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dimanche 23 septembre 2012

LES SIX ... PREMIERS MOIS !


Oui, les six premiers mois, les souvent difficiles six premiers mois !

A un ami, qui vient juste de fêter ses six premiers mois de résidence aux Philippines, je posais récemment la question suivante :
Quels sont pour toi les cinq plus grands chocs que tu as ressentis depuis ton arrivée ; quels sont les cinq principales difficultés que tu as rencontrées, à ce jour, dans ton adaptation au pays ?

Je plante un peu le décor.
Mon ami Denis est un ressortissant Helvétique qui approche doucement, mais sûrement, de la soixantaine. En parfaite forme physique il est marié depuis de très longues années avec Mira, sa Pinay, avec laquelle il s’entend à merveille.

C’est un ancien mécanicien automobile qui possédait son garage à proximité de Genève. Plus habitué des grands froids que des fortes chaleurs, même s’il a effectué une dizaine de séjours aux Philippines à l’occasion de quelques semaines de vacances, l’on ne peut pas dire que ce soit un grand voyageur.

Il a choisi de vivre non loin du lieu d’origine de son épouse et ils ont fait le choix d’une petite ville de province, sur l’île de Guimaras, dans la région de l’Ouest des Visayas, au cœur des Philippines.

Entre les iîles de Negros et Panay, entre les villes de Bacolod et Iloilo. 

Guimaras, c’est une petite île de 604 kilomètres carrés qui supporte une population de 151.000 habitants et qui se situe entre deux autres grandes îles : Panay à l'Ouest et Negros à l'Est. C'est l’île des tropiques de la carte postale, avec ses longues plages de sable blanc, ses eaux turquoises, ses tortues de mer, ses coraux, ses poissons multicolores … pour les amateurs, le lieu de production d’une des meilleures mangues du pays.

Ils vivent dans une ‘’subdivision’’, un quartier calme et tranquille dans lequel ils se sentent en toute sécurité. Iloilo, la capitale de la Province du même nom se trouve à quelques minutes … de banca !

L’on trouve pratiquement de tout sur l’île de Guimaras ; néanmoins tous les Malls, les grands Centres Commerciaux sont situés sur Iloilo. En cas de tempête ou de forte mer … il va falloir savoir donner le temps au temps.

Donc je demande à Denis quels ont été, ou sont toujours, les plus grands chocs qu’il a ressenti durant ces six premiers mois passés aux philippines en tant que résidant permanent et j’insiste sur le résident permanent (je ne parle pas des tremblements de terre !) 

Je ne lui ai pas trop laissé le temps de réfléchir, je voulais quelque chose de spontané et j’ai précisé sans ordre.

Son premier choix, son premier choc, le temps, le climat.

Bien qu’ayant effectué une dizaine de séjours par le passé, la chaleur, l’humidité ambiante, les précipitations lui ont posé et lui posent toujours problème. Pourquoi ?

Tout simplement le fait que ses voyages antérieurs se sont toujours déroulés durant la saison ‘’fraiche’’, tout du moins relativement fraîche, celle qui s’étend de la mi-décembre au début du mois de février.
Il n’avait jamais fait l’expérience de la mousson, des fortes pluies, des dépressions tropicales et de la chaleur. Ils n’ont pas ça dans le canton de Genève !

Maintenant il me dit se sentir mieux, les températures ont baissé et les précipitations se font plus rares.

Je l’ai tout de même averti, qu’à partir de fin février et ce jusqu’en mai, nous allions entrer dans ce que l’on appelle ici le ‘’Summer time’’, l’été et que durant cette période, il pourrait éprouver quelques difficultés.

Je lui ai donné deux conseils.
Premièrement faire l’achat d’un petit climatiseur, un aircon, à installer dans sa chambre ou dans son bureau. 


Quelques heures par jour seulement, ne pas commencer à faire l’erreur de vivre en air conditionné à longueur de journée. Pour la nuit, mettre le climatiseur en route un peu avant d’aller se coucher, le laisser en fonctionnement une heure ou deux et faire prendre le relais par un ventilateur. Il y a de petits climatiseurs qui sont vendus avec un ventilateur ; vous programmez le climatiseur, il s’arrête et c’est le ventilateur qui se met automatiquement en route.

Plusieurs avantages à ce système.
Vous évitez d’être enrhumé à longueur d’année, vous faites des économies sur la facture d'électricité et vous dormez bien, car une fois la pièce refroidie, comme le soleil ne tape plus, un ventilateur est largement suffisant. De plus, il éloigne les éventuels moustiques.

Mon deuxième conseil, trouver une maison à louer dans un endroit autre qu’une subdivision. Il y a souvent un phénomène de blocage de la circulation d’air dans ce type de village. La subdivision est entourée de hauts murs, les maisons sont très proches les unes des autres, l’air y circule mal.

Une maison sur une colline ou en bord de mer, permet très souvent, d’éviter le désagrément des fortes chaleurs. N’oublions pas que les Philippines bénéficient de la brise et de la fraicheur relative des alizées ! Je connais de nombreux expats dont les maisons surplombent la mer et qui n’utilisent pas de climatiseurs.

En dernier recours, vivre dans les montagnes.

Son deuxième choc et peut-être le plus grand m’a-t-il avoué, le manque de vie privée. Il s’est laissé envahir par la ‘’famille de ma femme’’ et se retrouve avec une douzaine de personnes qui vivent, plus ou moins régulièrement, dans sa maison qui ne compte que quatre pièces. 

Il vient de faire ajouter un cabinet de toilette à proximité de sa chambre pour son usage exclusif.

Ces deux endroits étant maintenant ‘’Off limits’’ pour les membres de la famille autres que son épouse. 


Il y a un début à tout.

Il avait en Suisse une grande maison dans laquelle il vivait seul avec son épouse. Il disposait de son petit atelier pour bricoler, de son bureau et il n’y avait pas la queue lorsqu’il voulait aller pisser après avoir bu quelques bières, tranquillement installé dans son fauteuil préféré devant la télévision.

Pour ce problème particulier, je l’ai renvoyé à la lecture de mon post ‘’La famille de ma femme’’.

Un jour je vous donnerai mon truc pour régler le problème … bien que … le Philippin aurait largement tendance à jouer le ‘’chassez le naturel, il revient au galop ‘’ ou le ‘’sortir par la porte … pour mieux revenir par la fenêtre’’.


Son troisième choc, la nourriture. Il me dit manger des plats philippins, son épouse étant une excellente cuisinière, néanmoins il ajoute que certains plats lui manquent, qu’il n’est pas possible de tout trouver aussi facilement, fromages et charcuterie par exemple. C’est sûr qu’une bonne fondue, non pas savoyarde, mais genevoise, ne se trouve pas sous le sabot du carabao du coin, une choucroute digne de ce nom est également difficile à trouver.

Depuis qu’il a vu les étales de son marché local avec viandes et poissons recouverts de mouches … il hésite un peu (beaucoup, mais n’oublions pas il est suisse, un Helvéte). De ce fait, il préfère acheter sous emballage plastique, en barquettes dans le SM le plus proche. Sans se douter qu’il y a de grandes chances pour qu’il y ait eu des mouches … avant l’emballage sous plastique !

Son quatrième choc, son confort.
Plus de grand écran TV avec 300 chaînes de disponibles, plus son canapé, son fauteuil en cuir, plus de sieste, il me dit qu’il fait trop chaud.
Plus de 4 X 4 pour faire des balades dans les environs, plus d’atelier avec outils pour bricoler.


A mon avis il s’agit de faux problèmes.

Les grands écrans Télé sont disponibles à des prix abordables, les canapés et fauteuils également, bien que personnellement je préfère le rotin au cuir sous nos latitudes, la chaleur pour la sieste je lui ai déjà donné la solution.


 Les 300 chaînes de TV, par satellite ce n’est vraiment pas un problème.
Ses outils et son atelier, le 4 X 4, le problème est plutôt simple à régler … une fois la famille de ma femme un peu éloignée et sa connaissance des règles de conduite locales (pas de règles). Donc, à mon avis, faux problèmes !

Le cinquième et dernier point, dans sa liste des chocs auxquels il doit faire face, les dépenses … les dépenses journalières et mensuelles. Cent pesos par ici, cinquante par là, plus ceci, plus cela … a lot of money. Oui, pour un Kano, supporter une douzaine de personnes cela peut revenir cher. Non seulement il faut les nourrir, souvent les soigner, payer pour l’éducation des plus jeunes (et cela n’est pas donné), avancer l’argent pour un voyage, une visite médicale et j’en passe et j’en passe.

L’imagination du Philippin, pour soutirer de l’argent au ‘’Kano’’, ne connait pas de limite.


Donc vous savez maintenant un peu mieux à quoi vous attendre durant les six premiers mois qui vont suivre votre arrivée au pays des 7.107 îles. Vous allez-donc pouvoir bénéficier de nos expériences et vous préparer, mentalement tout du moins. 

Il y a plusieurs sujets que notre ami Denis n’a pas cité.

Le temps et la notion du temps aux Philippines … mais n’oublions pas il est Suisse et les Suisses, c’est bien connu, ne sont pas pressé.


Dernier point, le bruit. Le bruit en général, les bruits en particulier.
Vivant dans une subdivision peut-être est-il, en partie tout du moins, protégé.
Mais, avec une douzaine de membres de la famille qui résident plus ou moins en permanence … j’en doute.

Troisième point, le langage et la difficulté à comprendre et à bien se faire comprendre.
Etc., laissons cela pour un prochain post.

La longue et difficile période d’adaptation.  En général elle s’effectue, jour après jour, par d’infimes et subtiles modifications du comportement, par petites touches qui permettent, au fil des ans, pour ceux qui ont su résister aux pressions, de s’ajuster à défaut de totalement s’adapter.


Pour ceux qui vivent ici, avez-vous ou avez-vous eu des difficultés particulières à vous adapter ? Des difficultés autres que celles déjà mentionnées ?
Merci de nous faire partager vos expériences.

Avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Retrouvez-moi sur < www.expatauxphilippines.blogspot.com > pour plus d’information.




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Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines



vendredi 15 juin 2012

ARRIVÉE ... MANILLE !


Aujourd’hui c’est Harry, jeune Canadien de la Belle Province qui va vous donner ses impressions lors de sa première arrivée aux Philippines.

Besoin de changer d’air, de décompresser, de se refaire une santé, Harry a débarqué à l’aéroport du Ninoy Aquino un soir de décembre 2011.

Accompagné de son fils Jonathan, il est resté plus ou moins sage, au début tout du moins.
La suite vous la connaissez si vous suivez mes posts.
Acheter une moto aux Philippines et Rosalita la revanche !

Laissons s’exprimer Harry.



Dieu des Routes


Dieu des Routes a pris naissance le 12 février 2012, après deux mois d’aventures et d’observations aux Philippines. 

Dieu des Routes se veut être une source d’information, selon une vision personnelle et une perspective empreinte d’ouverture d’esprit et de partage universel. Ici, pas de religion, de jugement de valeur ou de racisme.

Seulement une cueillette et un partage d’information que je souhaite transmettre à d’autres personnes intéressées à recevoir, sans aucune prétention de ma part.
C’est mon expérience et ma vision personnelle de la vie, des gens et de la culture Philippine que je vous livre dans ce post.

Je souhaite ainsi aider les gens à se faire une idée objective des Philippines.
Je voudrais dresser un portrait,  non pas d’un point de vue politique, économique ou religieux, mais plutôt à l’aide d’une perspective sociale, spirituelle et très personnelle.

Je ne prétends pas à la vérité et ne recherche pas l’argumentation ou la critique.

Le lecteur n’a pas besoin de moi pour cela.
Je vous souhaite donc une expérience que j’espère des plus agréables.

Mon nom est Harry, j’ai 48 ans et je suis Canadien français de la région de Montréal, la Belle Province.

J’ai entrepris de venir aux Philippines et j’y suis arrivé le 12 décembre 2011, en compagnie de mon fils Jonathan âgé de 16 ans, qui depuis est retourné au Canada, études obligent.

Après deux mois d’immersion, j’ai décidé avec l’aide et l’encouragement d’un ami qui réside aux Philippines depuis plus de quinze ans, de me lancer pour la toute première fois à chanter sur un karaoké local et ce devant plusieurs personnes.

Mais laissez-moi vous raconter mon arrivée au pays des 7.107 îles


Arrivée à Manille

C’est long, très long à partir de la province de Québec, au Canada, pour se rendre aux Philippines.
Montréal / New-York, 2 heures,
New-York / le Japon, 14 heures,
Japon, les Philippines, 4 heures supplémentaires.

De plus il faut arriver près de deux heures avant le décollage de Montréal et compter une bonne heure pour sortir de l’aéroport de Manille … en tout, tablez sur 24 heures.

Donc au total plus d’une journée, y compris une escale de cinq heures à John F. Kennedy et une autre d’une heure à Narita pour le` `fuel``.

Après l’approche intermédiaire, l’A 380 est maintenant gentiment axé sur l’ILS de la piste 06 du Niño Aquino International Airport ; 3000 pieds, interception du Glide et cela descend maintenant tranquillement à plus ou moins 500 pieds minutes.   

Pas beaucoup de lumière, il est pourtant environ 19h00 et la nuit est tombée depuis longtemps sur cette région des tropiques.

Tout d’un coup, à environ 1000 pieds, on aperçoit beaucoup, énormément de lumières, des myriades de points lumineux.

Mais ces lumières, elles sont sur l’eau, sont-elles … dans l’eau ?

Pas sur la terre, mais dans l’eau, rectification sur l’eau compte tenu des reflets.
Mais ... les pistes d’atterrissage aux Philippines sont-elles construites dans l’eau, sur l’eau ???

Mais non... il s’agit de Laguna de Bay, le plus grand lac d’eau douce d’Asie et les lumières sont celles des milliers de pêcheurs qui pêchent au lamparo dans ces eaux très poissonneuses.

Ce sont également toutes ces lumières des parcs piscicoles, avec ici et là quelques maisons sur pilotis.

L’atterrissage s’effectue en douceur; merci au temps clément et un grand bravo a tout l’équipage de Delta Airlines.

Pour les notes : confort 8 sur 10 et nourriture 10 sur 10.
Service, collations et rafraîchissements ; bière et vin disponibles en classe économique sur simple demande.

Je recommande vivement cette compagnie, dans laquelle je précise, je n’ai aucun intérêt particulier.


Le 15 décembre 2012

Bon, 12 heures de décalage horaire et  ma montre Aviator me fait savoir que cela fait 38 heures que je n’ai pas dormi.

Mais je ne suis pas capable de dormir en avion.
Mon fils lui par contre a bien dormi ; au moins huit heures sur les presque 20 heures à l’intérieur de la carlingue.

Bon, encore les douanes et les contrôles radio-graphiques pour voir si t’as pas foutu un engin explosif dans ton cul et hope (espoir en anglais) la sortie de l’aéroport, un Philippin avec une pancarte qui indique : ‘’City Garden Hôtel’’.

Et bien oui, j’avais pris grand soin de réserver mon hôtel, selon mon budget et mes aspirations, au moins un mois avant mon arrivée aux Philippines et je vous conseille fortement de faire de même, car l’on ne sait jamais dans quelle période l’on va se retrouver.

Aux Philippines, la saison touristique court de fin novembre à début mars, mais selon les différents évènements culturels et autres, il ne vous sera pas toujours facile de trouver une chambre dans votre hôtel préféré.

Imaginez, arriver le 15 décembre, neuf jours avant Noël et sans réservation ... un peu court jeune homme.

J’ai choisi le City Garden Hôtel à Makati pour diverses raisons.

Il est situé à une courte distance de l’aéroport, environ 20 minutes dans des conditions de trafic routier normal.
De plus Makati c’est un des quartiers des affaires de manille, donc tous les services nécessaires se trouvent à proximité.
Dernier point et non des moindres, une piscine et un centre de conditionnement physique (salle de gym) sont à disposition de la clientèle et à l’époque je m’entraînais quatre jours par semaine.

Aussi, je me suis fait baliser sur plusieurs et différentes choses en ce qui concerne les Philippines par deux amis français que j’ai connus sur expat-blog.

Un site sur lequel les expatriés de provenances diverses nous donne leurs impressions et expériences des Philippines.
Mon ``user name ``sur expat.blog’’ ?  Lovanpece. Je vous conseille fortement ce blogs que j’ai consulté des mois avant mon départ pour les Philippines ; une riche source d’information et des conseils judicieux.

Il est tard ce soir et Jonathan et moi avons l’air de deux zombies ... Il fait chaud, mais nous sommes  tellement crevés que nous ne ressentons pas la chaleur.

Le type à la pancarte nous emmène à quelques pas de la porte de sortie de l’aéroport ; un petit salon ou les voyageurs des trois différents City Garden à Manille se retrouve, histoire de reprendre un peu leurs esprits dans l’attente de la voiture qui nous conduira à l’hôtel.
Le prix de la course, voiture privée 800 pesos, mais si c’est la première fois que vous arrivez à manille je vous le recommande vivement. 1,000 pesos = 25.00$ Canadien.

Une mini-fourgonnette est aussi disponible pour groupes de quatre personnes ou plus pour le même tarif.

Et en avant, l’aventure commence.

Premier choc culturel, nous avons les yeux tout grands écarquillés et soudain la fatigue a disparue pour faire place à un léger haut le cœur qui laisse un arrière-gout amer dans la bouche...
Nous croyons être dans un parc d’amusement, dans une sorte de cylindre à la con qui se promène de gauche à droite à en tenir les poignées de porte du véhicule et à l’occasion les épaules de Jonathan et les miennes s’entrechoquent.

En zig-zag, de gauche à droite et de droite à gauche, souvent sans clignotants (souvent ils ne fonctionnent pas), ont évite un camion, puis une voiture, hoops un freinage brusque, on se dirige vers l’avant et hop le pied sur l’accélérateur histoire de faire en sorte que notre estomac nous indique qu’il existe encore...

Va savoir où ils se procurent leurs licences pour conduire, il s’agit plutôt d’un permis pour tuer.
Ils n’ont pas de cours de conduite aux Philippines, peu de normes de sécurité. Le contrôle de la pollution sur les véhicules … existe … sur le papier.

C’est leur façon de conduire et il est très paradoxale de prendre conscience que les accidents sont plutôt rares à Manille. Il y a plus de 15 millions d’habitant à Manille et il doit y avoir autant de taxi qu’à New York aux USA, sinon plus.

Après environ 20 minutes d’émotions fortes nous arrivons enfin à l’hôtel.
L’autoroute est à quatre, parfois cinq voies, une sorte de périphérique que le nomme ici EDSA.
Pour nous rendre à Makati, un des quartiers d’affaires de Manille, la circulation est plutôt fluide. Où sont les bouchons de Manille ?
Il faut dire qu’il commence à se faire tard.

Le City Garden est un établissement trois étoiles.
Mais selon quelles normes ?
A avoir regardé les photographies des chambres offertes et les différentes images présentées sur le net, cela m’a semblé très bien.
Nous  allons voir maintenant la réalité de la chose.

Il existe cinq types de catégorie de chambre au City Garden de Makati.

 - Superior          : 2,900.00  ( PHP)
 - Executive        : 3,380,00  ( PHP)
 - Deluxe            : 3,620.00  ( PHP)
 - Exec.Superior  : 3,870.00  ( PHP)
 - Exec.Deluxe     : 3,980.00  ( PHP)


Prix auxquels il faut ajouter une taxe gouvernementale de 12 %.
Gratuit pour les enfants de 12 ans et en dessous.

Pour deux nuits repas compris :
Pour Jonathan et moi 300.00$ dollar Canadien dans une chambre Exécutive avec deux lits.

Le City Garden est située à l’angle des rues Makati Av. et Kalayan Av. Sur le site TripAdvisor.fr l’hôtel est classé numéro trois sur 54 à Makati.

Chambre petite pour l’exécutives, mais très propre et salle d’eau appropriée, pas de bain.
La nourriture est très correcte à l’hôtel, mais quand on devient habitué à Manille on découvre tout plein d’autres restaurants très intéressants et très abordables, du genre à  250 P.

Mais pour moi il est devenu très facile de me nourrir au PH pour moins de 100 Pesos par repas.

Au dernier étage du City Garden se trouve une piscine extérieure, ouverte et adjacente à une salle à manger pour environ une cinquantaine de personnes, tout ceci au 35ème étage de l’établissement.
Une vue à vous couper le souffle sur 270 degré.

Je vous recommande vivement le City Garden Hôtel pour un court séjour.
Maintenant que mon fils est retourné au Canada, je retourne régulièrement à Manille environ une fois par mois je vais automatiquement au City Garden, maintenant dans une chambre Exécutive Superior, c’est devenu mon hôtel.

Je vous conseille aussi de demander une chambre à partir du 10ème étage. Bien que les chambres soient très bien insonorisées et que les larges vitres des chambres sont d’une bonne épaisseur, j’ai trouvé qu’au 7ème étage, lorsque les rideaux étaient tirés, j’entendais, un peu trop à mon goût les klaxons et les sifflets des agents de sécurité.

Le service est correct pour ce genre d’établissement, le service en chambre est disponible pour les repas, si vous êtes fatigué ou désirez ... quelque intimité.

A noter : Burgos Street est à deux minutes de marche de l’hôtel.

Je vous souhaite un excellent séjour au City Garden Makati.
L’hôtel et les services qui s’y rapportent ont contribué grandement, après ce long et épuisant trajet en avion, à nous aider à retrouver la forme.

J’étais content, la salle de Gym est de qualité, les équipements pour l’entrainement sont au complet et après, on s’en donne à cœur joie pour la baignade en piscine, tout en commençant à regarder, en ce qui me concerne tout du moins, comment s’articule la morphologie féminine du sud-est asiatique.


Harry s’en est retourné dans sa belle province où quelques obligations l’attendaient.
Néanmoins, nous restons en contact et il pense revenir courant juillet avec son fils.
Au programme un peu de plongée sur Mindanao, certainement dans la région de Davao City.
La suite, il vous la racontera lui-même.

Pour la bonne compréhension du texte, je me suis autorisé quelques modifications au texte original, texte qui présentait par trop de tournures de phrases que je nommerais mélange de franco-canadien largement métissé du dialecte Red Horse, la bière forte locale. Comme cette bière ne se trouve, la plupart du temps qu’en bouteille d’un litre … je vous évite ainsi une difficile traduction et quelques mots de tête.

Comme indiqué par Harry, il y a trois City Garden à Manille.
En général, pour les gens qui me le demandent, je réserve au City Garden d’Ermita, qui est un quartier plus touristique que Makati et de plus situé à un jet de pierre du LA Café.
J’ai réussi à avoir des prix nettement inférieurs, la chambre standard double à 51 us$ la nuit (Pesos 2.200).


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.








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