Affichage des articles dont le libellé est Baguio. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Baguio. Afficher tous les articles

vendredi 25 janvier 2013

L'HIVER ARRIVE ... AUX PHILIPPINES !


L'hiver arrive !
Je devrais dire l'hiver est là.


Quand je vous disais qu’il faisait froid dans ce pays !
Et personne ne voulait me croire.

Même si à mon avis l’hiver est en retard cette année,  le voilà qui arrive. Depuis quelques jours je trouve que les matinées ainsi que les soirées sont bien fraîches. Les nuits demandent de mettre une petite couverture et la climatisation est coupée. Néanmoins, nous conservons les ventilateurs, non pas pour rafraichir, mais pour repousser les moustiques qui eux ne semblent pas trop affectés par cette baisse sensible des températures.

 Des températures inférieures à zéro degré Celsius ont été enregistrées au sommet du Mont Pulag, une montagne qui se trouve dans la province de Benguet, tout la haut dans la Cordillera Centrale.  Cela s’est passé ce week-end et nous en avons été informés par un météorologiste de Pagasa, l’Agence Météorologique locale. Mr Pura  a toutefois précisé que cette information ne provenait pas de son agence.

Cela n’a rien d’étonnant, des températures inférieures y ont même été enregistrées depuis des décennies à cette époque de l’année. Moins deux degré le dernier week-end, mais les moins deux sont courants, rien d’exceptionnel à cela.

Emerita Alba, qui est la responsable du Parc  National dans lequel se trouve la troisième plus haute montagne des Philippines, dit que la température est descendue à moins deux degrés Celsius dans la nuit de samedi à dimanche dernier (20 et 21 janvier 2013).


Mais Alba ajoute que son bureau, le Centre pour les visiteurs du Mont Pulag,  le Bureau qui délivre les autorisations de monter pour les grimpeurs avant qu’ils puissent se lancer à l’assaut du sommet, n’a pas les instruments nécessaires afin de mesurer avec précisions les températures à cet endroit.  

Le superviseur du parc dit que l’information lui a été fournie par des grimpeurs qui se trouvaient au sommet et qu’elle a interrogé lors de leur descente le dimanche matin.

« Nous avions bien des instruments, mais nous les avons perdus ». « De plus,  comme ils se trouvaient à plus de cinq kilomètres du sommet, les indications qu’ils pouvaient donner ne correspondaient pas aux conditions qui régnaient au sommet », ajoute Alba.

Les informations que nous avons reçues nous ont été fournies par des grimpeurs équipés de thermomètres qui étaient capables de mesurer relativement précisément les températures au sommet.
Quand on connait les précautions que prennent nos grenouilles pour mesurer les paramètres météorologiques … l’on ne peut que s’interroger sur la validité des mesures effectuées par des grimpeurs. 

Ce qui est sûr, il y avait de la glace, non pas du givre blanc, mais bien de la glace au sommet.

Le prévisionniste de Pagasa, Alvin Pura, confirme qu’il n’y a pas de station météo automatique suffisamment proche du Mont Pulag qui pourrait prouver les températures reportées recemment dans ce secteur.

« Il est possible d’avoir des températures en dessous de cinq degrés Celsius sur le Mont Pulag si l‘on considère l’altitude de son sommet, mais nous ne sommes pas certains que cette température puisse descendre fréquemment en dessous de zéro », explique Pura.

Dans une autre discussion, Pura raconte que Pagasa a seulement été capable d’enregistrer une température minimum de 9,5 º Celsius dans la station automatique de Banaue. Cette station est celle qui se trouve  la plus proche du Mont Pulag sur Benguet ; ceci mardi matin.

Parlant de record, Pura ajoute que Pagasa a aussi enregistré une température de 10 degrés le même jour dans la ville de Baguio. Ville qui a enregistré sa plus basse température, 9,5 º C, le 18 janvier dernier.
Pagasa a également enregistré  18, 5 º C à Tagaytay le même jour, ville qui a enregistré sa plus basse température 17,6 º C, le 15 janvier dernier.

« Nous subissons actuellement des conditions météorologiques et des températures extrêmement  basses, du fait que les neiges en Sibérie et en Chine sont en train de fondre. Le froid nous est directement apporté par la mousson du nord-est », explique Pura.  

Mais Oghie Dulay, qui monte régulièrement au sommet du Mont Pulag et ce depuis dix-sept ans, raconte que de telles températures ne diminuent en aucun cas le danger que cela pose aux grimpeurs qui habituellement partent à l’assaut du Mont Pulag.


« Même si le zéro degré n’est pas atteint, c’est dangereux pour nous de monter dans de telles conditions climatiques. Principalement du fait qu’avec ces conditions la visibilité est pratiquement nulle » explique Dulay.
« Cela rend également le sentier  humide et particulièrement glissant. Vous pouvez me croire que là haut il fait vraiment froid, spécialement quand il vous faut camper durant une nuit entière », ajoute-t-il.

Le Department of Environment and Natural Resources (DENR) de Benguet a émis un bulletin d’alerte à l’intention des grimpeurs sur les dangers à se rendre sur les pentes du Mont Pulag.

Heureusement le Directeur  technique  Regional de la zone de protection nous fait savoir qu’il n’y a eu aucun accident de reporté causé par ces conditions climatiques extrêmes .
« Nous n’encourageons personne à tenter l’ascension lorsque règnent ce genre de conditions. Mais habituellement les grimpeurs y vont afin de faire l’expérience du froid », explique Yawan.

Contrairement à ce que semble vouloir nous expliquer le spécialiste de Pagasa, ces conditions climatiques semblent exister depuis fort longtemps.

Je me souviens même d’un ami qui me disait, il y a des années de cela, qu’il avait vu de la glace dans la région de Bukidnon.  Tout au sud du pays, une région toute proche de l’équateur.
Mais n’y a-t-il pas de la neige au Kenya ? Les neiges éternelles du Kilimandjaro.


De nombreux étrangers vivent à Baguio et dans ses environs.

Ils profitent ainsi d’une relative fraicheur tout au long de l’année.  Baguio n’est-elle pas appelée la capitale d’été des Philippines ? Mais savez-vous que nombreuses sont les maisons qui sont équipées d’une cheminée ?
Et croyez-moi, ce n’est pas pour la décoration.

A 9,5 ou 10 º C, je gèle !
Dans ce cas je me trouverais dans l’obligation de rester au coin du feu, avec mon anorak, ma bouillotte et mes couvertures chauffantes. Sans oublier la bouteille d’antigel.
Mais même ainsi équipé, je ne sais si je pourrais survivre.

Quand je vous disais qu’il faisait froid dans ce pays !
Et personne ne voulait me croire.

Saviez-vous, avant de lire ces quelques lignes, que les températures pouvaient descendre en dessous de zéro degré aux Philippines ?

Avez-vous déjà fait l’expérience du froid philippin ? Où et quand ?

De Manille au Mont Pulag une vidéo de onarpogi.



Avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Retrouvez moi sur < www.expatauxphilippines.blogspot.com > pour plus d'information.






Épouser une Femme Philippine”,

sous titré, 
Chercher Trouver et Marier une Pinay,


S’adresse à tous les hommes occidentaux  qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.

Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’






Mon petit livre 

101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 



Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’








 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines



vendredi 24 juin 2011

SAN FERNANDO CITY ... EN BUS !


SAN FERNANDO … LA UNION

Lundi 13 juin 2011, six heures du matin.

Je prends, avec mon sac, la direction des terminaux de bus qui se situent sur la High Way de Ternate.Un bus de la compagnie Ariel, moteur tournant est prêt au départ. Quelques minutes d’attente, que je préfère passer au dehors, car la climatisation transforme l’intérieur de ces bus en petite Sibérie.


Le ‘’conductor’’ m’invite à monter, je m’installe et sort mon pull … que j’enfile en urgence, je gèle littéralement. Je vais passer une partie de ce trajet de trois heures avec mes mains au chaud … sous mes cuisses, pas pratique, mais efficace.
Il est six heures vingt-cinq, nous démarrons, en trombe, le driver (chauffeur) est un nerveux, il passe devant deux bus de la concurrence de façon à ramasser les clients sur la route. Mais, pas beaucoup de clients ce matin, quelques étudiants et c’est à peu près tout, les travailleurs se rendant à Manille sont partis depuis longtemps.


Quelques embouteillages dans la traversée de Naïc, il est sept heures, l’heure de la rentrée des classes pour les écoliers. Pas de problème de circulation jusqu’à Tanza et là l’horreur, plus d’une heure pour faire moins de trois kilomètres, c’est à chaque fois la même chose, il serait temps de construire une déviation pour contourner la ville.

Tanza est une plaque tournante, les véhicules en provenance de l’ouest, du sud et de l’est y convergent pour remonter vers le nord en direction de Manille. L’avenue principale est large, une bonne quatre voies, dans les deux sens … oui, mais les ponts laissent tout juste, passer un véhicule dans chaque sens ! De plus avec tous les bus, jeepneys et FX qui transportent les employés de la zone économique spéciale d’EPZA … l’horreur !

Le soleil, levé depuis cinq heures trente, commence à chauffer doucement le toit de notre bus, l’atmosphère se réchauffe, je peux retirer mes mains de sous mes fesses, mais je conserve le pull.


Surprise, nous empruntons la nouvelle portion de la Costal Road, sorte d’autoroute à péage qui a été construite le long de la côte sur d’anciens marais asséchés. Ouverte depuis quelques jours seulement, cette portion de route va nous éviter de nous aventurer dans les embouteillages chroniques de Bacoor et de las Piñas, nous faisant ainsi gagner une bonne demi-heure sur le temps du trajet.

De nombreux squatters habitent toujours dans leurs cahutes montées sur pilotis, les pieds dans l’eau, pas de sanitaires, encore moins de tout à l’égout, tout est rejeté dans ce marécage, où néanmoins la marée continue à se fait sentir.

Par endroit, des parcs à huîtres, des cages à poissons, il y a de quoi les nourrir avec les ordures et autres qui se déversent dans cette lagune !


Baclaran, le terminus sud de la plupart des compagnies, la majorité des passagers descend à cet endroit, il y a des correspondances pour toutes les destinations à l’intérieur du grand Manille et l’aéroport international est à quelques centaines de mètres.

Deux kilomètres de plus pour atteindre mon point de chute, Roxas boulevard corner EDSA. Pour ceux qui ne connaissent pas, Roxas Bvd. c’est la grande avenue du bord de mer, la baie de Manille ; corner veut dire intersection et EDSA, c’est Epifanio De los Santos, une sorte de périphérique local.

Nous repartons, je me positionne, prêt à sortir, il me faudra faire vite, car il n’y a pas d’arrêt à cet endroit. Le chauffeur stop, la porte s’ouvre, je m’éjecte et monte sur le terre-plein pour atteindre la contre allée. Vive la gym, préférable d’avoir un peu d’entrainement et de ne pas être handicapé. Il est presque neuf heures.

A pied je remonte EDZA sur un petit kilomètre, enjambe le périphérique, il y a une passerelle piétonne au niveau de Taft avenue qui dessert la station du LRT (le métro aérien local). Trois cents mètre de plus, j’enfile une avenue sur la droite (un quartier de Pasay que je connais) et cherche le terminal de la compagnie Partas.
OK, là sur la gauche, des bus de Partas arrivent et partent.

Je me renseigne auprès du personnel présent. « San Fernando La Union, à quelle heure le prochain départ ?


Dix heures ! ». Parfait j’ai le temps de boire une petite bière, où … presque en face il y a un videoke qui fait un bruit d’enfer, mais pas le choix. Un ‘’boui-boui, presque propre, deux consommateurs qui doivent commencer à être bien, compte tenu du nombre de bouteilles vides qui encombrent leur table. Et ils recommandent une bouteille de Red Horse, la bière forte locale. Pour moi une petite SanMig Light bien fraiche … commence à faire chaud.

Une fille qui chante des chansons locale, assez belle voix, mais comme souvent le ton est monocorde. A peine la chanson terminée elle s’éclipse quelques instants et revient accompagnée d’une autre fille qui essaie aussitôt d’attirer mon attention.
Rien à faire, je pars dans une demi-heure et … la fille est moche, grande, grosse et grasse, les trois G, réellement moche. Neuf heures quarante, j’ai payé mes Php 50 et je traverse pour rejoindre le terminal (terminus) de Partas.


Où se trouve le bus pour San Fernando ?
Pas ici, me répond un employé, ici c’est le garage et vous devez vous rendre au Terminal qui est sur EDSA. Bonjour pour la fiabilité des renseignements. Trois cents mètres, cela doit-être faisable pour dix heures.

On se presse un peu, EDSA, sur la droite, 50 mètres le ‘’Terminal’’ de Partas, le Guichet … San Fernando La Union, un ticket s’il vous plait. Merci, le départ à ? 10 h 30 ! Parfait, je m’assois dans ce qui ressemble à une salle d’attente, mais ouverte sur un côté.

L’inévitable TV qui passe un match de boxe, ce qui ne m’intéresse nullement. Je regarde les voyageurs ; un peu de tout, des jeunes, des moins jeunes, des couples avec des enfants, certainement des familles qui sont venues visiter des proches et qui retournent dans leur province, ils ont de nombreux bagages.

Inspection du bus et des bagages par les gardes de sécurité, les passagers embarquent et … à 10 h 47 nous démarrons, les horaires philippins.


Remonté d’EDSA, pas trop de trafic en ce milieu de matinée, nous roulons bien. Makati, Mandaluyong, camp Crame, Timog, Quezón Avenue et allons rejoindre le NLEX, une bonne autoroute, la seule et unique en direction du nord de Luzon.
Belle autoroute, quatre voies dans chaque sens, sauf quand il y a des travaux et il y en a souvent, peu de trafic, les tarifs sont pour beaucoup dissuasifs et certaines catégories de véhicules ne sont pas autorisées de circulation.

La vitesse est limitée à 100 km/h, notre bus doit rouler entre 90 et 100 km/h et peu de véhicules nous dépassent. De Bulacan au nord de Manille jusqu’à Clark (Angeles City) nous mettons une heure pour environ 80 klicks et le paysage est du type morne plaine. Plat, des champs de riz et encore du riz, un peu de canne à sucre, peu, voir pas d’arbres, ce n’est qu’en approchant San Fernando (Pampanga) que l’on aperçoit, sur la gauche, une chaine de montagnes dans laquelle se situe le Mont Pinatubo, ce volcan qui a explosé en 1991 avec les conséquences que l’on connait.


Au fil des ans, la contrée a reverdit. Je me souviens être passé dans San Fernando en mai 1996, cinq ans après la catastrophe tout de même, un paysage lunaire … la route qui avait été dégagée semblait creusée dans les cendres du volcan. Des murs de cendre de deux mètres et plus qui bordaient les bords de la route, des maisons dont l’on apercevait plus que les toits, dans le meilleur des cas et à chaque pluie des milliers sinon des millions de tonnes de boues qui dévalaient les pentes du volcan et anéantissaient les efforts de déblaiement et nettoyage. Les champs étaient gris, recouverts d’une épaisse couche de cendres et rien n’y poussait plus. Apocalyptique et désolant.


Passé Clark, sur la droite le Mont Arayat, un volcan conique, isolé, qui semble avoir jailli des champs de riz pour culminer à plus de 1.000 mètres, étonnant.

Pluie d’orage, sur les montagnes se sont développés des nuages cumuliformes et nous recevons une pissée. Cela ne dure pas, quelques petites minutes et nous retrouvons le soleil.


Un dernier poste de péage, finie l’autoroute, nous reprenons la route traditionnelle philippine, la deux voies qui traverse les villes et villages, celle où l’on retrouve toutes les catégories de véhicules, celle où l’on roule doucement, au rythme du pays.


Une cinquantaine de kilomètres et nous atteignons Tarlac City, la capitale de la province du même nom, une ville de plus d’un million d’habitants dont l’économie est dominée par l’agriculture, principalement la culture du riz et de la canne à sucre.

Coutume locale : certaines portions de cette route ont été élargies de chaque côté, ce qui en fait donc une quatre voies par endroits. Mais les véhicules ne roulent que sur les deux voies du milieu ! Donc, si vous souhaitez dépasser un véhicule plus lent et qu’il y a du trafic qui vient en face … easy, vous dépassez par la droite.

Je présume que cette habitude de rouler au centre de la route est due au fait que lorsque la route redevient à deux voies, la plupart du temps cela n’est pas indiqué et il y a souvent des véhicules arrêtés sur la voie de droite. Les conducteurs ont l’impression de se sentir plus en sécurité au milieu de la route.



Après deux heures trente de route, arrêt buffet à un restaurant local, une eaterie où ils vendent toutes sortes de snacks, de pâtisseries, des hot-dogs à la mode philippine (pas de moutarde, mais de la sauce tomate à base de banane). Impressionnant ce qu’ils peuvent avaler comme ‘’cochonneries’’, pas étonnant qu’ils deviennent gros et gras passé la trentaine. Il est 13 : 15 et les deux membres de l’équipage du bus vont se restaurer, mais c’est aussi un arrêt pipi, il vous en coutera Php 2.

Je mange quelques chips et demande s’ils ont de la bière, la réponse : « pas de boissons alcoolisées », je comprends, qu’à cela ne tienne, il y a un sari-sari juste en face, une bière SMB glacée pour la modique somme de Php 27, moins de 50 centimes d’euro.

Nous allons reprendre la route après une demi-heure d’arrêt, le conducteur compte ses passagers … OK, le compte est bon, roulez jeunesse.

Roulons pendant deux heures, sur une plaine plate comme la main.
La route à deux ou quatre voies traverse plusieurs villes, je remarque partout de nouveaux centres commerciaux, SM Mall, Robinson et d’autres chaînes que je ne connais pas.

Pas grand-chose à voir, de plus le soleil tape et je tire le rideau pour protéger ma voisine qui ne semble pas apprécier l’astre du jour.
Deuxième arrêt ‘’pipi’’ alors que nous apercevons sur la droite, en partie dans les nuages, les premiers contreforts des montagnes de la Cordillera. Arrêt plus bref, une quinzaine de minutes tout au plus.

Peu avant Rosario la route se divise en deux ; sur la droite direction les montagnes, Baguio et Benguet, sur la gauche, notre route en direction de la côte.
Cela grimpe, tourne, vire, les nuages s’accumulent, le plafond bas se crève, il tombe des cordes. Cela ne dure qu’une dizaine de minutes avant que le soleil ne fasse sa réapparition.

A quelque chose dans l’air l’on sent que la mer n’est pas loin et au passage d’un pont qui enjambe un estuaire, sur la gauche, à environ cinq cents mètres, la baie de Lingayen.

Traversons des villes qui se nomment Agoo, Aringay, Caba, avant d’arriver, presque, à ma destination … Bauang, (prononcer Ba –ou- ang).


Mon ami Fabien, chez qui je me rends, m’a envoyé un mail qui donnait la précision suivante : deux à trois kilomètres après la sortie de la ville, tu demandes à te faire arrêter au Rose Bowl restaurant, qui est un nouveau restaurant et que le personnel du bus connait certainement.

Aucun problème, le chauffeur stoppe en face du restaurant, je descends presque en marche, pose mon sac à terre et retire mon pull … car il fait chaud. Je regarde à gauche et sans surprise j’aperçois Fabien et Gina qui viennent à ma rencontre. Good timing, bon endroit et en route pour sa petite maison distante d’environ deux cents mètres.

Une petite bière bien fraîche et … la suite pour demain, le mariage de Gina et Fabien, Fabien dont je suis le témoin.


Allons-nous enterrer sa vie de garçon ?

Je joins quelques photos du Coconut Grove, le Resort que m’a réservé Fabien.
Excellent Resort, je pense tenu par des Australiens et que je recommande volontiers.


Tout cela pour vous dire que j’ai effectué un voyage aller et retour de plus de 600 kilomètres, seul, en bus climatisés, sans aucun problème et sans jamais avoir eu l’impression de courir un quelconque danger. Dangereux ce pays ? Certainement moins que certains !
Au retour, de nuit, j’ai même dormi quelques heures dans mon siège inclinable.

Un parmi les nombreux voyages effectués en bus, le plus souvent avec mon épouse et le premier aussi long que j’effectue seul.

De plus les passagers locaux sont extrêmement serviables et le personnel attentionné.
Pour les très longs trajets, il existe également des bus avec couchettes. Le bus c’est le fer de lance du transport philippin.


Mon conseil, de préférence utiliser les grandes compagnies.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Ainsi que chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h  en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo &lt; dtesteil &gt;

Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.



Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
   des  milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,

la jungle, les forêts, des paysages grandioses.

Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
   un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,
pas d’impôts ni de taxes.
           
      Rendez-vous sur la page livres pour en savoir plus.




Épouser une Femme Philippine”,

sous titré, 

Chercher Trouver et Marier une Pinay,





S’adresse à tous les hommes occidentaux  qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.


Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.

Plus d’information sur la page ‘’livres’’



Mon petit livre 

101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 




Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’



 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines