle de notre ‘’Goupil’’.

Bien que protégée, l’espèce est sérieusement en danger ; du fait de la disparition de son habitat, du braconnage et des captures illégales. Totale inefficacité de la protection.
En dehors des Philippines, quelques spécimens sont en captivité dans le zoo de Wroclaw en Pologne.
Un petit groupe est maintenu en semi-captivité sur l’île de Calauit depuis 1992. Suite à des dommages causés à la clôture par un typhon, plusieurs individus se sont échappés de la réserve. Se sont-ils reproduits dans la nature de cette île du nord-est de Palawan ?


Le Panay Deer (Cervus Alfredi)

Un véritable daim, un des plus rares mammifères au monde et qui ne vit que dans les profondeurs de la forêt de Panay Island, dans les Visayas au centre de l’archipel.


Le Philippine Spotted Deer est considéré comme le daim le plus en danger d’extinction sur l’ensemble de la planète.

Egalement appelé Prince Alfred’s Rusa, le daim philippin tacheté, qui ne mesure que 80 centimètres au garrot a un poil modérément long qui recouvre son corps brun foncé tacheté de blanc. Sa principale caractéristique réside dans ces points blancs mélangés de jaune qui parsèment son dos et ses flancs.

Il est depuis très longtemps considéré comme une espèce en danger ce qui veut dire que l’espèce a été réduite à un tout petit nombre et que son habitat a été considérablement réduit et altéré.

Des milliers de daims tachetés vivaient dans la région de Panay au début du siècle. Sur une surface de prairies de plus de 5.000 km2, à proximité de la forêt originelle où il leur était possible de se réfugier. Ils se nourrissent de jeunes pousses d’herbe cogon, de feuilles et bourgeons des basses branches,


La population des daims de Panay à réellement commencé à décliner sous la pression de la chasse, de la méthode d’agriculture pratiquée et de la disparition de la forêt originelle par abattage légale et illégale des arbres de la forêt primaire.

Entre 1960 et 1970, la plupart des forêts du pays ont perdu leurs arbres.
Il y a moins de 70 ans, plus de la moitié du pays était couvert par la forêt primaire, soit approximativement 15 millions d’hectares de forêts.

En 1985, une étude faisait ressortir qu’un tout petit nombre de daims avaient été repérés dans un seul endroit isolé de la région de Panay. L’étude faisait ressortir que le daim avait disparu de 95 % de la surface qui faisait autrefois son territoire.

En 1990, la Negros Forest and Ecological Foundation recensait 13 daims vivant dans cet endroit. Suite à un programme de conservation mené intensivement, la population passait à 73 en décembre 1997 et devrait être de l’ordre de 200 à 300 individus de nos jours.

Mais la survie du Daim tacheté philippin ne doit pas uniquement reposer sur l’élevage en réserve et la relâche dans la nature. La recommandation est de créer un parc national où l’espèce puisse vivre et se reproduire en toute liberté, loin des chasseurs, des braconniers, des fermiers et des bûcherons.
Les personnes impliquées dans ce programme, Allemands, Français et Australiens et NFEF ont établi un projet pour assurer la survie du Daim de Panay et ils ont une seule idée en tête : créer ce parc national dans la partie nord-ouest de Panay, à la frontière d’Aklan et Antique, là où existe encore une portion de forêt originelle.


Le Calamian Deer, Axis Calamianensis (hog deer)

C’est également un véritable daim, mais je dirais un Mini Daim, un Daim ‘’nain’’ !
La taille d‘une chèvre … il me fait penser à certains dessins animé avec le Père Noël et son traîneau.

Son corps fait de 105 à 115 centimètres de long, sa hauteur au garrot est de 60 à 75 centimètres, sa queue à une longueur de 20 centimètres et son poids varie entre 35 et 50 kilogrammes.


Sa peau, couverte de poils courts, est de couleur beige à brun clair, qui va tourner au marron chez le mâle avec l’âge.
Il possède quelques marques distinctives comme une tache claire sous le museau, qui se transformera en barbichette chez le vieux mâle, une partie du museau blanc délimité par une bande sombre, l’intérieur et le pourtour de la base des oreilles sont également de couleur blanche. La queue, courte et broussailleuse, est de couleur blanche dans sa partie inférieure. Ses pattes, de couleur plus foncée que le corps sont relativement longues pour un Hog Deer.

La particularité du Hog Deer, le daim sanglier, est d’avancer la tête baissée et d’avoir tendance à vouloir passer sous l’obstacle plutôt que de sauter par-dessus. Une autre particularité du Calamian Deer est que les petits ne portent aucune marque à la naissance ; leur couleur est uniforme sur l’ensemble du corps. Le mâle adulte porte des bois à trois ‘’ramifications’’.

C’est un animal endémique que l’on ne trouve que sur quelques îles situées au nord de Palawan. Il est absent de Coron Island et sa population a fortement diminuée sur les îles de Busuanga et Culion. Durant les heures chaudes de la journée, il va rester caché dans un endroit frais et abrité, à dormir et se reposer.


Il ne deviendra actif qu’à la tombée de la nuit pour aller se nourrir d’herbes, de feuillages, de fruits et de baies. Il est essentiellement solitaire, mais il peut, si les conditions d’alimentation le permettent, vivre en petites troupes disséminées dans les endroits les plus sauvages. Seul, au moindre bruit il se met à couvert et ne bouge plus. Alarmé, s’il se trouve en groupe, il émet une sorte de sifflement ou une sorte d’aboiement en signe d’avertissement.

Son habitat varie considérablement en surface, mais la moyenne tourne autour de 70 hectares.
Les mâles sont agressifs et peuvent devenir des ‘’solitaires’’ si la densité de population est faible ; dans ce cas ils marquent leur territoire avec leurs glandes secrétives.
Les mâles se combattent durant le rut, mais il n’y a pas de harem, le mâle courtisant et défendant une seule femelle. Spécificité des hog deers, il n’y a pas d’appel du rut (brame).

La densité de population peut varier de 0,1 individu au km2 dans les vallées encaissées et pauvres en nourriture et monter jusqu’à 20 par km2 dans les prairies des plaines, là où la nourriture est abondante.
Comme pour les autres animaux sauvages des Philippines, l’habitat du Calamian Deer se restreint dangereusement et de plus il est chassé pour sa viande. En dehors de l’homme, son plus grand et principal prédateur, il peut également, surtout pour un jeune, être victime d’un prédateur naturel, le python ou l’aigle.

Toujours classifié comme espèce en danger, le risque d’extinction semble néanmoins s’éloigner avec la mise en place du programme de conservation du Calamian Deer. De plus un agrément existe entre le DNER (Department of Energy and Natural Ressources) et la Société zoologique de San Diego.
Plusieurs couples de reproducteurs, laissés en semi-liberté dans le Parc National de San Diego assurent la survie de l’espèce.
De plus le système de protection mis en place au niveau des Philippines semble être efficace, le nombre de sujets recensés ayant considérablement augmenté ces dernières années.


Le Cacatoès Philippin, Philippine Cockatoo (Cacatua haematuropygia)

Les Philippines sont la demeure de quelques-uns des plus exotiques oiseaux de part le monde. On a recensé ces dernières années quelques 577 espèces d’oiseux sur l’ensemble de l’archipel philippin et l’on croit savoir que 185 de ces espèces ne se trouvent qu’aux Philippines. Malheureusement et tristement, ces espèces sont parmi les plus en danger au monde du fait de la déforestation et de la pression humaine.

Au moins 116 de ces espèces résidentes sont menacées d’extinction ou sont proche de cette menace d’extinction.
Une de ces espèces est le ‘’Kalangay’’ ou le Cacatoès Philippin, une espèce qui fait partie des Psittacidae, plus communément la famille des perroquets. Le Cacatoès possède une crête qui n’existe pas chez le perroquet. C’est un oiseau qui vit au sommet des arbres de la jungle, qui niche dans un trou d’arbre (à 30 ou 40 mètres au-dessus du sol) et qui possède un puissant bec destiné à casser les noix, déterrer les racines et extraire les larves du bois.

Le Cacatoès peut vivre très longtemps, de 50 à 80 ans.
Egalement connu sous le nom de Cacatoès à queue rouge, c’est un des oiseaux préférés en cage, capable d’imiter la voix humaine.
Son plumage, à prédominance blanc, contraste dans les couleurs de la forêt et de ce fait le rend extrêmement visible et donc vulnérable.


Unique aux Philippines, c’est également le seul représentant des Cacatoès dans ce pays.

Un spécimen ordinaire mesure 33 centimètres pour un poids de 300 grammes, sa seule distinction étant cette tache rouge sous la queue. Il se nourrit de graines, de fruits sauvages, ou s’il se trouve dans une région de culture, de riz et de maïs.

En dehors de la saison de reproduction ils vivent en petits groupes au sommet de la forêt et visitent éventuellement les plus proches plantations. La femelle Kalangay pond généralement deux œufs qui vont éclore après 24 jours d’incubation.
Les nids se trouvent aux sommets des plus hauts arbres de la forêt ou aux sommets des cocotiers dans certaines petites îles autour de Palawan.
La population de kalangay a dramatiquement chuté de plus de 90 % durant les dernières décennies. La cause : c’est une des trois espèces sauvages les plus commercialisées au monde, avec le ‘’talking Mynah’’ (mainate) et le ‘’Blue Naped Parrot’’ (perroquet à nuque bleue). Les survivants ne se trouvent plus que sur l’île de Palawan.

Un grand nombre de Kalangays volaient au-dessus des Viayas et de Mindanao il y a moins de cinquante ans. Du fait, de la rapide déforestation, des chasseurs et des braconniers, la population de ces oiseaux a considérablement diminuée et l’on estime entre 1.000 et 4.000 individus leur nombre à ce jour.
Tous se trouvent sur l’île de Palawan, plus particulièrement dans la région de St. Paul, de Pandanan Island et de El Nido.

Captures non régulées et commerce illégal de cette précieuse espèce demeurent incontrôlés. Un kalangay peut être acheté au marché aux oiseaux de Manille où le prix oscille autour de : US$ 500.
Encore et toujours, un animal qui ne se trouve nulle part ailleurs, risque de disparaitre à tout jamais !


Le Crocodile Philippin

Egalement nommé Mindoro Crocodile ou Philippine freshwater crocodile, cette petite espèce (C. mindorensis), qui ne dépasse pas trois mètres de long pour le mâle, la femelle étant plus petite, ne se trouve qu’aux Philippines.

Largement répandue sur l’ensemble de l’archipel il y a encore moins de cinquante ans, l’espèce a vu sa population dramatiquement chuter durant ces dernières décennies.

Elle est maintenant presque exclusivement cantonnée sur l’île de Mindoro où l’on comptait environ 1.000 sujets à la fin des années 90. Sa population serait à ce jour inférieur à 100 individus !


Si la cause de la réduction de population était initialement due à l’exploitation commerciale, la cause en est maintenant plus à la disparition de son territoire du fait de l’agriculture.

Il est considéré comme en très grand danger de disparition du fait de sa très petite population, de sa répartition limitée sur le territoire, de l’attitude des populations locales et d’un mauvais management des autorités locales.

Autrefois présent sur les îles de Busuanga, Jolo, Luzon, Masbate, Mindanao, Mindoro, Negros, Samar, il aurait totalement disparu de Jolo, Luzon, Masbate et Samar. Mais cela reste totalement invérifié. C’est une espèce exclusive d’eau douce que l’on ne trouve que dans ou près des lacs, étangs, rivières, ruisseaux et mares.

Le Crocodile philippin a une gueule relativement large pour un crocodile, des écailles (plaques) très épaisses sur la partie dorsale et il est d’une couleur brun doré qui va s’assombrir avec l’âge.
Il n’est pas agressif, mais comme toutes ces bestioles je vous conseille de ne pas aller le chatouiller et faites très attention si c’est une femelle qui couve ses œufs.

Un nid typique est une construction relativement simple de 1,5 mètre de diamètre et d’une hauteur de 50 centimètres dans laquelle la femelle dépose entre 7 et 20 œufs. Les bébés briseront leurs coquilles après une incubation de 85 jours.

En fait très peu de choses sont connues sur la vie et les mœurs de ce reptile.


Il a longtemps été considéré comme une sous espèce du crocodile de Nouvelle Guinée (Crocodylus novaeguineae), jusqu’à une récente étude (ADN) qui le classe comme une espèce unique et à part. Il se nourrit de poissons, de crevettes, de rats et d’escargots d’eau.

Comme les autres crocodiles c’est un formidable prédateur, capable de s’attaquer à une petite antilope. Sa gueule est armée de 66 à 68 dents. Bonjour le dentiste ! En fait le dentiste est un oiseau qui, avec l’accord du patron crocodile, vient faire le nettoyage après le repas, durant la sieste.

De nouveau, nous nous trouvons face à une espèce en voie d’extinction, espèce sur laquelle nous ne connaissons pas grand-chose et qui risque de disparaitre avant d’avoir été étudiée.

L’action gouvernementale est quasi-nulle pour des mesures de conservation, tout repose sur deux ou trois initiatives privées du type élevage et relâche dans la nature. Mais ceci nécessite l’éducation des populations locales. Qui va s’en charger ?


Pour les populations locales, peu ou pas éduquées, tout ce qui a une valeur marchande ou qui peut être mangé doit être tué !


Dans un prochain épisode je vous présenterai le ‘’Dugong’’, le ‘’Tamaraw’’ et le ‘’Tarsier’’. Tous sont en danger. Leur survie pourrait provenir d’une arrivée ‘’massive’’ (oui, mais pas trop) de touristes intéressés par l’éco-tourisme.

A ce jour les populations locales ne comprennent pas très bien à quoi peut bien servir la conservation et la préservation de ces espèces.
Pour la plupart d’entre eux un Spotted Deer c’est de la viande sur pieds et ils ont le ventre vide … Le Philippine Cockatoo … quelques centaines de dollars … un an de salaire pour certains !


Maintenant, si les touristes arrivent, pas deux ou trois groupes de chercheurs et quelques professeurs de facultés, non … de véritables touristes, ceux qui vont payer pour voir ces merveilles, qui vont dépenser de l’argent, de bonnes devises, dans les hôtels, les restaurants, les transports, les souvenirs, etc.
Cela va générer des emplois stables pour ces populations locales, populations pas totalement idiotes et qui comprendront très rapidement où est leur intérêt.
Ceci pour le plus grand bénéfice de toutes ces espèces en voie de disparition !
Critiques et commentaires sont les bienvenus.



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