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vendredi 9 mars 2012

VOYAGER ... AUX PHILIPPINES !


Quels sont les moyens de transport que nous avons à notre disposition pour voyager, comment peut-on se déplacer aux Philippines ?

N’oublions pas que le pays fait près de 2000 kilomètres du nord au sud, plus de 1000 de l’est à l’ouest et que de plus il s’agit d’un archipel composé de 7.107 îles.



Faisons un petit récapitulatif des moyens de transport qui se trouvent à notre disposition, je reviendrai plus en détail sur chacun d’eux.

Nous trouvons : l’avion, le train, le métro, le pédicab, le tricycle, le habal-habal, le taxi, le Jeepney, le FX ou le Van, les différents types de bus (baby, mini, ordinary et aircon), les ferrys et super ferrys, les pumpboats, la banka, la calèche, le carabao, la voiture particulière, la motocyclette, la bicyclette et … la marche à pied, plus la natation pour ceux qui savent nager.

Ce qu’il faut dire c’est qu’en général voyager aux Philippines demande du temps et de la patience, que dis-je … beaucoup de temps et énormément de patience. !

Partis aux alentours de huit heures du matin, nous sommes arrivés à Puerto Galera aux environs de seize heures. Si mon calcul est bon cela fait huit heures, ce qui nous donne une moyenne horaire de 15 kilomètres tout de même.

La dernière fois, sur le même trajet, partis à 06 : 30, nous étions arrivés à Muelle vers 17 : 00 h.
D’où, je l’estime tout du moins, une très nette amélioration, presque une performance. Promis, nous ferons mieux la prochaine fois.



Pour faire simple, nous avions deux solutions.
Remonter au nord jusqu’à Manille et redescendre plein sud sur Batangas ou partir à l’est en direction de Tagaytay avant de faire plein sud-sud-ouest sur Batangas. Je ne pense pas que passer par Manille puisse sensiblement raccourcir le temps de trajet, donc nous avons choisi l’option Tagaytay.


08 : 00 h
De Ternate à Naïc une dizaine de kilomètres que nous avons effectués en vingt minutes dans un bus climatisé.

08 : 20 h
Nous sommes à Naïc. Il nous faut maintenant nous rendre au terminus des jeepneys qui vont en direction de Trece Martires. Au terminus il nous faudra attendre que notre jeepney soit plein de passagers avant que le chauffeur ne se décide à bouger (Pila).

Il nous faudra encore changer deux fois de moyen de transport, un bus et à nouveau un jeepney, (toujours avec le Pila), avant que d’atteindre Tagaytay vers onze heures.

Un petit ravitaillement et nous voilà dans le bus qui va, sans se presser, nous emmener à Batangas. Nous avons de la chance ce bus se rend directement au port. Certaines compagnies ont leur terminal excentré et il faut prendre un tricycle pour se rendre au port.

14 : 30 h
Dans la salle d’attente pour une petite demi-heure, nous avons une bangka qui part vers quinze heures.

16 : 00 h
Arrivée Puerto Galera, mais sur White Beach … il nous faudra vingt minutes de plus pour atteindre Muelle notre destination.

Pour ceux qui souhaiteraient plus d’information sur le trajet Manille / Puerto Galera, lisez ou relisez mon post  du 25 janvier 2011 ‘’Rencontrer les Mangyans’’ sur le blog :
www.expatauxphilippines.blogspot.com  >


L’avion
Le pays possède trois véritables aéroports internationaux qui sont, Manille (le NAIA), Clark (Macapagal) au nord de Manille et Cebu (Mactan). En fait le système de classification philippin retient 10 aéroports internationaux.

Pratiquement toutes les régions sont équipées d’aéroports et sont reliées par des commuters qui sont, soit à réaction (gamme des Airbus A320), soit des turboprops (D328 / ATR 72).

Les aéroports de première classe sont ceux qui sont capables de recevoir des jets d’une capacité égale ou supérieure à 100 places.

Les aéroports de seconde classe sont ceux capables de recevoir des avions à hélices d’une capacité égale ou supérieure à 19 places.

L’on peut citer les principaux aéroports.

S
ur Mindanao: Davao City, General Santos, Cagayan de Oro, Butuan, Ozamis, Zamboanga, Cotabato, Dipolog …
Sur les Visayas : Cebu, Antique, Iloilo, Bacolod, Kalibo, Roxas, Tacloban, Tagbilaran, Sirgao, …


Sur Luzon : Manille, Clark, Laoag, Subic Bay, Legazpi, Tuguegarao, Basco, Baguio …
Auxquels nous devons ajouter Puerto Princesa et Coron sur Palawan, San Jose sur Mindoro, Tawi-Tawi sur Jolo …

L’avion est un moyen de transport très utilisé aux Philippines, distances et îles obligent.
De plus les prix sont très attractifs, l’avion coûte moins cher que la voiture ou même le bus.
De plus c’est rapide ! En réservant vos places à l’avance sur Cebu Pacific, vous bénéficiez de prix promotionnels exceptionnels.

Je vous donne un exemple sur un aller retour Manille / Cebu : prix normal Php. 6.199, prix promotionnel  Php. 2.569 / 1.229  pesos, de plus vous avez le choix parmi plus de dix vols par jour. Certains billets sont même vendus Php. 599 pesos. Je vous rappelle que € 1 = Php. 55. Mise à jour décembre 2014.

Le train
Là, ne vous faites pas trop d’illusions, une seule ligne à voie unique qui part de Manille, descend sur le sud, sur la région de Bicol. Que dis-je qui se traîne en direction de Naga City et de Legazpi, 337 kilomètres en tout et pour tout, à la vitesse moyenne de trente kilomètres à heure, il vous faudra dix heures. Si vous n’êtes pas pressés et souhaitez contempler le paysage.

Le Bicol express, un train par jour, dix heures pour le trajet et c’est un train qui roule de nuit.

A noter que le réseau ferré Philippin était beaucoup plus étendu avant la seconde guerre mondiale !

Le métro



Quatre lignes, un moyen de transport que l’on nomme ici LRT (Light Railways Transit) ou MRT (Mass Railways Transit) et qui se trouvent toutes sur Manille. Un métro aérien qui a le gros avantage d’éviter de se trouver englué dans des embouteillages qui peuvent parfois être monstrueux.

Evitez les heures de pointe sauf à vouloir vous frotter à la population locale.

Le pédicab

A utiliser avec précaution.
Il s’agit d’un petit vélo auquel l’on a ajouté un side-car. Bon pour deux personnes, à la condition que le parcourt soit plat, le trajet court et que les passagers aient fait un sérieux régime.
On le trouve principalement dans certains quartiers de villes, là où les tricycles sont interdits de séjour.
Ma dernière expérience de ce moyen de transport remonte à plusieurs années.
La mousson avait transformée les rues de Tondo en petits torrents et, être assis à quarante centimètres au-dessus du macadam, plus ou moins abrité de la pluie, m’avait évité de me retrouver trempé à patauger dans une eau glauque. 

Le tricycle

Celui là on le retrouve partout, c’est le pousse-pousse moderne du Philippin.
En fonction des régions il va prendre des formes différentes, mais il reste toujours basé sur le même principe. Une motocyclette de petite cylindrée, entre 125 et 175 cc, à laquelle l’on a adjoint un side-car sur le côté droit. C’est en général bruyant, peu confortable et l’on y est à l’étroit. De plus si vous êtes un peu grand et fort il vous faudra un chausse-pied pour entrer.

C’est un moyen de transport à utiliser pour de petits, voir très petits parcours, en général sur des distances inférieures à dix kilomètres. Egalement un moyen de se mettre à l’abri lors d’une averse de mousson. Le prix, pour une petite course varie de 7 à 10 pesos et les tarifs pour une course plus longue se négocient.
Pour vous donner une idée, mon épouse revient parfois de Naïc, ville située à une dizaine de kilomètres de Ternate, pour un prix librement négocié de Php 60. Dans ce cas elle loue le tricycle qui n’est pas autorisé à prendre d’autres passagers.
Du Terminus de Ternate à Naïc les prix sont fixes et de Php. 17 par personne. Le problème est qu’il faut attendre que trois passagers soient dans le tricycle avant de démarrer (encore et toujours le Pila). Donc pour trois personnes 51 pesos ; ce qui fait que le conducteur n’est pas perdant quand mon épouse lui en propose soixante pour le même trajet.


Le ‘’habal-habal’’

Une simple motocyclette, comme le tricycle de faible cylindrée, parfois équipée d’une planche transversale qui sert de siège et l’on transporte trois passagers, parfois plus (7), sans compter le chauffeur. C’est un moyen de transport que l’on trouve dans des endroits particulièrement difficiles d’accès, là où il n’y a que des sentiers, dans des endroits où jeepneys et tricycles ne peuvent s’aventurer. A utiliser avec la plus grande prudence.

Le taxi
Classique, une voiture particulière, un chauffeur, un compteur quand le conducteur estime que vous n’êtes pas un touriste, normalement climatisé et il y fait souvent frisquet.
Lisez ou relisez mes posts au sujet des taxis … à éviter dans la mesure du possible, sauf à vouloir attraper un coup de sang.

Le jeepney
Un des symboles, tout du moins une des particularités de l’archipel.
Au départ, à la fin de la seconde guerre mondiale, des jeeps de l’armée américaine transformées en véhicule de transport en commun. Le châssis est rallongé et il est possible, en les tassant un peu, d’y enfourner entre quinze et vingt passagers avec leurs bagages.
Bonne idée … sauf qu’une jeep normale bouffe entre 20 et 25 litres d’essence au cent kilomètres. Alors, une jeep surchargée !
Depuis les choses ont évoluées, les jeepneys sont maintenant construits sur la base d’un châssis de petits camions japonais, du type Elf par exemple, le moteur est souvent un Isuzu diésel surchargé, seule la carrosserie demeure typiquement du style et de composition Filipino.
C’est bruyant, polluant, inefficace et souvent à la limite de la dangerosité.

Mais c’est, dans de nombreux endroits, le seul et unique moyen de transport. Le nombre de passagers dans ce type de véhicule … toujours un de plus. L’on peut trouver des passagers entassés dans la cabine, sur le capot moteur, sur le toit, accrochés tout autour … il n’y a pas de limite à l’ingéniosité du peuple philippin.



Nos gendarmes en feraient des crises cardiaques à répétition.
Cochons, poulets, poissons, légumes, de temps en temps de gros lézards, des paniers, paquets, cartons, sacs … et des gens, plein de gens, des gens partout.
La plupart du temps pas de lumières, pas de clignotants, de feux arrières, d’inter stop … la cigarette allumée et qui se consume aux lèvres du chauffeur, parfois celles d’un passager, sert de repère.
Avec tous les saints, les gris-gris accrochés ou qui pendouillent sur le pare-brise et qui cachent totalement la visibilité du chauffeur, il ne vous reste qu’une chose à faire … prier et prier très fort.

Etonnamment, nous arrivons généralement à bon port, sans aucun incident.
Je reviendrai très prochainement sur ‘’comment utiliser les jeepneys pour se déplacer’’.

Le FX ou le Van
Le FX Tamaraw, c’est en fait une sorte de fourgonnette transformée en véhicule de transport public. C’est un véhicule construits spécialement par Toyota pour le marché Philippin.
Une banquette à l’avant, une à l’arrière et le coffre, auquel on accède par une porte arrière reçoit deux sièges installés longitudinalement. L’avantage par rapport au jeepney … c’est climatisé !
Deux personnes à l’avant plus le chauffeur, quatre sur la banquette arrière et quatre, en deux fois deux, tout à l’arrière.

Le Van est un véhicule agencé avec trois rangées de banquettes plus celle du chauffeur.
En tout il est possible de mettre 14 passagers dans ce type de véhicule, quatre multipliés par trois et deux devant.
Attention que dans les jeepneys, FX et van on se retrouve comme des sardines dans une boîte en ferraille. Si vous avez la chance d’avoir un ou plusieurs voisins qui ont beaucoup transpiré … ou si vous-même avez beaucoup transpiré, je vous conseille de mettre du Rexona sous vos aisselles. En général le Philippin est très propre et très sensible aux odeurs corporelles, donc à bon entendeur …

Autre avantage des FX et Van, en plus du fait d’être climatisés, ils se rendent d’un point à un autre et ne s’arrêtent pas en route pour prendre ou décharger des passagers. Le temps de transport s’en trouve considérablement réduit, de plus le chauffeur emprunte souvent un chemin plus court ou moins embouteillé. Il y a par exemple une route qui part de Naïc en direction de Manille et vice-versa.


Les Bus


Le fer de lance du transport philippin.
L’on trouve quatre principales catégories de bus, le baby bus, le mini bus, l’ordinary bus et l’aircon bus.
Le baby bus c’est le plus petit et vous le reconnaîtrez facilement à ses formes arrondies, à sa décoration très colorée qui reprend souvent les couleurs d’une équipe de football américain.
Le mini bus peut prendre une quarantaine de passager et l’on monte jusqu’à soixante avec l’ordinary. Ces trois catégories de bus ne sont pas équipées de la climatisation.
L’aircon bus, qui en fonction des lignes et des distances parcourues, va être plus ou moins confortable. Pour les très longs trajets il existe même des cars avec des toilettes et certains possèdent des couchettes. Il faut dire que le trajet de Manille à Davao dure tout de même deux bonnes journées, en roulant nuit et jour !
 
Les ferries et super-ferries


Les navires Super Ferry sont au nombre de 6 et desservent  16 ports sur l’ensemble du territoire, principalement sur le sud. Il s’agit de gros navires pouvant transporter plusieurs milliers de passagers et l’on y trouve cinq classes.

Stateroom : que l’on pourrait considérer comme la première classe. Cabine individuelle avec un ou deux lits, salle de bain, canapé et fauteuils, télévision avec câble, table de travail … la cabine est climatisée.
Cabin : idéal pour une grande famille. Ces cabines sont également climatisées, les lits sont superposés et l’on compte douze lits par cabine. Salle de bain et TV avec câble.
Tourist : également située dans une zone climatisée, cette classe offre moins de privauté, la salle de bain est commune et il n’y a pas de TV.
Mega Value : bon pour ceux qui voyagent sur un petit budget. C’est tout de même climatisé, mais ne vous attendez pas à être tout seul. Les toilettes et la salle de bain sont communes. Oreillers, draps et couvertures peuvent être loués.
Super Value : vous en avez pour votre argent. Cette section n’est pas climatisée. Lits superposés, possibilité de louer oreillers et couvertures … un dortoir d’internat, peut-être en moins bien.

Une croisière entre Manille et Davao dure deux jours et demi et il vous en coutera Php 5501 par personne en y incluant les repas. C’est une superbe croisière à effectuer par beau temps.
N’oubliez pas d’apporter l’appareil photo avec un bon téléobjectif … c’est grandiose.

Pour comparer avec l’avion, une place en touriste pour une destination Cebu vous coûtera Php 1.649 / php 3.440 (state room), à comparer aux Php. 3.100 d’un ticket normal Cebu Pacific.

Compte tenu de la propension des ferries et super ferries à couler aux Philippines, je vous conseille vivement de regarder la météorologie avant de partir ou d’éventuellement apprendre à nager si vous ne savez pas.

Il faut dire que les conditions climatiques sont difficiles, les écueils bien présents, les courants forts, les navires pas toujours bien entretenus et les capitaines pas toujours à la hauteur.


Les pumpboats sont de très grosses banka, des barques à balanciers, qui sont  régulièrement utilisées pour des parcours sur des distances moyennes. De Batangas à Puerto Galera par exemple. Le nombre de passagers sur ce type de bateau varie d’une cinquantaine à plus de deux cents et on les trouve sur l’ensemble du pays.

La banka, la petite barque à balancier, celle qui peut transporter moins d’une vingtaine de passagers est également très utilisée, aussi bien pour le transport des personnes que des marchandises.
Il existe aussi, principalement pour relier les ports des Visayas, des ferries ‘’Cat’’, des hydroglisseurs rapides.

La calèche

La calèche, que l’on nomme ici ‘’calesa’’ est plus réservée aux touristes, mais j’ai vu à Manille des calesas servir au transport de marchandises. On les trouve principalement du côté d’intramuros et dans la ville de Vigan.

Le carabao peut, éventuellement, vous servir de moyen de transport, si vous êtes très, très fatigué et pas pressé.

Pour la voiture particulière et la motocyclette je vous conseillerai de bien vous familiariser avec la conduite locale avant que de vous lancer. Faire de la moto (petite), en short et chemisette sur les routes philippines … un régal. Cela monte et descend, tourne à souhait, les paysages sont grandioses … la meilleure façon de découvrir les Philippines, je vous en reparlerai plus tard, je prépare des itinéraires.

La bicyclette est un autre bon moyen de découvrir les Philippines, mais comme indiqué auparavant cela monte et descend, l’on a même l’impression que cela monte beaucoup plus que cela ne descend … alors, prenez une mountain-bike !  

La marche à pied, c’est excellent pour la santé, mais je ne pense pas que cela soit la meilleure façon de visiter le pays. Bien que j’ai le souvenir d’un retraité canadien, qui six mois par an visitait les Philippines, à pied et sac au dos. Il aimait certainement, car lorsque je l’ai rencontré il m’a dit qu’il faisait cela depuis huit ans.

La natation, un excellent sport.
Mon conseil pour voyager aux pays des 7.107 îles, ne soyez pas trop pressé et comptez large.


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7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
   des  milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.

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Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines









samedi 23 avril 2011

TRICYCLES ... ELECTRIQUES !


Manille est une ville extrêmement polluée, la qualité de l’air y est déplorable et cette pollution est visible à l’œil nu.

Pour cela il vous suffit d’approcher le centre de Manille, au petit matin, avant que le soleil ne tape ! Que vous arriviez par le sud, le nord ou par l’est, par l’ouest cela sera difficile, sauf si vous arrivez en bateau, car à l’ouest la baie, vous remarquerez comme une sorte de cloche à fromage qui recouvre le centre de la Mégapole. Une cloche à fromage qui serait grise, dense, presque palpable … la pollution de Manille.

La principale cause, responsable à 80 % de cette pollution de l’air de la capitale, les transports, plus spécifiquement les transports en commun.

Que ce soient les autobus, les jeepneys ou les ‘’tricycles’’, tous contribuent à la détérioration de la qualité de l’air que respirent chaque jour les 12 millions d’habitants et les quelques milliers de visiteurs de la capitale des Philippines
Si je passe une journée, une seule journée à Manille, j’en reviens avec des maux de tête et la gorge qui me pique … dans le meilleur des cas.


Bonne nouvelle … à la condition que cela ne soit pas qu’en phénomène d’annonce, de mode, de tests, d’essais, de projet sans suite, de moyen de faire rapidement de l’argent ou de la démagogie, le Président Aquino et son cabinet semblent vouloir prendre le taureau par les cornes.

Gros titre de GMA-news : les Philippines veulent remplacer les millions de tricycles qui circulent avec des moteurs fonctionnant à l’essence par des versions électriques, ceci étant un des moyens proposés afin de réduire la pollution causée par l’actuel parc des véhicules de transport en commun.

Le tricycle c’est cette motocyclette, en général de 125 ou 150 cc, équipée d’une sorte de side-car sur le côté droit et qui sert de transport en commun sur de courtes distances. En fonction des régions, le tricycle prend des formes différentes et peut transporter de 4 à … x passagers, il n’y a pas vraiment de limite. Cet engin, difficile à conduire est relativement dangereux. Pas de frein sur la roue du side-car, à l’accélération le tricycle à tendance à tourner sur la droite et au freinage sur la gauche. Très souvent le frein avant est inexistant et le frein arrière est loin d’être efficace du fait du poids très élevé de l’attelage.

Dans un premier temps le Gouvernement a l’intention de remplacer 20.000 tricycles, parmi ceux qui circulent sur les voies secondaires de la capitale et éventuellement, en fonction des résultats, étendre le projet à l’ensemble du territoire. Annonce faite par le Président Aquino lors d’un speech devant un parterre d’employés gouvernementaux le vendredi 15 avril 2011.

Il ajoute souhaiter que ce schéma puisse permettre au pays d’économiser annuellement des dizaines de millions de dollars sur les importations d’hydrocarbures.


Ceci peut-être en partie réalisable à la condition que : l’électricité, produite et destinée à recharger les batteries des tricycles, soit issue de centrales, au charbon (pollution), hydro ou au gaz naturel. De plus j’émets une certaine réserve dans la mesure où la capacité de production actuelle d’électricité est limitée et que, sans tenir compte de ce surplus de demande, nous risquons fort de subir une pénurie dans les prochaines années.

Ce projet est un plan à long terme visant à détourner le secteur des transports en commun d’utiliser l’essence et le diesel au profit d’énergies alternatives comme le gaz naturel, l’électricité ou les moteurs hybrides.
« Je souhaiterai voir le jour où tous les véhicules de transport publique … utiliseraient des énergies alternatives, libérant par là même le secteur des transports de la menace de variations du prix des carburants et de la responsabilité du haut niveau de la pollution de l’air et de la santé des citoyens ! »
Espérons que cela ne soit pas un : « I had a dream … ».

Le Président Aquino n’a donné aucun agenda, aucune date, pour ce programme qui a officiellement été lancé la semaine dernière, quand 20, de ce que l’on nomme des e-trikes, ont roulé pour la première fois sur les rues de la banlieue de Manille.

L’ADB, la Banque Asiatique de Développement, qui a financé le stade initial du projet, dit que les émissions du secteur des transports comptent pour 30 % de toute la pollution aux Philippines.
A Manille seule, 80 % de la pollution atmosphérique est générée par les émissions de véhicules. Une grande part de cette pollution pouvant-être attribuée aux seuls véhicules de transport publique, véhicules obsolètes, inefficaces et non-efficients.

Si le jeepney pouvait avoir sa place après la seconde guerre mondiale, il est depuis, devenu un dinosaure, polluant, bruyant, dangereux et inefficace.
Sohail Hasnie, un spécialiste de l’énergie dit que 3,5 millions de tricycles opèrent de nos jours. Ceux-ci émettent plus de dix millions de tonnes de gaz carbonique et brûlent plus de 5 milliards de dollars en carburant.

Chaque fois que l’on va mettre 20.000 e-trikes dans les rues de Manille, ce sont 100.000 litres d’énergie importée qui seront économisés chaque jour, soit 35 millions de US$ chaque année.
Même si les tricycles électriques, qui utilisent des batteries au lithium, sont d’un prix à l’achat (beaucoup) plus élevé, les anciens tricycles à moteur thermiques sont (seraient) deux fois plus cher en terme de maintenance dans le long terme.


Selon l’ADB, les émissions globales d’un e-trike, fabrication, opération … devraient être inférieures à 25 % des émissions actuelles d’un tricycle à moteur thermique.
ADB serait en pourparlers avec le Gouvernement afin d’obtenir un support pour l’extension du projet.
Mes impressions : pas de chiffres donnés … à combien revient le kilomètre parcouru avec un chargement moyen ? Vitesse maximum atteinte, pour l’utilisation éventuelle en province ? Combien coûte un e-trike à l’achat ? Durée de vie moyenne et prix des batteries ? Combien de km parcourus avec les batteries chargées, coût d’une charge de batteries, etc.

Dossier par trop incomplet pour avoir une idée précise de l’impact économique que pourrait avoir le remplacement des actuels tricycles par des e-trikes.
J’essaie de contacter la société Sohail-Hasnie pour plus de précisions.

Il semblerait, sous réserve de plus amples informations, que Sohail Hasnie soit un ‘’Senior Energy Specialist’’ de l’ADB, la banque Asiatique de Développement.
L’ADB souhaite investir un milliard de dollars annuellement dans les ‘’Clean énergies’’. Y’a du fric à pomper !

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